Henri-Georges Clouzot (1907-1977)
Publié : 11 juil. 03, 23:38
EDIT DE LA MODERATION:
N'hésitez pas à consulter les différents topics consacrés au réalisateur
Le corbeau (1943) et ses Chroniques Classik ici et là (édition Criterion)
Quai des orfèvres (1947)
Manon (1949)
Le salaire de la peur (1953)
La vérité (1960)
La prisonnière (1968)
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Les Diaboliques
D'ores et déjà je peux dire que je suis déçu. Malgré des seconds rôles savoureux et irrésistibles (Serrault à ses débuts, le mari despotique, l'inspecteur, le concierge, le vieux professeur), le couple principal est peu convaincant et trop manichéen, avec la femme forte et aux manières masculines (Signoret) et l'autre frêle, maladive, craintive (Clouzot qui joue affreusement mal). Du coup, et même si ce n'ets pas le but du film, aucune émotion n'est distillée et on regarde ça sans vraiment s'inquiéter pour les personnages, à l'inverse de <b>Fenêtre sur cour </b>par exemple. Le film est cependant loin d'être mauvais, avec une mise en scène stylisée et maîtrisée, qui utilise intelligement le motif récurrent de l'eau, un scénario habile, même s'il repose un peu trop sur la fameuse "révélation finale" qui est assez surprenante. Le film se permet pas mal de retournements de situation tout en restant un réaliste et une fluide. CLouzot a aussi bien compris une leçon Hitchockienne : juste avant de tomber sur un problème, il en invente un nouveau pour prendre au dépourvu le spectateur, comme pour le couple retraité qui entend la baignoire lors du "meurtre". De plus, la toute fin est très mystérieuse et confère au film une certaine poésie, une sorte d'onirisme serein. Pas mauvais, mais pas emballé.
4/6
Prochain cap : L'Assassin habite...au 21!
N'hésitez pas à consulter les différents topics consacrés au réalisateur
Le corbeau (1943) et ses Chroniques Classik ici et là (édition Criterion)
Quai des orfèvres (1947)
Manon (1949)
Le salaire de la peur (1953)
La vérité (1960)
La prisonnière (1968)
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Les Diaboliques
D'ores et déjà je peux dire que je suis déçu. Malgré des seconds rôles savoureux et irrésistibles (Serrault à ses débuts, le mari despotique, l'inspecteur, le concierge, le vieux professeur), le couple principal est peu convaincant et trop manichéen, avec la femme forte et aux manières masculines (Signoret) et l'autre frêle, maladive, craintive (Clouzot qui joue affreusement mal). Du coup, et même si ce n'ets pas le but du film, aucune émotion n'est distillée et on regarde ça sans vraiment s'inquiéter pour les personnages, à l'inverse de <b>Fenêtre sur cour </b>par exemple. Le film est cependant loin d'être mauvais, avec une mise en scène stylisée et maîtrisée, qui utilise intelligement le motif récurrent de l'eau, un scénario habile, même s'il repose un peu trop sur la fameuse "révélation finale" qui est assez surprenante. Le film se permet pas mal de retournements de situation tout en restant un réaliste et une fluide. CLouzot a aussi bien compris une leçon Hitchockienne : juste avant de tomber sur un problème, il en invente un nouveau pour prendre au dépourvu le spectateur, comme pour le couple retraité qui entend la baignoire lors du "meurtre". De plus, la toute fin est très mystérieuse et confère au film une certaine poésie, une sorte d'onirisme serein. Pas mauvais, mais pas emballé.
4/6
Prochain cap : L'Assassin habite...au 21!