Découvert Mona Lisa l'an passé, et j'avais adoré, avec un Bob Hoskins toujours aussi juste. Ce film, c'est un peu le pendant de The Long Good Friday, mais en mode mineur pour faire une analogie musicale.Jeremy Fox a écrit : ↑12 févr. 21, 08:00 Dans notre case du vendredi British, Mona Lisa de Neil Jordan chroniqué par Justin Kwedi.
Neil Jordan
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Re: Neil Jordan
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Re: Neil Jordan
GRETA (2018)
Envie de défendre un petit peu ce Jordan plutôt mal accueil à sa sortie. J’y allais sans enthousiasme aucun, et j’ai finalement passé un confortable moment au sein de ce thriller délicieusement désuet, ne cachant jamais son caractère hors mode. Certes, comme pour le récent The Woman in the window de Wright, le scénario semble curieusement avoir été écrit il y a plus 20 ans, flirtant ici presque avec les basses eaux du DTV nineties canadien. Improbable et bourré de trous, le récit donnerait à lui seul l’envie de jeter rapidement l’éponge s’il n’y avait cette élégance d’une autre époque dans la mise en scène, de même que cette petite ambiance de conte moderne propre au cinéma de Jordan, pour faire passer les situations les plus éculées ou difficiles à avaler. Un modeste Jordan certes, mais une œuvre finalement étonnante, à l’agréable charme rétro, plus fantasque qu’effrayante avec sa psychopathe d’Huppert plus fofole que terrifiante. Bref, bonne petite surprise, me concernant.
Un jour, dans le métro new yorkais, Frances trouve un sac luxueux. Grâce à une carte d'identité, elle parvient rapidement à trouver la propriétaire. Il s'agit de Greta, une Française, veuve et qui se sent bien seule depuis le départ de sa fille.
Envie de défendre un petit peu ce Jordan plutôt mal accueil à sa sortie. J’y allais sans enthousiasme aucun, et j’ai finalement passé un confortable moment au sein de ce thriller délicieusement désuet, ne cachant jamais son caractère hors mode. Certes, comme pour le récent The Woman in the window de Wright, le scénario semble curieusement avoir été écrit il y a plus 20 ans, flirtant ici presque avec les basses eaux du DTV nineties canadien. Improbable et bourré de trous, le récit donnerait à lui seul l’envie de jeter rapidement l’éponge s’il n’y avait cette élégance d’une autre époque dans la mise en scène, de même que cette petite ambiance de conte moderne propre au cinéma de Jordan, pour faire passer les situations les plus éculées ou difficiles à avaler. Un modeste Jordan certes, mais une œuvre finalement étonnante, à l’agréable charme rétro, plus fantasque qu’effrayante avec sa psychopathe d’Huppert plus fofole que terrifiante. Bref, bonne petite surprise, me concernant.
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Re: Neil Jordan
Ça m'a personnellement fait plutôt marrer. Notamment toutes les apparitions dans le cadre de Huppert, quasi toutes traitées comme si c'était un peu l'équivalent de la poupée Annabelle.
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Re: Neil Jordan
Exact. Je m'étais fait la réflexion. Elle adopte un côté "Walken en roue libre" qui m'a bien fait rigoler. J'avais donc passé un bon moment.
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Re: Neil Jordan
Voilà, c'est ça ! Même si tu ne crois pas une seconde à cette histoire, il y a ce petit côté décalé, extravagant dans la prestation d'Huppert (jouant ici une hongroise se faisant passer pour une française... rien que ça, déjà, tu sais que tu vas t'amuser !) qui fait que tu suis le film sans jamais t'ennuyer. Après, reste à savoir si tout cela est intentionnel.
Et puis il y a aussi la petite participation de Stephen "Droopy" Rea qui m'a fait plaisir là-dedans...
Et puis il y a aussi la petite participation de Stephen "Droopy" Rea qui m'a fait plaisir là-dedans...
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Re: Neil Jordan
Le british du vendredi par Justin Kwedi, c'est aujourd'hui La Compagnie des loups.
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Re: Neil Jordan
Le dernier film de Neil Jordan est actuellement à l'affiche...mais pour pas très longtemps à priori ( 6920 entrées-France Mercredi dernier sur 225 copies)
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Re: Neil Jordan
Un des films les plus faibles de Neil Jordan pour moi, avec son précédent "Greta". C'est complètement dévitalisé, l'histoire n'est jamais prenante et on s'y ennuie très vite en effet. Dommage car il y a devant et derrière la caméra quelques talents, un budget qu'on devine raisonnable, mais bon vu le nombre de producteurs derrière le bidule je me demande si c'est bien Neil Jordan qui a tourné ce film, ça sent le film de commande sans âme tripatouillé par ses financiers..Addis-Abeba a écrit : ↑15 mai 23, 12:39 -Marlowe: On pouvait s'attendre à beaucoup plus des retrouvailles entre Neil Jordan et Liam Neeson sur fond de Philip Marlowe, las tout ceci est bien trop conventionnel, que ce soit dans sa réalisation ou son histoire déjà vu et revu. Seule la BO tente un peu d'originalité.
Ce n'est pas spécialement mauvais, mais on s'ennui souvent, Diane Kruger manque de caractère pour faire une femme fatale qui marque, Neeson trimballe sa vieille carcasse fatiguée sans beaucoup d'entrain, à l'image de ce film qui est fait sans grande passion, sans beaucoup d'ambition.
5/10
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Re: Neil Jordan
mannhunter a écrit : ↑15 mai 23, 15:31Un des films les plus faibles de Neil Jordan pour moi, avec son précédent "Greta". C'est complètement dévitalisé, l'histoire n'est jamais prenante et on s'y ennuie très vite en effet. Dommage car il y a devant et derrière la caméra quelques talents, un budget qu'on devine raisonnable, mais bon vu le nombre de producteurs derrière le bidule je me demande si c'est bien Neil Jordan qui a tourné ce film, ça sent le film de commande sans âme tripatouillé par ses financiers..Addis-Abeba a écrit : ↑15 mai 23, 12:39 -Marlowe: On pouvait s'attendre à beaucoup plus des retrouvailles entre Neil Jordan et Liam Neeson sur fond de Philip Marlowe, las tout ceci est bien trop conventionnel, que ce soit dans sa réalisation ou son histoire déjà vu et revu. Seule la BO tente un peu d'originalité.
Ce n'est pas spécialement mauvais, mais on s'ennui souvent, Diane Kruger manque de caractère pour faire une femme fatale qui marque, Neeson trimballe sa vieille carcasse fatiguée sans beaucoup d'entrain, à l'image de ce film qui est fait sans grande passion, sans beaucoup d'ambition.
5/10
Oui je me suis fait la même réflexion, que c'était juste de l'alimentaire ,ça ne ressemble en rien à du Neil Jordan, dommage c'était un projet alléchant.
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Re: Neil Jordan
oui film inconsistant, dépassionné, à l'image de "Greta" et "A vif". Loin de ses "petits" films plus investis comme "La fin d'une liaison", "Ondine", "Byzantium"..Addis-Abeba a écrit : ↑15 mai 23, 15:41Oui je me suis fait la même réflexion, que c'était juste de l'alimentaire ,ça ne ressemble en rien à du Neil Jordan, dommage c'était un projet alléchant.
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Re: Neil Jordan
Revu Michael Collins. Dvd pas tout jeune qu'il faut retourner au milieu, pas grave. Sacré morceau de cinoche. Ça fuse, c'est épique, le casting 4 étoiles défonce tout, la photo est chouette, la zic itou. Reste une seconde partie en deçà, mais logique et grosse merdo respectueuse de l'histoire. Faire se corréler le basculement du triangle amoureux en même temps que le déchirement du pays, c'est efficace. Et Dieu qu'elle est élégante cette mise en scène ! Lion d'or ici contre une Palme pour le Ken Loach. Je préfère l'allant du Jordan avançant au célèbre pas volontaire de Neeson. Micks vs Tommies. Désormais qq plans sont devenus des clichés - un gosse courant dans les rues de Dublin, des types armés progressant dans la campagne irlandaise sur fond de chant tristoune folklorique - mais ça fonctionne. Jordan et Neeson sont irlandais d'origine.
Fait amusant : Le triangle amoureux glamour, les années 20, le rushage des événements = aussi Shanghai Grand, un bon polar HK sorti la même année 1996. Historiquement dispo en bonus caché sur le dvd HKvideo du Gunmen de Kirk Wong.
Fait amusant : Le triangle amoureux glamour, les années 20, le rushage des événements = aussi Shanghai Grand, un bon polar HK sorti la même année 1996. Historiquement dispo en bonus caché sur le dvd HKvideo du Gunmen de Kirk Wong.
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Re: Neil Jordan
C'est génial Collins. Le rythme. L'historique et la musique de Nyman.
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Re: Neil Jordan
Attends... J't'explique... Mon nom est Goldenthal, Elliot Goldenthal !
Edit: Mince, grillé par Flol. Un gars qui sait.
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