Albert Lewin est un cinéaste rare et précieux, auteur de six longs métrages marqués par son goût pour la culture et les arts, peinture et littérature en tête. Alors qu'en tout début d'année, Les Acacias avait ressorti ce qui reste certainement son film le plus connu, Pandora, c'est au tour de Théâtre du Temple de rééditer un autre de ses chefs-d'oeuvre : Le Portrait de Dorian Gray. On ne remerciera jamais assez ces distributeurs (et les quelques salles qui programment leurs films) de nous permettre de redécouvrir au cinéma de tels sommets du septième art, la splendeur visuelle des films de Lewin nécessitant le grand écran pour se déployer pleinement. Nous vous proposons aujourd'hui la chronique de cette admirable adaptation d'Oscar Wilde qui sera sur les (bons) écrans à partir de demain...

DANS LES SALLES

le portrait de dorian gray
UN FILM D'albert lewin (1945)

DISTRIBUTEUR : THEÂTRE DU TEMPLE
DATE DE SORTIE : 2 DECEMBRE 2015

La Page du distributeur

La Chronique du film

Londres, 1886. Lord Henry Wotton (George Sanders) rencontre chez son ami, le peintre Basil Hallward (Lowell Gilmore), un jeune et bel aristocrate nommé Dorian Gray (Hurd Hatfield). Ce dernier est marqué par les propos de Wotton, qui célèbre la beauté et pleure le fait que celle-ci ne puisse qu'être éphémère. Découvrant le portrait que Hallward vient de faire de lui, Dorian en vient à souhaiter que celui-ci vieillisse à sa place et qu'une éternelle jeunesse lui soit offerte. La statuette d'un chat égyptien semble recueillir son vœu... (Lire la suite)