était diffusé hier soir samedi en 2 épisodes de 90' sur France 3 ...
Réalisée par Jean-Louis Lorenzi (La plus belle histoire des femmes), avec Jean-François Balmer, Anne Jacquemin et Pierre Boulanger.
En 1961, les enfants d'un pensionnat, dirigé avec exigence et discipline par Pierre Hautefort, professeur de littérature, vont rencontrer Julien Ferrer, professeur de science contestataire avant l'heure, et avec lui, la modernité qui leur permettra de devenir des hommes !
Peu de temps avant la première guerre mondiale, au collège de Saint-Agil à Meaux, des choses étranges se passent la nuit. Et des élèves commencent à disparaître...
Le commentaire associé au dvd :
Respectueux du livre de Pierre Véry, le film de Christian-Jaque dévoile une intrigue vécue à travers des yeux d'enfants, via le prisme de leur innocence. C'est justement en cela que réside le véritable enjeu du film. Celui d'une invitation au voyage dans l'univers de l'enfance. Avec son cortège de peurs, de doutes, de larmes, de rires, d'imagination débridée et de courage inconscient. Ces enfants, incarnés par de jeunes vedettes incroyablement à l'aise et étonnants de spontanéité, sont filmés au plus près par Christian-Jaque, captant au gré des couloirs et du déroulement de l'histoire chacune de leurs émotions, de leurs inquiétudes.
Bien sûr...
Et, même si le film n'est pas naphta, je citerais bien aussi Au revoir les enfants.
Et aussi the browning version (Anthony Asquith, 1951) ou Diabolo menthe (Diane Kurys, 1977).
Non naphta également, le cercle des poètes disparus.
Plus jeunes filles en uniforme (il y eut deux versions, en 1931 et en 1958)
Dans un cadre un peu particulier (il s'agit d'un pensionnat militaire) Allons z'enfants (Yves Boisset, 1981)
Dernière modification par riqueuniee le 20 mai 12, 11:45, modifié 3 fois.
Pour moi l’un de ceux qui ont sû le mieux exploiter ce cadre là, c’est Louis Malle avec Au-Revoir les Enfants ; j’aime en particulier tous ces petits détails que l’on y trouve ; qui ne font pas forcément avancer le cours de l’intrigue mais qui servent à poser une ambiance, à caractériser des personnages, à sentir aussi le parfum d’une époque ; comme par exemple la souris qui vient se nicher dans la boite à sucre, le gosse qui pense à la mort, la projection du film de Chaplin, où encore les élèves qui causent branlettes pendant que le prof fait le cours. Ce sont des éléments qui sont généralement occultés dans les films actuels comme Les Choristes ou Le Petit Nicolas, du coup ça rend les personnages et les situations totalement lisses et artificiels. Sinon, j’aime beaucoup aussi l’Ecole Buissonnière avec un Blier effectivement très attachant. C’est un peu le prof qu’on aurait tous aimé avoir. Dans le même genre, il y a aussi le film de Kinoshita : Vingt-quatre prunelles, qui est assez intéressant. Par contre Merlusse, ça a pris un méchant coup de vieux je trouve ! Le film est aujourd’hui difficilement regardable.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.