Sterling Hayden (1916-1986)
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Quand la ville dort de Huston, Prince Valiant de Hathaway, l'inoubliable Johnny Guitar de Nicholas Ray, L'ultime razzia et Docteur Folamour de Kubrick, The Godfather de Coppola, Le privé d'Altman ou encore Novecento de Bertolucci sont les plus beaux films et les plus beaux rôles de cet immense acteur, au charisme incroyable.
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Sans oublier l'excellent Crime Wave (Chasse au gang) de De Toth. C'est vrai qu'il avait un charisme incroyable, quelque soit la taille de son rôle, il est souvent inoubliable.
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Un de mes acteurs favoris et je réalise à ma grande honte que je l'ai oublié dans mes réponses au questionnaire Télératruc, la hon-te ! Je corrige ce crime fissa histoire de ne pas faire de vagues .
En dehors de tous les monuments déjà cités où il ne fit pas qu'impressionner par sa seule stature de colosse peu bavard, ça m'a fait mal de le découvrir ces dernières années dans des oeuvres mineures où il n'avait pas grand chose à faire. Comme Je dois tuer (1954), tout petit polar de série B très économique ou le nanar transluminique The final programme (1973).
Heureusement, j'ai aussi découvert assez récemment Terror in a Texas town, prodigieux western (qui ne ressemble à aucun autre si ce n'est à certains Fuller) et qui m'a littéralement laissé sur le Q.
C'est sympa que son autobio sorte. En plus, je parie qu'il l'a vraiment écrite, sans l'aide d'un ghost plus ou moins re-writer. Sous ses aspects brut de décoffrage, Hayden était un amoureux de la littérature (il a même je crois écrit quelques scénarios), rejoignant en cela une autre formidable "gueule" du cinéma de sa génération qui n'était pas qu'une brute épaisse qui débarquait bourré sur les plateaux : Lee Marvin.
Du coup, je ne sais plus si j'ai raconté ici une anecdote perso qui m'avait ravi (si c'est le cas, je suis bon pour Alzheimer) : au début des années 80, j'avais découvert en salle (et aussitôt adoré) Le privé d'Altman et peu de temps après, sur un bord de Seine, j'aperçois en contrebas une silhouette immédiatement familière : Hayden himself, chemise hawaïenne au vent, pantalon informe, énormes sandales aux pieds, casquette de marin et un gros bouquin sous le bras ! Comme si il avait conservé son costume du Privé (ou amené sa tenue habituelle chez Altman) !! Je n'ai pas osé descendre lui serrer la main, bien trop impressionné et puis c'est pas dans ma nature de jouer les fans. Je préfère conserver cette étrange sensation d'être passé au travers d'un écran l'espace de 30 secondes.
Plus tard, j'ai su qu'il avait un temps vécu sur une péniche à Paris. Je ne sais pas si c'est celle qu'il avait baptisée "Mary" ou d'un autre prénom féminin (un détail entendu dans un docu pour Cinéma, Cinémas je crois).
En dehors de tous les monuments déjà cités où il ne fit pas qu'impressionner par sa seule stature de colosse peu bavard, ça m'a fait mal de le découvrir ces dernières années dans des oeuvres mineures où il n'avait pas grand chose à faire. Comme Je dois tuer (1954), tout petit polar de série B très économique ou le nanar transluminique The final programme (1973).
Heureusement, j'ai aussi découvert assez récemment Terror in a Texas town, prodigieux western (qui ne ressemble à aucun autre si ce n'est à certains Fuller) et qui m'a littéralement laissé sur le Q.
C'est sympa que son autobio sorte. En plus, je parie qu'il l'a vraiment écrite, sans l'aide d'un ghost plus ou moins re-writer. Sous ses aspects brut de décoffrage, Hayden était un amoureux de la littérature (il a même je crois écrit quelques scénarios), rejoignant en cela une autre formidable "gueule" du cinéma de sa génération qui n'était pas qu'une brute épaisse qui débarquait bourré sur les plateaux : Lee Marvin.
Du coup, je ne sais plus si j'ai raconté ici une anecdote perso qui m'avait ravi (si c'est le cas, je suis bon pour Alzheimer) : au début des années 80, j'avais découvert en salle (et aussitôt adoré) Le privé d'Altman et peu de temps après, sur un bord de Seine, j'aperçois en contrebas une silhouette immédiatement familière : Hayden himself, chemise hawaïenne au vent, pantalon informe, énormes sandales aux pieds, casquette de marin et un gros bouquin sous le bras ! Comme si il avait conservé son costume du Privé (ou amené sa tenue habituelle chez Altman) !! Je n'ai pas osé descendre lui serrer la main, bien trop impressionné et puis c'est pas dans ma nature de jouer les fans. Je préfère conserver cette étrange sensation d'être passé au travers d'un écran l'espace de 30 secondes.
Plus tard, j'ai su qu'il avait un temps vécu sur une péniche à Paris. Je ne sais pas si c'est celle qu'il avait baptisée "Mary" ou d'un autre prénom féminin (un détail entendu dans un docu pour Cinéma, Cinémas je crois).
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Il a des qualités tout de même, ce n'est pas exceptionnel mais ça se tient.Federico a écrit :Comme Je dois tuer (1954), tout petit polar de série B très économique
Et ça c'est vrai que c'est assez bon, je serais moins enthousiaste, mais c'est vrai que le parallèle avec Fuller est intéressant, et puis la fin et quand même très marquante. Hayden y est mémorable.Federico a écrit : Heureusement, j'ai aussi découvert assez récemment Terror in a Texas town, prodigieux western (qui ne ressemble à aucun autre si ce n'est à certains Fuller) et qui m'a littéralement laissé sur le Q.
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
J'en ai surtout retenu le coup de la table-TV (très) interactive et la légende (?) qui veut que Sinatra aurait tenté d'en interdire la diffusion à la télé à l'époque où il soutenait le candidat Kennedy parce que son rôle de présidenticide faisait un peu tâche sur son CV. Sinon, ça fait plus téléfilm ou épisode de série policière que film de cinéma...Rick Blaine a écrit :Il a des qualités tout de même, ce n'est pas exceptionnel mais ça se tient.Federico a écrit :Comme Je dois tuer (1954), tout petit polar de série B très économique
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Ça c'est assez vrai. Le fan absolu de Sinatra qui est en moi doit me faire surévaluer le film. Quant à la légende, elle semble plutôt vrai, et colle bien avec le personnage de Sinatra. C'est d'ailleurs un film "à légendes" puisque Oswald aurait visionné le film avant de tuer Kennedy. Là c'est plus difficilement vérifiable...Federico a écrit : Sinon, ça fait plus téléfilm ou épisode de série policière que film de cinéma...
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Ah oui, je l'avais oubliée celle-là ! Dans 50 ans, on se posera la question de savoir si Oswald aurait vu le film sur VHS ou en BR . Je préfère ce qu'en ont fait deux réalisateurs allemands avec ce petit court-métrage au titre duchamp-esque qu'Arte a plusieurs fois diffusé : http://2.filmini.org/e/f_la05.htmlRick Blaine a écrit :Ça c'est assez vrai. Le fan absolu de Sinatra qui est en moi doit me faire surévaluer le film. Quant à la légende, elle semble plutôt vrai, et colle bien avec le personnage de Sinatra. C'est d'ailleurs un film "à légendes" puisque Oswald aurait visionné le film avant de tuer Kennedy. Là c'est plus difficilement vérifiable...Federico a écrit : Sinon, ça fait plus téléfilm ou épisode de série policière que film de cinéma...
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Ce qui est incroyable c'est que Sterling Hayden a habité un temps (un an ou deux) à Besançon (là où j'habite). Il vivait sur une péniche accostée sur les rives du Doubs !! Ce devait être au début des années 80. Et je m'en foutais complétement à l'époque, j'ignorais même qui il était !!
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Gentleman Jim a écrit :Intégrale Sterling Hayden sur le programme de Novembre
http://tcmcinema.fr/categories/programmes-jour/
Il n'y a pas beaucoup de films...
LE PRIVÉ
TEN DAYS TO TULARA – 1958
QUAND LA VILLE DORT
5 STEPS TO DANGER – 1957
1900
DR. FOLAMOUR
TERROR IN A TEXAS TOWN – 1958
CRIME OF PASSION – 1957
VALERIE – 1957
BATTLE TAXI – 1955
THE IRON SHERIFF – 1957
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Normal, c'est une intégrale TCM...Supfiction a écrit :Gentleman Jim a écrit :Intégrale Sterling Hayden sur le programme de Novembre
http://tcmcinema.fr/categories/programmes-jour/
Il n'y a pas beaucoup de films...
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
Un très bon acteur, plus profond que son physique d'armoire normande pouvait laisser penser !
En plus de tous les films déjà cités (et bien sûr Quand la ville dort), il était également assez truculent dans Prince Vaillant !
En plus de tous les films déjà cités (et bien sûr Quand la ville dort), il était également assez truculent dans Prince Vaillant !
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Re: Sterling Hayden (1916-1986)
C'est pour le moins incongru de le trouver-là, mais après tout c'est tout le film qui est incongru, à l'image de la perruque de Robert Wagner... Vu en plus en vf (pas le choix). Jante Leigh et Debra Paget sont, elles, bien mises en valeur.Nestor a écrit :il était également assez truculent dans Prince Vaillant !
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