Casablanca (Michael Curtiz - 1942)
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Casablanca est pour moi un très grand film. Bogart y est vraiment au top.
Je pense que c'est un film souvent mis en avant parce que, concernant le jeu et le personnage de Bogart, ce film est vraiment le plus représentatif de ce qu'il pouvait incarner à l'écran. Non qu'il n'aie pas brillé dans d'autres films, mais celui-ci me semble très très caractéristique de ce qu'on aime chez lui.
Les répliques sont souvent spirituelles, l'ambiance noire, sans être désespérée pour autant...
Vraiment un grand classique.
Je pense que c'est un film souvent mis en avant parce que, concernant le jeu et le personnage de Bogart, ce film est vraiment le plus représentatif de ce qu'il pouvait incarner à l'écran. Non qu'il n'aie pas brillé dans d'autres films, mais celui-ci me semble très très caractéristique de ce qu'on aime chez lui.
Les répliques sont souvent spirituelles, l'ambiance noire, sans être désespérée pour autant...
Vraiment un grand classique.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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- Doublure lumière
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Un excellent film. Une ambiance très prenante, avec des acteurs formidables et une musique géniale (l'air au piano n'arrête pas de me troter dans la tête dès que je pense au film).
Un seul point négatif: le coup de la Marseillaise (chantée plus fort que la chanson allemande) que j'ai trouvé un peu "too much", mais bon, ça doit tenir du fait que je ne suis pas Français.
Un seul point négatif: le coup de la Marseillaise (chantée plus fort que la chanson allemande) que j'ai trouvé un peu "too much", mais bon, ça doit tenir du fait que je ne suis pas Français.
"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
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Casablanca (Michael Curtiz, 1943). J'aurai mis du temps à le voir celui-là . Le plaisir n'en a été que plus vif : j'ai été conquis du début à la fin. C'est vif, intelligent, sensible, pas moralisateur pour un sou et le dépaysement exotique passe complètement au second rang.
En plus de se regarder avec délectation, l'on a plaisir à y retrouver ces scènes désormais classiques et qui ont été si souvent citées. Je comprends mieux pourquoi ce film est si souvent considéré comme un modèle du genre.
Excellent (film du mois ?)
En plus de se regarder avec délectation, l'on a plaisir à y retrouver ces scènes désormais classiques et qui ont été si souvent citées. Je comprends mieux pourquoi ce film est si souvent considéré comme un modèle du genre.
Excellent (film du mois ?)
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Casablanca ce soir sur Arte
Faut toujours revisiter les classiques...
Je l'ai revu il n'y a pas longtemps et j'ai été plutôt déçu. De la romance à l'eau de rose, un scénar peu crédible, des comédiens qui surjouent, des séquences lourdes et inutiles comme celle du flash-back entre Bogard et Bergman. Bien sûr, faut remettre tout ça dans son contexte historique. Un film de propagande en pleine guerre contre les idées nazies, c'était sans doute une démarche très louable. Alors, pour vous, un grand classique du 7è art ou pas ?
http://chrislynch.canalblog.com/ où il y a mon avis au complet.
Je l'ai revu il n'y a pas longtemps et j'ai été plutôt déçu. De la romance à l'eau de rose, un scénar peu crédible, des comédiens qui surjouent, des séquences lourdes et inutiles comme celle du flash-back entre Bogard et Bergman. Bien sûr, faut remettre tout ça dans son contexte historique. Un film de propagande en pleine guerre contre les idées nazies, c'était sans doute une démarche très louable. Alors, pour vous, un grand classique du 7è art ou pas ?
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Re: Casablanca ce soir sur Arte
Ce film n'a pas pris une ride. Je m'en lasse jamais.
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Re: Casablanca ce soir sur Arte
CHRISLYNCH a écrit :http://chrislynch.canalblog.com/ où il y a mon avis au complet.
Quel vilain mot.chrislynch.canalblog.com a écrit :En conclusion, je dirais un film très largement surestimé, qu’il faut juger dans son contexte historique pour y trouver une quelconque crédibilité
Pour ma part, je ne partage pas du tout ton avis et je considère le film comme un chef-d'oeuvre et un classique indémodable. Sans la romance, Casablanca aurait été amputé de son ambiance mélancolique et nostalgique, cela n'aurait plus été le même film. Le cynisme de façade de Bogey a justement pour origine ce chagrin d'amour, sans lui nous n'aurions pas eu la justification du personnage dur au coeur tendre, et l'alchimie n'aurait pu avoir lieu ("As time goes by", etc).
Please re-mix Death Magnetic Remastered in 2015 (digital download)!
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La séquence "Marseillaise"
Pour la séquence de la "Marseillaise", je suis entièrement d'accord. Et à l'époque, ça devait faire très très chaud au coeur !
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Re: Casablanca ce soir sur Arte
Techniquement, c'est normal. Le seul film qui peut prendre physiologiquement des rides est le film de sa propre vie.Monsieur X a écrit :Ce film n'a pas pris une ride.
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10/10
Il s’agit avant tout d’un film de propagande, d’une œuvre de circonstance en faveur de l’interventionnisme militaire et politique des Etats-Unis dans le conflit mondial. Mais, s’il n’avait été que ça, pensez vous sérieusement qu’il aurait pu traverser toutes ces années sans prendre la moindre ride et sans entamer le potentiel d’amour et de fascination qu’il véhicule avec toujours autant de ferveur qu’il y a 60 ans chez toutes les générations confondues ? Casablanca, c’est un tournage chaotique qui a donné naissance à une œuvre attachante, entêtante, romantique et passionnée, défiant toute analyse, Curtiz fonçant tête baissée à travers les clichés et trouvant encore le moyen d’en ressortir grandi. En effet, même si le temps n’a pas eu de prise sur ce mélodrame (tiré d’une obscure pièce de théâtre qui n’a jamais été représentée mais seulement rachetée pour son exotisme), si on essaye de l'étudier plus en profondeur, on se rend vite compte qu’il comporte pourtant son lot de lieux communs les plus éculés aussi bien dans les situations que dans la caractérisation des personnages. C’est donc bien une sorte de miracle qui a eu lieu, le résultat d’une alchimie parfaite entre l’élégance d’une mise en scène, la perfection technique du studio Warner de l’époque, et une interprétation prodigieuse de tous les acteurs, seconds rôles compris, les furtives apparitions de Sidney Greenstreet et Peter Lorre étant par exemple inoubliables. Curtiz, par sa mise en scène fluide, feutrée, concise, élégante, sa parfaite direction d’acteurs, passe au travers des ficelles grossières avec un détachement serein et une conviction certaine qui transforment ce qui aurait pu être un mauvais mélo en une sublime histoire d’amour en même temps que la célébration des sentiments nobles et de valeurs patriotiques nécessaires pour remonter le moral du public alors que les USA étaient entrés jusqu’au cou dans la Seconde Guerre mondiale depuis une année.
Mais le topic est un doublon
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... casablanca
Il s’agit avant tout d’un film de propagande, d’une œuvre de circonstance en faveur de l’interventionnisme militaire et politique des Etats-Unis dans le conflit mondial. Mais, s’il n’avait été que ça, pensez vous sérieusement qu’il aurait pu traverser toutes ces années sans prendre la moindre ride et sans entamer le potentiel d’amour et de fascination qu’il véhicule avec toujours autant de ferveur qu’il y a 60 ans chez toutes les générations confondues ? Casablanca, c’est un tournage chaotique qui a donné naissance à une œuvre attachante, entêtante, romantique et passionnée, défiant toute analyse, Curtiz fonçant tête baissée à travers les clichés et trouvant encore le moyen d’en ressortir grandi. En effet, même si le temps n’a pas eu de prise sur ce mélodrame (tiré d’une obscure pièce de théâtre qui n’a jamais été représentée mais seulement rachetée pour son exotisme), si on essaye de l'étudier plus en profondeur, on se rend vite compte qu’il comporte pourtant son lot de lieux communs les plus éculés aussi bien dans les situations que dans la caractérisation des personnages. C’est donc bien une sorte de miracle qui a eu lieu, le résultat d’une alchimie parfaite entre l’élégance d’une mise en scène, la perfection technique du studio Warner de l’époque, et une interprétation prodigieuse de tous les acteurs, seconds rôles compris, les furtives apparitions de Sidney Greenstreet et Peter Lorre étant par exemple inoubliables. Curtiz, par sa mise en scène fluide, feutrée, concise, élégante, sa parfaite direction d’acteurs, passe au travers des ficelles grossières avec un détachement serein et une conviction certaine qui transforment ce qui aurait pu être un mauvais mélo en une sublime histoire d’amour en même temps que la célébration des sentiments nobles et de valeurs patriotiques nécessaires pour remonter le moral du public alors que les USA étaient entrés jusqu’au cou dans la Seconde Guerre mondiale depuis une année.
Mais le topic est un doublon
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