Faudrait que je me décide à appeler René Chateau moi !phibes a écrit :effectivement il est bien question du film de grangier , dialogue de audiard , avec gabin darrieux , et c'est bien un film de putes .
j'attend ça avec impatience . mais la poste merde en ce moment sur 7 dvd expédié de trois compagnies différentes rien !
Les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
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Re:
Film découvert sur Arte et d'accord avec cet avis. C'est vrai que le film est un peu plombé par le couple Montand / Nattier même si la plus mauvaise scène est celle du début entre Montand et Sylvia Bataille. Mais reste quand même beaucoup de choses : un scénario et des dialogues remarquables de Prévert, le travail de Trauner (notamment l'atelier), Saturnin Fabre, aussi quelques grandes scènes qui doivent beaucoup au cinéma muet (Montand et les infirmières, la dernière scène de Reggiani) et évidemmenment à la poésie de Prévert (la chatte de l'atelier qui "ronronne pour imiter le bruit du poele", le génial personnage du Destin...).sundance_matt a écrit :Dernière collaboration entre Carné et Prévert. J'attendais un film mineur. S'il n'a pas l'excellence d'autres films de Carné, celui-ci m'a tout de même passionné et à par quelques petits points négatifs, je n'ai absolument pas été déçu, que du contraire.
Il y a une certaine magie "prévertienne" dans ce film qui s'il n'est pas entièrement réussi vaut clairement la vision.
Les décors de Trauner sont comme d'habitude de toute beauté (reconstruire une station de métro en studio, il faut le faire tout de même) et les dialogues révèlent quelques perles.
Et puis il y ce personnage du Destin, d'une rare poésie et joué par un Vilar parfait. Ah justement les acteurs... si les second rôles sont excellents (Saturnin Fabre, Reggiani, Brasseur, Carette...) avoir confié les deux rôles principaux à ces débutants qu'étaient Montand et Nattier, ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire.
Montand est vraiment loin de ce qu'il sera ensuite (même son phrasé est encore hésitant... l'Italie n'est pas loin). Quant à Nathalie Nattier, elle joue du sous-Dietrich (le rôle était au départ prévu pour Marlène, celui de Montand devait revenir Gabin). Un couple vraiment peu convaincant.
Il n'empêche, j'ai beaucoup aimé ce film.
Malgré ses faiblesses, c'est évidemment un très beau film à voir. 7.5/10
Dernière modification par Jihl le 10 déc. 09, 21:30, modifié 1 fois.
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Re: les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
C'est un beau film, qui a subi d'étranges réactions à son époque, comme si ce dernier était décalé dans son époque alors qu'il assure une jolie continuité avec les oeuvres majeures précédentes de Marcel Carné.
Je suis content qu'il soit réévalué discrètement au fur et à mesure des années.
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Re: les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
Revu sur Arte il y a deux trois jours... Et ça m'a rappelé pourquoi je ne l'avais pas acheté en dvd (trop de problèmes de définition). Dommage.
Incidemment, quand j'étais au lycée, on avait été le voir avec un prof. Je ne sais plus lequel (la prof d'Histoire peut-être ou le prof de Français). A l'époque, ça m'avait vaguement saoulé et j'y avais d'abord vu un film à l'image abîmée et pas bien nette.
Les années ayant passé, j'ai fini par comprendre pourquoi on nous l'avait fait voir. C'est bête : on passe vraiment à côté d'un tas de trucs quand on a 16 / 17 ans.
Cette année-là, on avait dû voir Amarcord et Le tambour.
Incidemment, quand j'étais au lycée, on avait été le voir avec un prof. Je ne sais plus lequel (la prof d'Histoire peut-être ou le prof de Français). A l'époque, ça m'avait vaguement saoulé et j'y avais d'abord vu un film à l'image abîmée et pas bien nette.
Les années ayant passé, j'ai fini par comprendre pourquoi on nous l'avait fait voir. C'est bête : on passe vraiment à côté d'un tas de trucs quand on a 16 / 17 ans.
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Re: Les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
Rediff sur Arte demain 30/12 à 0h45.
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Re: Les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
Je viens de revoir LES PORTES DE LA NUIT qui est probablement le Carné que j'ai le plus vu (oh pas beaucoup, juste 3 ou 4 fois). Car Marcel Carné est un réalisateur dont les films m'ont marqué finalement assez tôt dans une cinéphilie qui s'est mise au cinéma français plutôt sur le tard.
Et de ces PORTES DE LA NUIT, j'en gardais un souvenir un peu flou mais bien meilleur. Car, ce soir, je me suis rendu compte de ses faiblesses, notamment narratives, qui m'ont un peu dépassioné du film. C'est bien dommage car la première demi-heure est vraiment captivante avec cette mise en place socio-historique brillante, avec ces personnages populaires et cette peinture d'un quartier tout juste sorti de la guerre: les précaires, ceux qui bricolent pour manger, et les traitres profiteurs, avares et secs. La magie de Prévert (car il s'agit bien de magie, comme un forumeur l'a souligné) y apporte le rêve, l'évasion et l'espoir sans ignorer un aspect noir très fort, tant dans certaines personnalités qu'avec l'idée des destinées implacables. Les notions "fantastiques" et mystérieuses apportent beaucoup au savant mélange de drame noir déjà en place. Et, si le film commence à perdre en rythme dès l'apparition de "Malou", à peu près, on peut aisément profiter des savoureux dialogues du poète qui compensent des faiblesses peu à peu ressenties par le spectateur. Dommage, ainsi, d'avoir un peu perdu l'élan initial de l'histoire en s'engageant vers une sous-intrigue à l'efficacité plus lâche, mais heureusement pas sans intérêt.
Je suis quand même toujours très admiratif du travail de Carné, autant visuel que narratif, et notamment dans la façon dont il place dans le film les éléments de l'histoire qui apparaitront cruciaux, plus tard, bien que Prévert y soit probablement beaucoup pour quelque chose. Par exemple: le train ou l'environnement des quais, d'abord un décor lointain et furtif mais finalement toujours présent, en background, jusqu'à intervenir directement dans l'action.
Et j'aime beaucoup le casting, dont on peut reconnaitre certaines figures plus ou moins connues du cinéma français de l'époque (ce qui réjouit le spectateur que je suis, extrêmement charmé par le style de ces films, à cette époque). Par exemple, j'ai été très heureux de revoir Carette qui bénéficie, dans la première partie, de quelques monologues hauts en couleurs. D'ailleurs on peut remarquer que tous les personnages, ou presque, ont droit à un moment donné à leur monologue et à des répliques travaillées, très écrites, savoureuses.
Et je suis comme vous très mitigé concernant Montand, parfois juste mais trop souvent maladroit. Et, concernant Reggiani, j'ai été étonné de lui trouver une certaine ressemblance avec Clovis Cornillac. Il y a probablement une question de physique mais je me demande aussi si sa voix, son rire, son jeu n'y sont pas pour quelque chose.
Et de ces PORTES DE LA NUIT, j'en gardais un souvenir un peu flou mais bien meilleur. Car, ce soir, je me suis rendu compte de ses faiblesses, notamment narratives, qui m'ont un peu dépassioné du film. C'est bien dommage car la première demi-heure est vraiment captivante avec cette mise en place socio-historique brillante, avec ces personnages populaires et cette peinture d'un quartier tout juste sorti de la guerre: les précaires, ceux qui bricolent pour manger, et les traitres profiteurs, avares et secs. La magie de Prévert (car il s'agit bien de magie, comme un forumeur l'a souligné) y apporte le rêve, l'évasion et l'espoir sans ignorer un aspect noir très fort, tant dans certaines personnalités qu'avec l'idée des destinées implacables. Les notions "fantastiques" et mystérieuses apportent beaucoup au savant mélange de drame noir déjà en place. Et, si le film commence à perdre en rythme dès l'apparition de "Malou", à peu près, on peut aisément profiter des savoureux dialogues du poète qui compensent des faiblesses peu à peu ressenties par le spectateur. Dommage, ainsi, d'avoir un peu perdu l'élan initial de l'histoire en s'engageant vers une sous-intrigue à l'efficacité plus lâche, mais heureusement pas sans intérêt.
Je suis quand même toujours très admiratif du travail de Carné, autant visuel que narratif, et notamment dans la façon dont il place dans le film les éléments de l'histoire qui apparaitront cruciaux, plus tard, bien que Prévert y soit probablement beaucoup pour quelque chose. Par exemple: le train ou l'environnement des quais, d'abord un décor lointain et furtif mais finalement toujours présent, en background, jusqu'à intervenir directement dans l'action.
Et j'aime beaucoup le casting, dont on peut reconnaitre certaines figures plus ou moins connues du cinéma français de l'époque (ce qui réjouit le spectateur que je suis, extrêmement charmé par le style de ces films, à cette époque). Par exemple, j'ai été très heureux de revoir Carette qui bénéficie, dans la première partie, de quelques monologues hauts en couleurs. D'ailleurs on peut remarquer que tous les personnages, ou presque, ont droit à un moment donné à leur monologue et à des répliques travaillées, très écrites, savoureuses.
Et je suis comme vous très mitigé concernant Montand, parfois juste mais trop souvent maladroit. Et, concernant Reggiani, j'ai été étonné de lui trouver une certaine ressemblance avec Clovis Cornillac. Il y a probablement une question de physique mais je me demande aussi si sa voix, son rire, son jeu n'y sont pas pour quelque chose.
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Re: Les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
Très beau film du duo Carné/Prévert qui semble réévalué progressivement malgré ses défauts.
Merci d'avoir évoqué Carette, qui ici surclasse l'ensemble de cette distribution pourtant excellente.
On ne cessera jamais de rêver en pensant à ce que le film aurait pu être avec le couple Gabin/Diétrich... Même s'il me faut reconnaître que Montand ne me déplaît pas complètement dans ce rôle.
Vivement Les visiteurs du soir !
Merci d'avoir évoqué Carette, qui ici surclasse l'ensemble de cette distribution pourtant excellente.
On ne cessera jamais de rêver en pensant à ce que le film aurait pu être avec le couple Gabin/Diétrich... Même s'il me faut reconnaître que Montand ne me déplaît pas complètement dans ce rôle.
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Re: Notez les films naphtas : Août 2010
Les Portes de la Nuit de Marcel Carné (1946)
À la fin de la Seconde Guerre mondiale et le temps d’une nuit parisienne, le Destin orchestre l’aventure amoureuse et tragique entre le jeune résistant Diego et la belle Malou (mal) mariée à un collaborateur.
Dernière collaboration des maître du "réalisme poétique" Carné/Prévert dont l'echec relatif scellera la séparation artistique. La grande force de leurs succès de l'époque, c'était cette capacité à croiser un récit social et engagé (même s'il s'en défendaient parfois pour éviter les problèmes) avec une dimension romantique, fantastique et poétique qui s'équilibrait entre le scénario et les dialogues de Prévert et la mise en scène inspiré de Marcel Carné (et des génie de l'équipe artistique comme le décorateur (Alexandre Trauner). La machine se grippe un peu ici avec un Carné réticent devant le sujet trop polémique qu'il souhaite plus fortement orienté du côté de la poésie et du surnaturel pour en atténuer la portée.
On suit donc au lendemain de la Libération la destinée de plusieurs personnages vivotant dans un Paris encore sous le coup de privations. Chacun représente les facettes d'une certaine manière d'agir durant la guerre, avec les anciens résistants Yves Montand et Raymond Bussières, ceux qui ont collaboré avec l'infâme duo père et fils Serge Reggiani/Saturnin Fabre ou encore les exilés qui reviennent au pays. Un mystérieux clochard joué par Jean Vilar navigue entre ses différents personnages, leur annonçant de sombre présage. Le film fait preuve d'une sacrée audace alors que le ton se fait à la réconciliation et à l'oubli en dénonçant les collaborateur, ceux qui ont traficoté avec les allemands que ce soit commercialement comme le père Sénéchal ou pire en dénonçant comme Serge Reggiani. Le clochard (qui est en fait le destin) tire donc les ficelles pour le meilleur et pour le pire pour démasquer les vieux ennemis ou provoquer un lien amoureux inespéré dans cette France brisée. Le problème est que contrairement au "Visiteurs du Soir" (hormis l'époque médiévale qui diffère c'est celui qui m'est le plus venu à l'esprit) ou "Les Enfants du paradis" les différents thèmes et tonalités voulues manquent de liant entre elles pour diverses raisons. Le casting originellement prévu (Jean Gabin/Marlène Dietrich) auraient élevé l'ensemble mais là Yves Montand est encore trop tendre pour le vécu de son personnage et fait un fade héros romantique, tandis que sa dulcinée Nathalie Nattier est elle carrément transparente. Le surnaturel et la morale se font bien trop sentencieuse avec les envolées mystiques et philosophiques de Jean Vilar et crée un déséquilibre.
Vu le talent des personnes engagée on est cependant loin du grand ratage tout de même. Marcel Carné offre une séquence somptueuse lors de la rencontre entre Diego et Malou, Montand découvrant sa belle comme dans un rêve en la voyant d'abord sur le reflet d'un miroir avec une belle scène de danse dans un chantier. La reconstitution du métro Barbès, l'ambiance nocturne puissante (belle photo de Philippe Agostini) et un final magnifique où Montand (enfin convaincant) s'éloigne totalement brisé tel un spectre. Le film se fait massacrer par la critique à cause de ses défauts évidents mais aussi parce qu'il est encore un peu trop tôt pour évoquer certains sujet qui touchent une partie de la presse qui s'est reconnue... 4/6
À la fin de la Seconde Guerre mondiale et le temps d’une nuit parisienne, le Destin orchestre l’aventure amoureuse et tragique entre le jeune résistant Diego et la belle Malou (mal) mariée à un collaborateur.
Dernière collaboration des maître du "réalisme poétique" Carné/Prévert dont l'echec relatif scellera la séparation artistique. La grande force de leurs succès de l'époque, c'était cette capacité à croiser un récit social et engagé (même s'il s'en défendaient parfois pour éviter les problèmes) avec une dimension romantique, fantastique et poétique qui s'équilibrait entre le scénario et les dialogues de Prévert et la mise en scène inspiré de Marcel Carné (et des génie de l'équipe artistique comme le décorateur (Alexandre Trauner). La machine se grippe un peu ici avec un Carné réticent devant le sujet trop polémique qu'il souhaite plus fortement orienté du côté de la poésie et du surnaturel pour en atténuer la portée.
On suit donc au lendemain de la Libération la destinée de plusieurs personnages vivotant dans un Paris encore sous le coup de privations. Chacun représente les facettes d'une certaine manière d'agir durant la guerre, avec les anciens résistants Yves Montand et Raymond Bussières, ceux qui ont collaboré avec l'infâme duo père et fils Serge Reggiani/Saturnin Fabre ou encore les exilés qui reviennent au pays. Un mystérieux clochard joué par Jean Vilar navigue entre ses différents personnages, leur annonçant de sombre présage. Le film fait preuve d'une sacrée audace alors que le ton se fait à la réconciliation et à l'oubli en dénonçant les collaborateur, ceux qui ont traficoté avec les allemands que ce soit commercialement comme le père Sénéchal ou pire en dénonçant comme Serge Reggiani. Le clochard (qui est en fait le destin) tire donc les ficelles pour le meilleur et pour le pire pour démasquer les vieux ennemis ou provoquer un lien amoureux inespéré dans cette France brisée. Le problème est que contrairement au "Visiteurs du Soir" (hormis l'époque médiévale qui diffère c'est celui qui m'est le plus venu à l'esprit) ou "Les Enfants du paradis" les différents thèmes et tonalités voulues manquent de liant entre elles pour diverses raisons. Le casting originellement prévu (Jean Gabin/Marlène Dietrich) auraient élevé l'ensemble mais là Yves Montand est encore trop tendre pour le vécu de son personnage et fait un fade héros romantique, tandis que sa dulcinée Nathalie Nattier est elle carrément transparente. Le surnaturel et la morale se font bien trop sentencieuse avec les envolées mystiques et philosophiques de Jean Vilar et crée un déséquilibre.
Vu le talent des personnes engagée on est cependant loin du grand ratage tout de même. Marcel Carné offre une séquence somptueuse lors de la rencontre entre Diego et Malou, Montand découvrant sa belle comme dans un rêve en la voyant d'abord sur le reflet d'un miroir avec une belle scène de danse dans un chantier. La reconstitution du métro Barbès, l'ambiance nocturne puissante (belle photo de Philippe Agostini) et un final magnifique où Montand (enfin convaincant) s'éloigne totalement brisé tel un spectre. Le film se fait massacrer par la critique à cause de ses défauts évidents mais aussi parce qu'il est encore un peu trop tôt pour évoquer certains sujet qui touchent une partie de la presse qui s'est reconnue... 4/6
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Re: Les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
Chronique classikienne par Justin Kwedi à l'occasion de la sortie du film en Blu-ray chez Pathé.
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Re: Les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
Heureusement que Dietrich a refusé le rôle. Avec son côté "Grosse Bertha", le réalisme poétique en aurait pris plein les dents. On peut trouver Nathalie Nattier passe-partout, elle cadre mieux avec Saturnin Fabre et Reggiani (du reste, elle a un air de famille avec ce dernier).Jeremy Fox a écrit :Chronique classikienne par Justin Kwedi à l'occasion de la sortie du film en Blu-ray chez Pathé.
Du reste :
Gabin (42 ans) - Dietrich (45 ans) ... les héros étaient fatigués
Montand (25 ans) - Nattier (22 ans) (et Reggiani 24 ans) ... c'est plus "romantique"
Ça, c'était en 2008. Mais le DVD, je l'ai quand même acheté (en 2010). Et là, va falloir que je repasse à la caisse . Mais je vais attendre la sortie en boîtier bleu.Commissaire Juve a écrit :Revu sur Arte il y a deux trois jours... Et ça m'a rappelé pourquoi je ne l'avais pas acheté en dvd (trop de problèmes de définition). Dommage.
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Re: Les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
Commissaire Juve a écrit :Heureusement que Dietrich a refusé le rôle. Avec son côté "Grosse Bertha", le réalisme poétique en aurait pris plein les dents. On peut trouver Nathalie Nattier passe-partout, elle cadre mieux avec Saturnin Fabre et Reggiani (du reste, elle a un air de famille avec ce dernier).Jeremy Fox a écrit :Chronique classikienne par Justin Kwedi à l'occasion de la sortie du film en Blu-ray chez Pathé.
Du reste :
Gabin (42 ans) - Dietrich (45 ans) ... les héros étaient fatigués
Montand (25 ans) - Nattier (22 ans) (et Reggiani 24 ans) ... c'est plus "romantique"
Ça, c'était en 2008. Mais le DVD, je l'ai quand même acheté (en 2010). Et là, va falloir que je repasse à la caisse . Mais je vais attendre la sortie en boîtier bleu.Commissaire Juve a écrit :Revu sur Arte il y a deux trois jours... Et ça m'a rappelé pourquoi je ne l'avais pas acheté en dvd (trop de problèmes de définition). Dommage.
Le blu est passé à 7,50 via la promo fnac du moment. En dépit d'un souvenir assez mitigé du film, c'est l'occasion de se laisser tenter.
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Re: Les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
Ouh là, malheureux ! Mais je l'ai acheté ... le 2 mai dernier... et pour 15 euros !
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Re: Les portes de la nuit (Marcel Carné - 1946)
Eh là, bienheureux ! moi je l'ai acheté ... aujourd'hui 5 octobre... et pour 7,50 euros !