Le cinéma d'animation
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Le cinéma d'animation
Pas trouvé de topic vraiment approprié alors je me permets.
Je propose qu'il regroupe tous les styles et nationalités de cinéma d'animation, on peut donc ici aussi bien parler de Mad God, Wallace et Gromit que des films Disney/Pixar, du cinéma "d'auteur" genre La Tortue Rouge que du cinéma asiatique évidemment en se limitant au films (pas de séries animées, mais ça mériterait son topic aussi).
Pour ma part ça fait un gros moment que j'attends Unicorn Wars d'Alberto Vasquez qui sort (enfin) le 28 Décembre.
Et sinon j'ai très envie de découvrir le dernier Masaaki Yuasa Inu-Oh sorti en Novembre dernier, si quelqu'un l'a vu qu'il n'hésite pas à faire un retour ici.
Je propose qu'il regroupe tous les styles et nationalités de cinéma d'animation, on peut donc ici aussi bien parler de Mad God, Wallace et Gromit que des films Disney/Pixar, du cinéma "d'auteur" genre La Tortue Rouge que du cinéma asiatique évidemment en se limitant au films (pas de séries animées, mais ça mériterait son topic aussi).
Pour ma part ça fait un gros moment que j'attends Unicorn Wars d'Alberto Vasquez qui sort (enfin) le 28 Décembre.
Et sinon j'ai très envie de découvrir le dernier Masaaki Yuasa Inu-Oh sorti en Novembre dernier, si quelqu'un l'a vu qu'il n'hésite pas à faire un retour ici.
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Re: Le cinéma d'animation
Je me permets
Une note qui me rassure. Je vais essayer d'aller le voir cette semaine.
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Re: Le cinéma d'animation
J'avais adoré les précédents travaux de Vasquez. Hâte de découvrir celui-ci.
Quant à Inu-Oh, c'est une de mes meilleurs découvertes de l'année dernière. On commence en se demandant un peu où ça veut aller, et dès qu'on comprend.... pouffff... Envie de le revoir, tiens.
Quant à Inu-Oh, c'est une de mes meilleurs découvertes de l'année dernière. On commence en se demandant un peu où ça veut aller, et dès qu'on comprend.... pouffff... Envie de le revoir, tiens.
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Re: Le cinéma d'animation
Icare de Carlo Vogele (2022)

Sur l’île de Crète, chaque recoin est un terrain de jeu pour Icare, le fils du grand inventeur Dédale. Lors d'une exploration près du palais de Cnossos, le petit garçon fait une étrange découverte : un enfant à tête de taureau y est enfermé sur l’ordre du roi Minos. En secret de son père, Icare va pourtant se lier d’amitié avec le jeune minotaure nommé Astérion. Mais le destin bascule quand ce dernier est emmené dans un labyrinthe. Icare pourra-t-il sauver son ami et changer le cours d’une histoire écrite par les dieux ?
Carlo Vogele signe une jolie relecture du mythe d'Icare dont il exploite les zones d'ombres (sorti de la péripéties connue et tragique des ailes se brûlant au soleil) pour l'enrichir d'une matière romanesque différente. C'est précisément les figures d'Icare et du minotaure Astérion dont l'amitié enfantine subit tous les conflits intimes et géopolitiques qui forment l'arrière-plan du mythe, que ce soit le conflit entre le roi crétois Minos et les Grecs, ainsi que la maternité contrariée de la reine Pasiphaé ou la relation père/fils tumultueuse entre Icare et Dédales - ces derniers points revisités pour le film. Tout le récit tend à dérouler le mythe originel comme quelque chose d'inéluctable et de subit par les personnages qui aspirent à autre chose. C'est particulièrement touchant concernant le minotaure délesté de ses atours monstrueux et inquiétant pour n'être qu'une créature apeurée et jouet d'enjeux qui la dépasse. Tous les changements visent à donner une profondeur à l'archétype, ce qui correspond également à l'esthétique du film. L'animation se partage en 2D et 3D, la 2D offrant des à-plats puisant leur inspiration dans diverses sources picturales grecques antiques dans les compositions de plan et l'usage des décors, la 3D apportant une modernité avec un design plus bd franco-belge pour les personnages. L'alternance entre un score de musique baroque posant une gravité plus haute et des éléments plus immersif de sons orientaux.
Dès lors tout en emboitant les évènements du mythe avec les libertés de son film, Carlo Vogele leur donne une tonalité différente. La confrontation entre Thésée et Astérion, le sort final d'Ariane ou le fameux vol fatal d'Icare trouvent une portée dramatique qui dévient le sentiment attendu et donnent aux personnage une forme de libre-arbitre par rapports au destin assigné par les Dieux. Le film trouve un vrai équilibre par une accessibilité de ce mythe pour les jeunes et/ou néophyte tout en s'autorisant une gravité, un premier degré assumé (le réalisateur passé par Aardman et Pixar souhait vraiment s'éloigner du ton distancié en vogue dans l'animation grand public actuelle) de surprenants élans de sensualité plus adulte. 4,5/6

Sur l’île de Crète, chaque recoin est un terrain de jeu pour Icare, le fils du grand inventeur Dédale. Lors d'une exploration près du palais de Cnossos, le petit garçon fait une étrange découverte : un enfant à tête de taureau y est enfermé sur l’ordre du roi Minos. En secret de son père, Icare va pourtant se lier d’amitié avec le jeune minotaure nommé Astérion. Mais le destin bascule quand ce dernier est emmené dans un labyrinthe. Icare pourra-t-il sauver son ami et changer le cours d’une histoire écrite par les dieux ?
Carlo Vogele signe une jolie relecture du mythe d'Icare dont il exploite les zones d'ombres (sorti de la péripéties connue et tragique des ailes se brûlant au soleil) pour l'enrichir d'une matière romanesque différente. C'est précisément les figures d'Icare et du minotaure Astérion dont l'amitié enfantine subit tous les conflits intimes et géopolitiques qui forment l'arrière-plan du mythe, que ce soit le conflit entre le roi crétois Minos et les Grecs, ainsi que la maternité contrariée de la reine Pasiphaé ou la relation père/fils tumultueuse entre Icare et Dédales - ces derniers points revisités pour le film. Tout le récit tend à dérouler le mythe originel comme quelque chose d'inéluctable et de subit par les personnages qui aspirent à autre chose. C'est particulièrement touchant concernant le minotaure délesté de ses atours monstrueux et inquiétant pour n'être qu'une créature apeurée et jouet d'enjeux qui la dépasse. Tous les changements visent à donner une profondeur à l'archétype, ce qui correspond également à l'esthétique du film. L'animation se partage en 2D et 3D, la 2D offrant des à-plats puisant leur inspiration dans diverses sources picturales grecques antiques dans les compositions de plan et l'usage des décors, la 3D apportant une modernité avec un design plus bd franco-belge pour les personnages. L'alternance entre un score de musique baroque posant une gravité plus haute et des éléments plus immersif de sons orientaux.
Dès lors tout en emboitant les évènements du mythe avec les libertés de son film, Carlo Vogele leur donne une tonalité différente. La confrontation entre Thésée et Astérion, le sort final d'Ariane ou le fameux vol fatal d'Icare trouvent une portée dramatique qui dévient le sentiment attendu et donnent aux personnage une forme de libre-arbitre par rapports au destin assigné par les Dieux. Le film trouve un vrai équilibre par une accessibilité de ce mythe pour les jeunes et/ou néophyte tout en s'autorisant une gravité, un premier degré assumé (le réalisateur passé par Aardman et Pixar souhait vraiment s'éloigner du ton distancié en vogue dans l'animation grand public actuelle) de surprenants élans de sensualité plus adulte. 4,5/6
- Arn
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Re: Le cinéma d'animation
J'ai découvert Junk Head (Takahide Hori - 2017) dans la semaine, sacré délire. Film de quasiment un seul homme, en stopmotion, dont la réalisation c'est étalé sur 7 ans.
Les influences sont assez nombreuses, on pense à Giger pour le côté organique et paysages de couloirs, à Barker pour le côté dégueulasse des monstres, ou encore au vers des sables de Dune.
Il y a aussi un aspect jeu vidéo très marqué sur certaines séquences d'actions, sur leur mise en scène.
En revanche l'intrigue reste très sommaire et répétitive (à l'image de justement de jeux vidéos où on évolue niveau par niveau, quasi littéralement ici), ne justifiant pas forcément la durée du film, même si en soi c'est bien passé. Les touches d'humour, surtout avec les petits hommes en noirs (qui m'ont rappelé les minions dans une version dark), ont bien aidé.
Édit : merci tchi tcha pour le rapatriement vers le topic du film
Les influences sont assez nombreuses, on pense à Giger pour le côté organique et paysages de couloirs, à Barker pour le côté dégueulasse des monstres, ou encore au vers des sables de Dune.
Il y a aussi un aspect jeu vidéo très marqué sur certaines séquences d'actions, sur leur mise en scène.
En revanche l'intrigue reste très sommaire et répétitive (à l'image de justement de jeux vidéos où on évolue niveau par niveau, quasi littéralement ici), ne justifiant pas forcément la durée du film, même si en soi c'est bien passé. Les touches d'humour, surtout avec les petits hommes en noirs (qui m'ont rappelé les minions dans une version dark), ont bien aidé.
Édit : merci tchi tcha pour le rapatriement vers le topic du film

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Re: Le cinéma d'animation
Pas fan de stop motion,j'ai pourtant trouvé ce film visuellement réussi et j'irai peut-être le voir en salles.Le cinéma d'animation français est le meilleur au monde depuis plusieurs années mais pas assez reconnu à mon goût,même chez nous.
On est très loin de l'hideux et arthritique Pinocchio de Del Toro qui a pourtant coûté bien plus cher!(5,2M vs 35M)
On est très loin de l'hideux et arthritique Pinocchio de Del Toro qui a pourtant coûté bien plus cher!(5,2M vs 35M)
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Re: Le cinéma d'animation
Il paraît que Miraculous serait désormais le plus gros budget de l’histoire du cinema français (80 millions d'euros). Forcément faux comme d’habitude en comptant l’inflation.
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Re: Le cinéma d'animation
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Re: Le cinéma d'animation
C'est Mediawan - ON Kids & Family qui a produit le film d'animation donc je pense que c'est fort possible. C'est à 70% de l'argent privée, et puis Mediawan à maintenant une part de marché grandissante, ça va copuler avec M6, ça va être calibré famille, ça va être génial, et pendant ce temps là, la production de film d'animation pour jeune adulte et adulte à baisser, c'est génial pour les clichés.
- Papus
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Re: Le cinéma d'animation
Hype hype hype hourra!!
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Re: Le cinéma d'animation
Comment dire... Onimusha sera une série animée.
- shubby
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Re: Le cinéma d'animation
- Papus
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Re: Le cinéma d'animation
Ah. J'ai même pas regardé le trailer jusqu'à la fin pour me garder la surprise, de ce que j'ai vu ça me donnait l'impression d'un film.
Bon après est ce qu'on inclurait pas les séries aussi sur ce topic finalement ?
Quand je mettais de côté les séries c'était pour éviter d'avoir des discussions de fans parlant du 850eme épisode de One Piece, mais bon j'ai pas vraiment l'impression qu'on risque grand chose ici en fin de compte alors autant tout inclure.
Et puis Onimusha aura beau être une série ça va sûrement être saison petit format à la Yasuke (qui était très chouette aussi si vous avez pas maté), on est loin de la série Shonen qui s'étale sur plusieurs années que j'avais en tête quand je parlais de série.
Bref, as you want guys.
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