Johnny Doe a écrit :Déception parce que je connaissais la réputation d'un film du même nom (plutôt bonne), mais ce n'était pas celui-ci.
Film de S-F autiste hyper sentencieux, qui n'avance pratiquement pas pendant 40 minutes, qui ne parvient jamais à créer des enjeux fort pour répondre au mystère qui enveloppe le deuxième acte et qui se coltine des personnages sans intérêts. Rajoutons à cela que le réalisateur est un ancien chef-op et que ça se sent (esthétique très léchée, techniquement très propre), au point de tomber dans la réal de poseur lourdingue, qui atteint son paroxysme dans ses 15 dernières minutes remplies de ralentis emphatiques à mort (emphase = ralentit pour Eubank apparemment), qui m'ont donné envie de balancer un truc dans la TV tellement ça n'avance pas.
Et la "révélation finale" franchement, j'en avait rien a carré (en plus que bon, j'y avais pensé après 20 minutes). Hop 1h37 de perdu...
J'ai découvert
Space Time : L'ultime Odyssée (le 1er film du réalisateur) le mois dernier et moi aussi, grosse déception.
Film sans queue ni tête, qui régurgite maladroitement (et plutôt grossièrement) ses références esthétiques évidentes : La partie Guerre de Sécession, c'est du Malick réalisé par Tarsem (des ralentis honteux) qui n'hésiterait pas à piocher chez le Aronofski de The Fountain. Bref, c'est chargé.
Le reste du film, c'est un mec enfermé dans 30m2, filmé sans génie (dans le genre, on est loin de Moon ou Solaris).
On sent peser l'ombre Kubrickienne, quand les deux autres films pré-cités savaient s'en détacher.
Le pari du film, c'est de tenter de réunir deux époques, deux espaces temps qui n'ont rien à voir, bah après 1h10 de film, ça reste quand même très WTF, très puéril. C'est comme manger des sardines au Nutella.
L'acteur principal (en orbite) n'a aucun charisme et celui de la Guerre de Sécession ressemble à James Van Der Beek.
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Pour achever le truc, la BO de Angels & Airwaves est envahissante et loin de m'inspirer (elle peine en tout cas à créer une atmosphère), j'aurais préféré un petit Cliff Martinez.
Et pour parler du fond du film, j'ai juste envie de dire que le titre original, c'est
LOVE. ça va pas très loin, quoi.
D'ailleurs, de mémoire, le film se termine par un texte à l'écran complètement kischouille, genre
sors de la salle et aime ton prochain. On est tous connectés comme Fake Van Der Beek et le Mec dans l'Espace. Par l'Amour.
Enfin j'dis ça, j'avoue j'ai pas cherché à comprendre grand chose d'autre.
Après, j'imagine qu'il faut valoriser les projets de SF indé ambitieux, ceux qui viennent se poser à contre courant du tout venant stéroïdé actuel. Mais pas au prix de mon esprit critique.
Point.