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Bonne journée à tous !
La Rédac

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
totalement d'accord avec cela... je suis carrément resté sur le seuil de certaines séquences à cause de cela... ceci dit, le mélange de légèreté et de cruauté, typique du cinéma italien de cette époque, est par instants très efficaces (je pense à la fin :Strum a écrit :Un beau film, nostalgique, avec de merveilleux moments. Mais le découpage en séquences historiques m'avait semblé nuire un peu à l'harmonie générale du film.
Tu oublies les images de "L’éclipse" d'Antonioni et le moment où Stefano Satta Flores décrit la scène des escaliers du "Cuirassé Potemkine".Profondo Rosso a écrit :Parallèlement à ça, Scola dresse également en filligramme une hostoire du cinéma italien. Tout d'abord par le cadre et la mise en scène avec un début en noir et blanc fleurant bon le néo réalisme avec nos personnages évoluant des des milieux populaires et luttant encore pour survivre. Puis avec des références directes comme me personnage de Nicola admirateur de Vittorio De Sica (extrait du "Voleur de Bicyclette" inclu et les déboires qui en résultent pour lui) qui apparait en personne (décédé peu après le tournage, le film lui est dédié), la reconstitution d'une tournage d'une séquence de "La Dolce Vita" avec Fellini et Mastroianni dans leurs propre rôle (prouvant la grande famille que constituait le cinéma italien) où encore les références à Rosselini.
Très juste... et qui fait preuve de beaucoup d'audace dans sa narration.
Pas moi.Strum a écrit :Un beau film, nostalgique, avec de merveilleux moments. Mais le découpage en séquences historiques m'avait semblé nuire un peu à l'harmonie générale du film.
Tu fais bien de parler de Blimp et Liberty Valance puisque justement dans ces deux films, il n'y a pas de division en séquences historiques distinctes et autonomes mais un seul grand flashback continu qui commence au début de chaque film et ne s'achève qu'à leur toute fin. C'est donc tout à fait différent de la structure du Scola.homerwell a écrit :Pas moi.Amusante petite critique venant de ta part, si je ne m’abuse, certain de tes films favoris comportent de nombreux flash-back historiques… Colonel Blimp, L’homme qui tua Liberty Valance…
De mémoire, il y a des affêteries dans le style de Scola, qui le fait marquer les césures et les tons entre les différentes époques, d'où cette impression que j'ai eu d'une suite de séquences qui m'ont parfois paru un peu trop indépendentes, comme une succession d'histoires différentes. Il y a une volonté manifeste d'illustration de l'Histoire dans ce film, l'Histoire pris en tant que succession d'époques différentes. Par là, Scola soulignait peut-être à dessein un des thèmes principaux du film : à époque différente, hommes différents, les mêmes hommes vivant plusieurs vies car tous les 10 ans, ils changent.homerwell a écrit :Pourtant, le flash-back se situe bien entre le début du film, lorsque Gianni plonge, et la fin du film lorsqu'il arrive dans la piscine. Je n'ai pas ressenti ce séquencement dont tu parles.
Je trouvais justement mon exemple de Blimp pertinent car c'est toute sa carrière militaire qui est résumé à travers différentes péripéties, plusieurs guerres, plusieurs époques et donc il y a bien plusieurs parties dans le flash-back.