La saga de La Planète des Singes (1968-2017)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Accessoiriste
- Messages : 1688
- Inscription : 10 févr. 09, 21:30
- Localisation : Bordeaux
- Contact :
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Dawn of the Planet of the Apes, Matt Reeves(2014)
Genre : La prouesse technique vidée d’intelligence
Après un joli succès du reboot de la franchise, la Fox décide de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Rise of the Planet of the Apes était clairement une rampe de lancement pour des films futurs. C’est maintenant à Matt Reeves que l’on confie le projet d’une suite des origines et qui se terminait sur une pandémie virale.
Matt Reeves est le réalisateur de Cloverfield et d’un remake américain de Morse. Je crois savoir que le cinéaste a une bonne réputation auprès des cinéphiles (n’ayant vu aucun de ses deux films).
Le film se déroule 10 ans après l’expansion du virus simien. Celui-ci a décimé une partie de l’Humanité et mis la civilisation dans le chaos. Parallèlement, dans la forêt, César est devenu le leader et a organisé sa société de singes qui vit en apparente harmonie. Cependant, des hommes survivants vont nouer contact avec eux pour pouvoir réparer un barrage nécessaire à rétablir le courant dans la ville de San Francisco. Malcolm (Jason Clarke) se charge de mettre en place une relation de confiance avec César (Andy Serkis), tandis qu’il demande 3 jours à son ami Dreyfus (Gary Oldman) pour réussir sinon les humains attaqueront les singes. César a comme bras droit Koba (Toby Kebbell) qui voue une haine féroce envers les humains et va faire vaciller la structure de la famille créée par son chef.
Le premier opus retraçait clairement la création et la montée en puissance du personnage de César. Ce nouveau volet expose l’idéal révolutionnaire de César et le met aussi à l’épreuve face à la réalité. Il est évident qu’il s’agit d’un remake de La Bataille de la Planète des Singes.
Sur le plan technique, les critiques que l’on pouvait exposer sur le premier opus sont ici balayées. En effet, la motion capture permet de créer un niveau de photo-réalisme des singes impressionnant et faire disparaître ce regard humanisé à l’extrême. Il est certain que le choix de tourner en extérieur sur l’île de Vancouver assure une plus grande crédibilité à ses singes numériques. Même si César est celui sur lequel est mis le plus l’accent, l’équipe de technicien arrive à donner à chaque singe sa singularité.
Le début du film reste le sommet du long-métrage. Dans les 20 premières minutes, Reeves étudie cette nouvelle société simienne communiquant par langage des signes. Elle y explore les rapports de domination et les valeurs comme celle de l’interdiction de tuer un autre congénère. César est présenté durant tout le film comme un leader sage, pacifique et charismatique. D’ailleurs, le scénario emploiera des recettes shakespeariennes dans son intrigue faisant du bras droit la cause de la chute de ce nouveau monde. A partir de la rencontre des humains, le scénario va progressivement se banaliser et rentrer dans le rang des blockbusters. La campagne marketing mettait en avant le fait que ce second volet allait se démarquer de son prédécesseur de part ses décors, ses prouesses techniques mais les scénaristes sont les mêmes…
Ce Dawn of the Planet of the Apes souffre encore (même si mieux cachées) de faiblesses scénaristiques à l’image du premier opus. A savoir, l’écriture des humains est encore bâclée. Le personnage de Malcolm manque clairement de charisme et reste unidimensionnel dans sa perception des événements. Le personnage de Dreyfus plus contrasté a cinq minutes d’écran. Il est quand même incroyable de choisir Gary Oldman pour le faire jouer rien du tout… On peut me répondre que le film veut mettre l’accent sur les singes.Mais la métaphore que constitue la saga ne fonctionne que si les deux civilisations s’entrecroisent et s’observent l’une à l’autre. Ici, il n’en est rien, les hommes sont spectateurs de leurs propres bêtises. Alors que Koba investit la ville de San Francisco par deux fois, aucun humain n’en réfère à ses supérieurs. Une fois de plus, des gros ficelles scénaristiques sont employées pour conduire le récit comme l’ont décidé les scénaristes.
Le personnage le plus travaillé est clairement César à la fois leader charismatique, sage garant des valeurs mais aussi guerrier de premier ordre. Il remplace donc la figure de ses héros titulaires que l’on côtoie dans tous les blockbusters se battant pour une conception « juste » de la vie .
D’ailleurs, le film véhicule (sous ses attraits techniques) une vieille morale rance qu’on aurait pensé ne pas trouver dans un Planet of the Apes, à savoir la mise en avant systématique des valeurs familiales . Celles-ci sont prônées par le groupement de survivants en particulier Malcolm et Ellie mais aussi par César comme le bouclier aux temps difficiles. Dans le final, César dit clairement à Malcolm de mettre à l’abri sa famille comme il va défendre la sienne. De la même façon, César exclut Koba de la société simienne de la façon la plus brutale possible niant toute altérité. Ce constat peut être intéressant car elle montre clairement que la société des singes n’est pas supérieure à celle des hommes. C’est par elle que la guerre se déploie. Cela reste un constat d’échec pour César mais il reste à savoir ce que cela donnera pour le troisième volet.
Koba est traité de façon binaire et jamais il ne peut justifier son choix de faire tomber un autre chef pour le bien de la communité. On note une fois de plus que le film prône le culte du chef (vieille valeur des films américains à grand spectacle) alors que la société simienne décrite dans le film original montrait des castes dont chacune avait un rôle… Il n’y avait pas de chef tout puissant. D’ailleurs, ici César est réduit à un père qui n’arrive pas à gérer son fils. En soi, une civilisation naissante est ramenée à une famille dans son fonctionnement et son mode de gestion.
De plus, le choix d’une narration lente (à la différence de beaucoup de blockbusters) fait de ce second volet une espèce d’entre deux avant le vrai choc de civilisations. On sent les scénaristes d’ailleurs un peu coincés par la situation qu’ils ont crée. En effet, un élément extérieur (l’arrivée des hommes du nord) devra permettre de relancer les bases du troisième film. Ainsi les potentielles questions sociologiques qu’aurait pu poser la situation sont éludées tout en nous disant qu’on verra (peut -être) cela dans la suite…
A mes yeux, on n’arrive au constat que ce Dawn of the Planet of the Apes n’est pas la réelle confrontation entre les hommes et les singes mais plus des singes entre eux. On peut regretter ce parti pris qui ne permet pas au récit de trouver son sens de l’épique et sa force métaphorique.
En clair, le film permet du spectacle tout en faisant exister César mais ne nous met jamais en face de questions sociologiques ou philosophiques comme le faisait la saga précédente.
Reeves emballe tout cela avec un soin appliqué mais sans réelle génie, en particulier les séquences d’action qui restent assez conventionnelles. Mais en l’état, ça reste du bon boulot. La bande originale de Giacchino manque aussi de souffle. Il nous avait habitué à plus épique comme la musique de Star Trek.
En somme, il faudrait faire la fine bouche pour balayer d’un revers de main ce film qui reste atypique et supérieur à la médiocrité ambiante que nous sert Hollywood. Mais, en l’état, le long-métrage de Reeves reste un long prologue à une vraie confrontation entre les deux espèces et ne questionne jamais le spectateur qui ne doit être ébahi que par la motion capture.
Genre : La prouesse technique vidée d’intelligence
Après un joli succès du reboot de la franchise, la Fox décide de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Rise of the Planet of the Apes était clairement une rampe de lancement pour des films futurs. C’est maintenant à Matt Reeves que l’on confie le projet d’une suite des origines et qui se terminait sur une pandémie virale.
Matt Reeves est le réalisateur de Cloverfield et d’un remake américain de Morse. Je crois savoir que le cinéaste a une bonne réputation auprès des cinéphiles (n’ayant vu aucun de ses deux films).
Le film se déroule 10 ans après l’expansion du virus simien. Celui-ci a décimé une partie de l’Humanité et mis la civilisation dans le chaos. Parallèlement, dans la forêt, César est devenu le leader et a organisé sa société de singes qui vit en apparente harmonie. Cependant, des hommes survivants vont nouer contact avec eux pour pouvoir réparer un barrage nécessaire à rétablir le courant dans la ville de San Francisco. Malcolm (Jason Clarke) se charge de mettre en place une relation de confiance avec César (Andy Serkis), tandis qu’il demande 3 jours à son ami Dreyfus (Gary Oldman) pour réussir sinon les humains attaqueront les singes. César a comme bras droit Koba (Toby Kebbell) qui voue une haine féroce envers les humains et va faire vaciller la structure de la famille créée par son chef.
Le premier opus retraçait clairement la création et la montée en puissance du personnage de César. Ce nouveau volet expose l’idéal révolutionnaire de César et le met aussi à l’épreuve face à la réalité. Il est évident qu’il s’agit d’un remake de La Bataille de la Planète des Singes.
Sur le plan technique, les critiques que l’on pouvait exposer sur le premier opus sont ici balayées. En effet, la motion capture permet de créer un niveau de photo-réalisme des singes impressionnant et faire disparaître ce regard humanisé à l’extrême. Il est certain que le choix de tourner en extérieur sur l’île de Vancouver assure une plus grande crédibilité à ses singes numériques. Même si César est celui sur lequel est mis le plus l’accent, l’équipe de technicien arrive à donner à chaque singe sa singularité.
Le début du film reste le sommet du long-métrage. Dans les 20 premières minutes, Reeves étudie cette nouvelle société simienne communiquant par langage des signes. Elle y explore les rapports de domination et les valeurs comme celle de l’interdiction de tuer un autre congénère. César est présenté durant tout le film comme un leader sage, pacifique et charismatique. D’ailleurs, le scénario emploiera des recettes shakespeariennes dans son intrigue faisant du bras droit la cause de la chute de ce nouveau monde. A partir de la rencontre des humains, le scénario va progressivement se banaliser et rentrer dans le rang des blockbusters. La campagne marketing mettait en avant le fait que ce second volet allait se démarquer de son prédécesseur de part ses décors, ses prouesses techniques mais les scénaristes sont les mêmes…
Ce Dawn of the Planet of the Apes souffre encore (même si mieux cachées) de faiblesses scénaristiques à l’image du premier opus. A savoir, l’écriture des humains est encore bâclée. Le personnage de Malcolm manque clairement de charisme et reste unidimensionnel dans sa perception des événements. Le personnage de Dreyfus plus contrasté a cinq minutes d’écran. Il est quand même incroyable de choisir Gary Oldman pour le faire jouer rien du tout… On peut me répondre que le film veut mettre l’accent sur les singes.Mais la métaphore que constitue la saga ne fonctionne que si les deux civilisations s’entrecroisent et s’observent l’une à l’autre. Ici, il n’en est rien, les hommes sont spectateurs de leurs propres bêtises. Alors que Koba investit la ville de San Francisco par deux fois, aucun humain n’en réfère à ses supérieurs. Une fois de plus, des gros ficelles scénaristiques sont employées pour conduire le récit comme l’ont décidé les scénaristes.
Le personnage le plus travaillé est clairement César à la fois leader charismatique, sage garant des valeurs mais aussi guerrier de premier ordre. Il remplace donc la figure de ses héros titulaires que l’on côtoie dans tous les blockbusters se battant pour une conception « juste » de la vie .
D’ailleurs, le film véhicule (sous ses attraits techniques) une vieille morale rance qu’on aurait pensé ne pas trouver dans un Planet of the Apes, à savoir la mise en avant systématique des valeurs familiales . Celles-ci sont prônées par le groupement de survivants en particulier Malcolm et Ellie mais aussi par César comme le bouclier aux temps difficiles. Dans le final, César dit clairement à Malcolm de mettre à l’abri sa famille comme il va défendre la sienne. De la même façon, César exclut Koba de la société simienne de la façon la plus brutale possible niant toute altérité. Ce constat peut être intéressant car elle montre clairement que la société des singes n’est pas supérieure à celle des hommes. C’est par elle que la guerre se déploie. Cela reste un constat d’échec pour César mais il reste à savoir ce que cela donnera pour le troisième volet.
Koba est traité de façon binaire et jamais il ne peut justifier son choix de faire tomber un autre chef pour le bien de la communité. On note une fois de plus que le film prône le culte du chef (vieille valeur des films américains à grand spectacle) alors que la société simienne décrite dans le film original montrait des castes dont chacune avait un rôle… Il n’y avait pas de chef tout puissant. D’ailleurs, ici César est réduit à un père qui n’arrive pas à gérer son fils. En soi, une civilisation naissante est ramenée à une famille dans son fonctionnement et son mode de gestion.
De plus, le choix d’une narration lente (à la différence de beaucoup de blockbusters) fait de ce second volet une espèce d’entre deux avant le vrai choc de civilisations. On sent les scénaristes d’ailleurs un peu coincés par la situation qu’ils ont crée. En effet, un élément extérieur (l’arrivée des hommes du nord) devra permettre de relancer les bases du troisième film. Ainsi les potentielles questions sociologiques qu’aurait pu poser la situation sont éludées tout en nous disant qu’on verra (peut -être) cela dans la suite…
A mes yeux, on n’arrive au constat que ce Dawn of the Planet of the Apes n’est pas la réelle confrontation entre les hommes et les singes mais plus des singes entre eux. On peut regretter ce parti pris qui ne permet pas au récit de trouver son sens de l’épique et sa force métaphorique.
En clair, le film permet du spectacle tout en faisant exister César mais ne nous met jamais en face de questions sociologiques ou philosophiques comme le faisait la saga précédente.
Reeves emballe tout cela avec un soin appliqué mais sans réelle génie, en particulier les séquences d’action qui restent assez conventionnelles. Mais en l’état, ça reste du bon boulot. La bande originale de Giacchino manque aussi de souffle. Il nous avait habitué à plus épique comme la musique de Star Trek.
En somme, il faudrait faire la fine bouche pour balayer d’un revers de main ce film qui reste atypique et supérieur à la médiocrité ambiante que nous sert Hollywood. Mais, en l’état, le long-métrage de Reeves reste un long prologue à une vraie confrontation entre les deux espèces et ne questionne jamais le spectateur qui ne doit être ébahi que par la motion capture.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99641
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Le premier volet ressort en salles grâce à Swashbuckler Films.
- hansolo
- Howard Hughes
- Messages : 16092
- Inscription : 7 avr. 05, 11:08
- Localisation : In a carbonite block
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Sauf erreur, la fin du film de Burton n'est pas une tentative de poser les jalons d'une hypothétique suite mais simplement une référence au roman de Pierre Boulle.semmelweis a écrit : Après des critiques calamiteuses, l’opus de Burton ne donnera pas de suite comme il était prévu (en tout cas si on se fie à la fin moisie de ce volet).
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99641
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Début d'un nouveau feuilleton classik en 8 épisodes retraçant toute la saga de la franchise y compris la série TV. C'est Elia Farès qui nous raconte tout ça et on débute par le célèbre film de Franklin J. Schaffner.
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54841
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Premier réflexe : Ctrl + F "Jerry Goldsmith"
Complètement. Entre l'utilisation de cuillères, de poêles, de pots, et les cuivres qui soufflaient dans leurs instruments à l'envers, je crois que dans le genre Goldsmith n'a jamais fait mieux.Elia Farès a écrit :une musique parfaitement avant-gardiste, faite de dissonances et de sons aux origines indéterminables.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- hansolo
- Howard Hughes
- Messages : 16092
- Inscription : 7 avr. 05, 11:08
- Localisation : In a carbonite block
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Merci à Elia Farès pour cet article fouillé et passionnant!
Même si les suites ont parfois eu quelques idées intéressantes et qu'elles ont souvent été distraillantes, dans les grandes lignes les éléments primordiaux étaient présents et expliqués dans le 1er opus.
Comme l'avait prévu Charlton Heston, les suites se sont surtout révélés de simples "Apes Tales" sans ajouter grand chose au matériau de base.
Même si les suites ont parfois eu quelques idées intéressantes et qu'elles ont souvent été distraillantes, dans les grandes lignes les éléments primordiaux étaient présents et expliqués dans le 1er opus.
Comme l'avait prévu Charlton Heston, les suites se sont surtout révélés de simples "Apes Tales" sans ajouter grand chose au matériau de base.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- gnome
- Iiiiiiil est des nôôôôtres
- Messages : 20869
- Inscription : 26 déc. 04, 18:31
- Localisation : sleeping in the midday sun...
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Le final du 2 reste couillu !hansolo a écrit :Merci à Elia Farès pour cet article fouillé et passionnant!
Même si les suites ont parfois eu quelques idées intéressantes et qu'elles ont souvent été distraillantes, dans les grandes lignes les éléments primordiaux étaient présents et expliqués dans le 1er opus.
Comme l'avait prévu Charlton Heston, les suites se sont surtout révélés de simples "Apes Tales" sans ajouter grand chose au matériau de base.
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54841
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Et tout le 4 est sacrément violent et revendicatif (mon 2ème préféré de la 1ère saga).
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52282
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Et de chasse d'eau.Ratatouille a écrit :Premier réflexe : Ctrl + F "Jerry Goldsmith"Complètement. Entre l'utilisation de cuillères, de poêles, de pots, et les cuivres qui soufflaient dans leurs instruments à l'envers, je crois que dans le genre Goldsmith n'a jamais fait mieux.Elia Farès a écrit :une musique parfaitement avant-gardiste, faite de dissonances et de sons aux origines indéterminables.
- harry
- Je râle donc je suis
- Messages : 2815
- Inscription : 1 févr. 06, 19:26
- Localisation : Sub-espace, en priant tout les jours pour l'arrivee de l'apocalypse Spielbergo-Lucasienne.
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Excellent article sur le classique (et 1er volet de la "trilogie de l'Apocalypse de Heston"; les deux autres etants Soylent Green et The Omega Man)hansolo a écrit :Merci à Elia Farès pour cet article fouillé et passionnant!
Même si les suites ont parfois eu quelques idées intéressantes et qu'elles ont souvent été distraillantes, dans les grandes lignes les éléments primordiaux étaient présents et expliqués dans le 1er opus.
Comme l'avait prévu Charlton Heston, les suites se sont surtout révélés de simples "Apes Tales" sans ajouter grand chose au matériau de base.
Les suites ont perdu en impact plus leur nombre augmentait mais il y avait eu quand meme quelques moments forts (le final de "Beneath...", la traque de "Escape...", la revolte de "Conquest...")
et une idee plutot bien trouve pour l'epoque:
- Spoiler (cliquez pour afficher)
-
- David O. Selznick
- Messages : 14811
- Inscription : 13 août 03, 12:52
- Localisation : Hong Kong, California
- Contact :
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Merci ! (c'est Elias...)
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54841
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: La saga de La Planète des Singes (1968 - 2014)
Faut dire que plus il y avait de suites, moins il y avait de budget. D'où l'aspect mega cheap de Battle (que j'aime bien malgré tout).harry a écrit :Les suites ont perdu en impact plus leur nombre augmentait mais il y avait eu quand meme quelques moments forts (le final de "Beneath...", la traque de "Escape...", la revolte de "Conquest...")
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99641
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: La saga de La Planète des Singes (1968-2014)
Notre feuilleton hebdomadaire se poursuit, toujours sous la plume de Elias Farès avec Le Secret de la planète des singes de Ted Post avec également le test du coffret Blu-ray mis à jour par Ronny Chester.
- hansolo
- Howard Hughes
- Messages : 16092
- Inscription : 7 avr. 05, 11:08
- Localisation : In a carbonite block
Re: La saga de La Planète des Singes (1968-2014)
Belle analyse même si j'ai aujourd'hui tendance à réévaluer le film de Post malgré le ton un peu trop appuyé par rapport au 1er opus (la manifestation de Singes est effarante).
De belles idées et une fin audacieuse.
Je me suis demandé en revanche comment les spectateurs en salles ont pu supporter le "son" télépathique littéralement assourdissant ! (Procédé ridicule en plus d'être pénible)
De belles idées et une fin audacieuse.
Je me suis demandé en revanche comment les spectateurs en salles ont pu supporter le "son" télépathique littéralement assourdissant ! (Procédé ridicule en plus d'être pénible)
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 54841
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
Re: La saga de La Planète des Singes (1968-2014)
Les 2 gros problèmes du film selon moi :
- James Franciscus et son charisme de Charlton Heston du pauvre
- la cheaperie totale du production design et les masques en plastique des singes figurants qui commencent sérieusement à se voir
Mais j'aime bien cet opus pour son nihilisme total et la "révélation" du vrai visage des mutants.
- James Franciscus et son charisme de Charlton Heston du pauvre
- la cheaperie totale du production design et les masques en plastique des singes figurants qui commencent sérieusement à se voir
Mais j'aime bien cet opus pour son nihilisme total et la "révélation" du vrai visage des mutants.