Les Blu-ray Sidonis

[Jeremy Fox]

27 janvier

La Fille de Belle Starr de Lesley Selander
Le Traitre du Texas de Budd Boetticher

Les copies sont splendides, notamment celle du Selander. Je ne m'attendais pas à ça au vu de sa rareté

[tenia]

Le film est bien ? Je pensais jeter un oeil au Boetticher surtout, mais je peux me laisser tenter.

[Jeremy Fox]

Le film est bien ? Je pensais jeter un oeil au Boetticher surtout, mais je peux me laisser tenter.

Pas encore vu le Selander. Le Boetticher est superbe à mon humble avis.

[Alexandre Angel]

Le Boetticher est superbe à mon humble avis.

Le saut qualitatif est spectaculaire par rapport au dvd ? (pas revu depuis un temps mais c'était plutôt bien dans mon souvenir)

Changement de format ?

[Jeremy Fox]

Le Boetticher est superbe à mon humble avis.

Le saut qualitatif est spectaculaire par rapport au dvd ? (pas revu depuis un temps mais c'était plutôt bien dans mon souvenir)

Changement de format ?

Je vérifierais tout ça au plus vite

[Jeremy Fox]

Le film est bien ?

Bof. En revanche je confirme que la copie est superbe.

[NorbertJacques]

Tous les westerns "Ranown" sont chez Sidonis, non ? Est-ce que toutes les copies sont recommandables ?

[Jeremy Fox]

Tous les westerns "Ranown" sont chez Sidonis, non ? Est-ce que toutes les copies sont recommandables ?

Je trouve que oui mais je te laisse aller jeter un coup d'œil sur les tests du site pour t'en rendre compte.

[Jeremy Fox]

Péché véniel testé par Antoine.

[Jeremy Fox]

Nous ne le testerons pas sur le site mais il existe depuis aujourd'hui un test de La fille de belle Starr.

[Jeremy Fox]

Le Traitre du Texas testé par Stéphane.

[Alexandre Angel]

Le Traitre du Texas testé par Stéphane.

Bon allez : rachat.

Nous ne le testerons pas sur le site mais il existe depuis aujourd'hui un test de La fille de belle Starr.

Tu dis que c'est pas terrible, alors?

Moi, je vais peut-être me laisser tenter étant assez indulgent avec l'époque et la distribution est sympathique.

[David Locke]

Le Traitre du Texas testé par Stéphane.

Je ne connaissais pas ce film (j'ignorais jusqu'à son existence), mais le réalisateur et la distribution m'ont convaincus.
Et j'ai été emballé : il y a ce côté direct, terre-à-terre, que j'aime beaucoup chez ce réalisateur, ce qui n'empêche pas une certaine poésie, une certaine saveur de se dégager de l'ensemble. Les personnages sont fouillés et bien interprétés (même Rock Hudson, alors tout jeune) et chaque situation est exploitée au maximum de son potentiel par une mise-en-scène remarquable d'économie et d'intelligence. On sort du film en ayant l'impression d'avoir vécu aux côtés de ces gens pendant une part de leur vie - la plus passionnante, bien évidemment ! Et tout ça en 1h21 ! Je n'en revenais pas en regardant l'heure à la fin du film...

Le réalisme absolu (toutes les actions sont ancrées dans le réel et en accord avec les motivations profondes des personnages) n'empêche pas le surgissement de moments sidérants, comme lorsque Dan (Robert Ryan, impressionnant) débarque au milieu du camp des vétérans alors qu'il a tout perdu au poker, ou lorsqu'il est exfiltré de la prison pour rejoindre l'Eglise, ou encore cette scène furtive où, alors qu'il s'attend au pire après qu'on a frappé à sa porte, il découvre son père en entrouvrant un rideau avant de le laisser entrer...

Il ne fait aucun doute que c'est Dan le point focal du film, ce qui rend d'autant plus remarquable le fait qu'il s'agisse d'un salaud assumé. On est devant un film un peu similaire au Chien enragé de Kurosawa (transposé dans un autre contexte et choisissant de suivre plutôt le "bad guy" que son pendant positif) : dans les deux cas, l'œuvre s'attache à montrer que la guerre a un impact considérable qui se prolonge bien après le conflit armé, et que rien ne différencie les vétérans si ce n'est le compas moral qu'ils décident - ou pas - de conserver lorsqu'ils retournent à la vie civile.

[Jeremy Fox]

Oui un superbe western qui ne démérite pas tant comparativement à la "série" avec Randolph Scott.

[Alexandre Angel]

Je ne connaissais pas ce film (j'ignorais jusqu'à son existence), mais le réalisateur et la distribution m'ont convaincus.
Et j'ai été emballé : il y a ce côté direct, terre-à-terre, que j'aime beaucoup chez ce réalisateur, ce qui n'empêche pas une certaine poésie, une certaine saveur de se dégager de l'ensemble. Les personnages sont fouillés et bien interprétés (même Rock Hudson, alors tout jeune) et chaque situation est exploitée au maximum de son potentiel par une mise-en-scène remarquable d'économie et d'intelligence. On sort du film en ayant l'impression d'avoir vécu aux côtés de ces gens pendant une part de leur vie - la plus passionnante, bien évidemment ! Et tout ça en 1h21 ! Je n'en revenais pas en regardant l'heure à la fin du film...

Le réalisme absolu (toutes les actions sont ancrées dans le réel et en accord avec les motivations profondes des personnages) n'empêche pas le surgissement de moments sidérants, comme lorsque Dan (Robert Ryan, impressionnant) débarque au milieu du camp des vétérans alors qu'il a tout perdu au poker, ou lorsqu'il est exfiltré de la prison pour rejoindre l'Eglise, ou encore cette scène furtive où, alors qu'il s'attend au pire après qu'on a frappé à sa porte, il découvre son père en entrouvrant un rideau avant de le laisser entrer...

Il ne fait aucun doute que c'est Dan le point focal du film, ce qui rend d'autant plus remarquable le fait qu'il s'agisse d'un salaud assumé. On est devant un film un peu similaire au Chien enragé de Kurosawa (transposé dans un autre contexte et choisissant de suivre plutôt le "bad guy" que son pendant positif) : dans les deux cas, l'œuvre s'attache à montrer que la guerre a un impact considérable qui se prolonge bien après le conflit armé, et que rien ne différencie les vétérans si ce n'est le compas moral qu'ils décident - ou pas - de conserver lorsqu'ils retournent à la vie civile.

Bravo pour ton avis tout à fait inspiré!
Je l''ai connu grâce à La Dernière séance. Il me semble qu'il était passé en deuxième partie de soirée, donc, en VO, dans la seconde moitié des années 80.
J'avais trouvé le scénario remarquable (qualité récurrente chez Boetticher) et c'est aussi le premier film du réalisateur que j'ai vu.