
Je veux juste en finir - Charlie Kaufman
Un véritable mindfuck labyrinthique, un film-cerveau (comme souvent chez Kaufman) aux allures de cauchemar fascinant et angoissant (certaines séquences sont dignes des plus grands films d'horreur).
J'ai été un peu moins emporté par la fin (et sa partie dansée), mais globalement Kaufman m'a vrillé la tête comme rarement. Ce que ça raconte sur la dépression, sur le fait de se sentir hors du monde, à l'écart, et tout ça par sa mise en scène (les regards caméra hyper troublants de Jessie Buckley), ses dialogues et sa gestion de la voix-off, c'est prodigieux.
Quel plaisir de pur cinéma, où l'on ne comprend pas tout, mais où l'on se perd avec délectation.
Et plus je lis de choses sur ce film, plus j'y repense (ce qui arrive très souvent depuis mardi soir), et plus je l'aime. C'est d'une richesse totalement hallucinante, et d'une tristesse vertigineuse.
Très certainement dans mon top 3 (si ce n'est même top 1) de 2020.