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Critique de film
Le film

The King of Marvin Gardens

L'histoire

Jason (Bruce Dern) et David (Jack Nicholson) Staebler sont deux frères on ne peut plus différents. Le premier est un fanfaron, un homme à femmes (il partage actuellement sa vie avec Sally et Jessie), un sympathique combinard qui court d'un (mauvais) plan à un autre, vivant au-dessus de ses moyens et ayant maille à partir aussi bien avec la police qu'avec la mafia d'Atlantic City. Le second, posé et renfermé, philosophe dans une émission nocturne qu'il anime sur une radio de Philadelphie. Après être resté sans nouvelles de son frère depuis un an et demi, David reçoit un coup de fil de Jason qui lui demande de le rejoindre illico à Atlantic City. A sa descente du train, il est accueilli par Sally, qui lui apprend que son frère est derrière les barreaux. Une fois sa caution payée, Jason peut enfin expliquer à David le motif de son appel : il souhaite que tous les deux s'associent pour faire acheter par des investisseurs japonais le royaume de Staebleravia, une île située à sept miles d'Honolulu qu'il compte transformer en destination de luxe avec hôtel, casino et boîte de nuit, et dont il assurerait la gestion avec son frère. David accepte d'étudier la proposition et s'installe avec Jason, Sally et Jessie.

Analyse et critique

Le résumé de The King of Marvin Gardens laisse imaginer une chronique familiale douce-amère, typique de ce cinéma américain des années 70 qui fuit le spectaculaire pour se concentrer sur l'intime. Le film de Rafelson est en effet de cette veine, refusant le sujet pour ne s'intéresser qu'aux personnages, s'attachant à capter leurs aspirations, les espoirs, leurs doutes et ce en les confrontant à eux-mêmes et aux autres plutôt qu'en les plongeant dans une intrigue aux enjeux dramatiques forts. Bob Rafelson observe comment deux frères autrefois très proches se retrouvent après des années de séparation. Quand le film démarre, on comprend que les chemins de Jason et David ont bifurqués il y a des années de cela, et qu'ils sont aussi dissemblables aujourd'hui qu'ils n'étaient fusionnels étant jeunes. Lors de leurs retrouvailles, alors qu'ils se serrent dans les bras l'un l'autre, on ressent un profond élan du cœur de leur part, mais leur gêne est tout aussi perceptible. Dès lors, l'enjeu va être pour Jason d'offrir un rêve à son frère dépressif et pour David de faire semblant d'y croire pour se rapprocher de son aîné. L'île que Jason rêve d'acheter, c'est d'abord le rêve d'une famille réunie, un rêve enfoui dans les ruines du passé et que David et Jason espèrent pouvoir déterrer. Si Jason se lance dans ce projet insensé, si David accepte de le suivre, ce n'est pas pour l'argent ou le succès mais parce qu'ils espèrent qu'en partageant ce rêve ils vont pouvoir se réconcilier, reconstruire ce lien brisé, retrouver cette complicité qui les unissaient enfants lorsque déjà ils tiraient des plans sur la comète.

Si le film n'était que cela, avec la sensibilité dont fait preuve Rafelson dans la peinture des personnages, avec cette si profonde empathie qui les lie à eux, avec la précision et la beauté de ses dialogues, avec son casting merveilleux et sa photographie splendide, on aurait déjà affaire à un grand film. Mais, tout comme Cinq pièces faciles, The King of Marvin Gardens dépasse amplement la seule histoire de famille pour non seulement raconter ce qu'est l'Amérique à l'orée des années 70, mais aussi pour toucher quelque chose de plus universel et que l'on pourrait résumer par « la condition humaine » si Rafelson ne refusait ce sérieux que l'expression impose. Car ce « cauchemar drôle » (pour reprendre les mots du cinéaste), s'il prend bien à bras-le-corps ces sujets, il le fait avec ce mélange subtil de dérision, d'humour et de légèreté qui caractérisait déjà Cinq pièces faciles et qui fait de King of Marvin Gardens un nouveau chef-d’œuvre du cinéma américain des années 70.

Si l'American Way of Life est en panne depuis des lustres, ce n'est guère plus reluisant du côté de la contre-culture et, en 1971, le rêve hippie est déjà bien décati. Altamont, l'assassinat de Sharon Tate, les descentes d'acide et, au-delà de ces drames, la récupération du mouvement par le show business : le rêve d'une nouvelle société est mort et enterré, à l'image de Wyatt and Billy, les deux héros emblématiques d'Easy Rider, ce film que Bob Rafelson a produit et dont le succès inattendu l'a imposé comme l'une des personnalités les plus influentes du Nouvel Hollywood. (1) La situation est sans issue, mais plutôt que d'en pleurer Rafelson et ses personnages préfèrent en rire. Pas d'un rire tonitruant mais d'un rire doux, un peu amer, mélancolique et désabusé. Une fois que l'on a pris acte de l'échec du modèle américain et de l'impossibilité de voir une alternative émerger, que faire d'autre que rêver et jouer ?

Le jeu est le principe qui gouverne le film. Jouer un rôle d'abord, comme David qui en a même fait son gagne-pain. Le film s'ouvre sur un gros plan de son visage plongé dans l'ombre et pendant cinq minutes la caméra va rester sur lui tandis qu'il explique pourquoi il ne mange jamais de poisson. Cette histoire, il la vit totalement. Il est à la radio, mais rien ne nous l'indique pendant ce long plan-séquence où tout ce que l'on voit, c'est un homme soucieux, plongé dans son passé et que l'on imagine être sur le divan d'un psychanalyste. Ses yeux, sa voix, ses gestes ne mentent pas... jusqu'à ce que, d'un coup, son visage s'éclaire de rouge et que la voix de son assistant vienne interrompre son monologue. On sort brutalement de l'histoire en découvrant la console de mixage, le micro, les coulisses derrière la scène, l'acteur pris en flagrant délit d'improvisation. Avec cette ouverture osée et surprenante, Rafelson impose l'atmosphère dépressive, mélancolique et comique du film (l'histoire de David est aussi tragique que burlesque) et place son film sous le régime du faux-semblant et de l'affabulation. Car on comprend que cette histoire est - du moins en grande partie - une invention lorsque, rentré chez lui, David retrouve ce grand-père dont il vient de raconter la mort à l'antenne avec force détails. Mais il y a autant de vérité que de mensonge dans les histoires que l'on s'invente, et David à travers son récit imaginaire a livré énormément de lui-même. Le fait qu'on l'ait vu vivre cette histoire avec son corps et ses tripes ne tient pas de la simple performance d'acteur mais bien d'une vérité profonde qu'il a exprimée à travers la fiction. Cette complicité avec son frère, ce secret partagé dont il a parlé à l'antenne, c'est ce qu'il veut retenir de son enfance, c'est ce qu'il aimerait au fond de lui retrouver. « J'ai choisi la radio pour être l'auteur de ma vie […] parce qu'elle est, j'espère de façon comique, totalement sans intérêt » : c'est ce que dira plus tard David à son enregistreur, révélant par là cet espoir humain d'être maître de sa vie alors même qu'elle ne fait que nous échapper. Celui qui pense être l'auteur de sa propre histoire ne fait que se leurrer, et pour vivre libre il faut admettre l'absurdité de l'existence et s'en amuser. Jouer, réinterpréter sa vie ou se l'inventer ne suffisent pas à combler complètement ce manque existentiel qui tiraille chaque homme, mais c'est le seul substitut qui vaille nous dit Rafelson par la voix de David.

Le jeu est aussi, sur un autre mode, le principe de vie de Jason. Plus exactement un jeu : le Monopoly. « It's Monopoly out there » explique-t-il à David lorsque ce dernier l'a rejoint à Atlantic City. De fait, les noms des rues du célèbre jeu viennent de cette ville de la côte Est. Toute le film est construit par rapport à une case du jeu (2), ce « Marvin Gardens » du titre qui fait allusion à la rue la plus chère du Monopoly et qui se situe juste avant la prison. C'est la propriété à posséder pour gagner, mais elle est à un pas du faux pas. La prison, Jason s'y trouve au début du film, et tandis qu'il pourchasse son rêve d'île il est toujours à deux doigts d'y retourner. Marvin Gardens, c'est aussi la seule seule rue du jeu qui ne se situe pas à Atlantic City, même mais dans sa banlieue. C'est un havre pour quelques élus qui dans le film prend la forme de cette île hypothétique que Jason rêve d'acquérir. Marvin Gardens c'est enfin la seule erreur du jeu, la véritable rue s'appelant « Marven Gardens ». Une erreur qui résume à merveille la morale du film : dans le système capitaliste américain si parfaitement symbolisé par le Monopoly, le but à atteindre (posséder, s'enrichir) n'est rien d'autre qu'une erreur, un mirage.

Jason pourchasse une chimère, et il est tellement pris dans ce fantasme qu'il en vient à considérer le monde comme un terrain de jeu. Confiant dans son bagout et sa faconde (sur ce point, il est aussi doué que son frère pour raconter des histoires), il ne cesse de monter des arnaques et de prendre des paris toujours plus risqués. Totalement aveugle au danger qu'il fait courir à ses proches et à lui-même, il trompe et manipule son monde - mafia, police, promoteurs immobiliers - comme si rien de tout cela n'avait la moindre réalité. Il évolue dans un monde purement fictif et s'il fait à première vue illusion, un deuxième regard suffit à lever le voile sur son univers de mensonge. Il possède une chambre d'hôtel au Carlton ? C'est une intrigue immobilière et on lui coupe l'eau chaude et l'électricité. Coureur de jupons, il vit avec deux femmes ? Elles sont mère et fille. Il emmène son frère faire du cheval du la plage ? Les montures viennent d'un manège pour enfant... Jason s'échine à rendre la vie plus belle, plus étonnante et glamour qu'elle n'est. Mais ce voile de mensonge qui recouvre la réalité est si fin qu'il manque à chaque instant de se déchirer. Seulement, Jason est tellement tributaire de son rêve qu'il refuse de voir la réalité en face. Il s'attache envers et contre tout à son domaine de Tiki, même s'il sait au fond de lui qu'y imaginer un hôtel c'est comme bâtir sur Marvin Gardens, c'est comme construire un immeuble sur du sable.


Comme tout un chacun, Jason et David ont besoin d'histoires, ils ont besoin de rêver. Tandis que Jason tire des plans sur la comète, David se contente de petites inventions radiophoniques, juste ce qu'il lui faut pour échapper au désespoir, à la dépression, à la folie. S'il accepte de partager le rêve de Jason, ce n'est pas parce qu'il y croit, mais parce que cela lui permet de retrouver ce frère qu'il a perdu. On devine que Jason de son côté a imaginé ce nouveau plan aussi pour donner un but à David, pour le sauver de l'hôpital psychiatrique. Ce rêve d'île - on le sait, ils le savent - n'aboutira jamais. C'est un fantôme, un mirage. Déjà, l'île n'est même pas sur les cartes. Et l'idée même d'un hôtel luxuriant baigné de soleil semble totalement incongru alors que les personnages évoluent dans un Atlantic City désert et hivernal, Rafelson jouant sur l'opposition entre ces deux images pour montrer la tromperie au coeur du rêve américain. Le tournage du film s'étale sur près d'un an, de l'hiver 1971 à l'hiver 72, Rafelson voulant profiter de la ville délaissée de ses touristes. On arpente ainsi une station balnéaire désertique, des espaces démesurés seulement peuplés de quelques badauds. Tout semble figé dans le temps, aussi irréel qu'un décor de cinéma construit dans les années 30. C'est ce qu'est d'ailleurs Atlantic City, une ville touristique florissante jusqu'à ce que les Bermudes ne deviennent accessibles en trente petites minutes d'avion. En Amérique, un rêve chasse toujours un autre. Atlantic City n'est plus qu'une ville fictive, un parc d'attractions absurde avec ses manèges qui tournent à vide et ses fanfares qui jouent pour d'hypothétiques spectateurs. La magnifique photographie de Lazslo Kovacs joue admirablement sur les couleurs et les compositions pour rendre compte de cet aspect hivernal et irréel qu'offre la ville. L'absence de musique autre que diégétique accentue encore la nudité des scènes, leur sourde mélancolie. Tout concourt ainsi à donner à des éléments pourtant concrets la texture d'un rêve. En jouant sur l'architecture anachronique de la ville ou la simple présence du ciel et de la mer, Bob Rafelson fait d'Atlantic City une bulle hors du monde, un morceau d'Amérique arraché au passé et dans lequel Jason et David seraient enfermés.

L'île paradisiaque, la ville qui ressemble à un décor de cinéma, les deux frères qui mentent, racontent des histoires, embobinent... tout dans le film est placé sous le signe du faux, du trompe-l'œil. Rien n'est vrai, tout n'est que jeu. N'est-ce finalement pas tout ce qui compte : jouer avec la vie, avec la bonne et la mauvaise fortune ? N'est-ce pas tout ce qui reste à faire pour se sentir vivre ? Jason joue avec le monde réel, David avec ses histoires fictives. Jason se laisse totalement prendre par les histoires qu'il invente, jusqu'à en oublier la réalité. David, lui, garde cette part de lucidité sur le monde qui fait de lui un artiste. Alors qu'il s'est enfermé dans la salle de bains pour enregistrer sur son magnétophone un de ces monologues qu'il destine à la radio, David est interrompu par Sally. Surpris, il lui explique qu'il avait peur de les réveiller (de leur rêve d'île paradisiaque ?) et Sally lui répond qu'elle le comprend car c'est un artiste. Le rôle de l'artiste c'est d'imaginer des histoires, de créer des espaces de liberté mais aussi de mettre à nu la réalité, d'être lucide sur le monde. Un numéro d'équilibriste qui peut, comme David, conduire à la dépression.

Bob Rafelson possède un don unique pour creuser la vérité de ses personnages. Il nous livre leur douleur profonde ou ce qui leur donne du courage pour continuer à avancer, et ce sans grand discours, simplement par petites touches, avec une infinie délicatesse. Les films de Rafelson reposent beaucoup sur son empathie et son sens de l'observation, mais aussi sur la confiance qu'il a en ses comédiens. Il est ici porté par un magnifique trio d'acteur, Jack Nicholson, Bruce Dern et Ellen Burstyn livrant chacun parmi leurs plus belles compositions. La jeune Julia Anne Robinson (3) fait d'abord un peu pâle figure en comparaison. Figure silencieuse et touchante, elle n'a pas l'exubérance ou la profondeur des autres personnages mais elle finit par trouver sa place. Elle est cependant éclipsée par la prestation d'Ellen Burstyn qui incarne la figure la plus tragique du film.

Sally souffre de se voir vieillir, de voir sa beauté se flétrir. Si tout semble immobile autour d'eux, si le monde est figé, si plus rien n'advient, les corps eux continuent de vieillir. Sally exprime de manière bouleversante ce sentiment que la vie lui glisse entre les doigts. Elle se met à jalouser le jeune corps de Jessie tout en pleurant déjà sur ce qu'il sera dans quelques années. Elle lui cède sa place - symboliquement lors d'une fausse cérémonie de Miss America - et souffre à l'idée que la roue va tourner encore et encore, et emporter les rêves de sa fille comme elle a emporté les siens. Le rêve de Tiki devient paradoxalement pour elle une manière d'affronter la réalité. Lors d'une des plus belles scènes du film, elle brûle ses robes, ses pilules, ses affaires de maquillage, enterre dans le sable son eye-liner, son fard à paupières et ses faux cils (« en vraie fourrure animale »... Le vrai et le faux, toujours) et elle se coupe les cheveux afin de s'offrir enfin avec son vrai visage dans sa vérité, sans toute cette fausseté qui a jusqu'ici gouverné sa vie.

« Avez-vous jamais eu le sentiment de ne pas être certain de vous trouver là où vous pensiez être ? D'être dans un décor ? Que tous les objets étaient des accessoires ? » demande David dans un autre de ses monologues. Le monde est si faux que les personnages de Rafelson ne peuvent que s'inventer des histoires pour pouvoir continuer à avancer. Ce n'est pas sans risque ; et si Sally se réveille soudain du long mirage qu'a été sa vie, Jason s'enfonce si loin dans son rêve qu'il est incapable d'en sortir. David essaye pour sa part de ne pas perdre pied tout en faisant sien le rêve de Jason, porté par l'espoir qu'en l'accompagnant dans sa quête insensée il va pouvoir renouer avec lui. On devine qu'ils ont été très proches, qu'ils ont tout partagé jusqu'à ce que la vie les séparent. David cherche à retrouver cette complicité simple et naturelle qui les liait. Son Marvin Gardens à lui c'est le temps de l'enfance, le temps de l'innocence et des rêves intacts.

Le flm se clôt sur une séquence aussi simple que bouleversante dans laquelle le grand-père des deux garçons se projette un film 8mm où l'on découvre David et Jason enfants en train de jouer sur la plage. Déjà, ils sont en train de construire un château sur du sable, à deux doigts de la mer qui immanquablement va emporter leur rêve. Mais ils sont insoucieux, heureux car ce château ils auront le temps de le reconstruire mille fois.

The King of Marvin Gardens est un film d'une délicatesse et d'une sensibilité rares. C'est une œuvre d'une incroyable richesse mais qui à aucun moment n'impose son discours, si bien que chacun en sortira avec son histoire, sa morale. Ce n'est pas pour autant un film improvisé et foutraque, le sentiment de liberté qui s'en dégage venant d'un travail minutieux et précis sur la mise en scène, la construction, les dialogues et la direction d'acteurs. Rares sont les films qui dégagent un tel sentiment de vérité et de liberté et qui sont pourtant pensés et écrits à la virgule près. Avec Cinq pièces faciles, The King of Marvin Gardens et Stay Hungry, Bob Rafelson signait coup sur coup trois monuments du Nouvel Hollywood. Trois films uniques, singuliers, surprenants qui font partie de ces oeuvres qui, l'air de rien, se nichent dans les cœurs pour ne plus en ressortir.


(1) Une situation qui ne va pas durer. The King of Marvin Gardens va être très mal reçu lors de sa première présentation au Festival de New York ; et la Columbia, qui est chargée de l'exploitation du film, va faire une simple sortie technique dans les salles américaines. Parallèlement, la BBS (la société de production montée par Bob Rafelson, Bert Schneider et Stephen Blauner) essuie plusieurs échecs commerciaux consécutifs et Rafelson sera vite passé du statut de pilier du Nouvel Hollywood à celui d'outcast.
(2) Au-delà du récit, Rafelson s'inspire également du jeu dans sa mise en scène en dirigeant ses acteurs en pensant aux déplacements des pions sur le plateau de jeu, s'amusant à les faire évoluer parallèlement ou perpendiculairement par rapport au cadre.
(3) Rafelson est alors persuadé qu'il va faire de Julia Robinson une star, lui à qui rien ne semble devoir résister dans ce Nouvel Hollywood. Ce sera son seul rôle au cinéma.

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La fiche IMDb du film

Par Olivier Bitoun - le 6 juin 2013