Pierre Schoendoerffer (1928-2012)
Publié : 6 nov. 09, 09:52
Filmographie :
La passe du diable (1959)
Pêcheurs d’Islande (1959)
Ramuntcho (1959)
La 317ème section (1965)
Objectif 500 millions (1966)
La section Anderson (1967)
Le Crabe-tambour (1977)
L’Honneur d’un capitaine (1982)
Réminiscences (1988) (suite de la section Anderson)
Diên Biên Phu (1992)
Là-haut, un roi au-dessus des nuages (2002)
Deux articles de la cinémathèque sur le réalisateur :
http://testweb.cinematheque.fr/fr/espac ... rffer.html
http://www.bifi.fr/public/ap/article.php?id=235
Et quelques liens en rapport avec les activités de Pierre Schoendoerffer à l'académie des beaux-arts :
http://www.academie-des-beaux-arts.fr/m ... /fiche.htm
http://www.canalacademie.com/Pierre-Sch ... nneur.html
http://www.canalacademie.com/Le-voyage- ... ierre.html
Quelques avis récoltés sur le forum :
La passe du diable (1959)
Pêcheurs d’Islande (1959)
Ramuntcho (1959)
La 317ème section (1965)
Objectif 500 millions (1966)
La section Anderson (1967)
Le Crabe-tambour (1977)
L’Honneur d’un capitaine (1982)
Réminiscences (1988) (suite de la section Anderson)
Diên Biên Phu (1992)
Là-haut, un roi au-dessus des nuages (2002)
Deux articles de la cinémathèque sur le réalisateur :
http://testweb.cinematheque.fr/fr/espac ... rffer.html
http://www.bifi.fr/public/ap/article.php?id=235
Et quelques liens en rapport avec les activités de Pierre Schoendoerffer à l'académie des beaux-arts :
http://www.academie-des-beaux-arts.fr/m ... /fiche.htm
http://www.canalacademie.com/Pierre-Sch ... nneur.html
http://www.canalacademie.com/Le-voyage- ... ierre.html
Quelques avis récoltés sur le forum :
Colqhoun (9 mai 2004) a écrit :Dien Bien Phu - Pierre Schoendoerffer
Un exposé des faits tourné de la manière la plus anti-spectaculaire qui soit, mais privilégiant une réelle authenticité de ces terribles jours de combats.
Schoendoerffer réalise son film en gardant continuellement une certaine distance avec ce qui se passe, grâce à de longs plans immobiles laissant l'action se dérouler, toujours à distance. Le film peut se targuer d'excellents interprètes, qui, comme tout le reste du film, ne force jamais le jeu pour privilégier l'authenticité des faits. Le film, malgré tout cela, accuse quelques baisses de rythme, rendant un peu le visionnage longuet durant certains passages.
4.5/6
Lord Henry (29 janvier 2009) a écrit :
Emprisonné pour avoir comploté contre le gouvernement français durant la guerre d’Algérie, l’ex-capitaine Richau erre dans la vie civile. Un soir, Yo, une brune mystérieuse rencontrée au coin d’un ring, le met en relation avec l’officier qui l’avait dénoncé aux autorités ; l’objectif : un casse de 500 millions.
Le cinéma de genre a souvent offert aux auteurs un raccourci par lequel installer le spectateur dans leur univers. Ici, les archétypes du film noir servent à souligner les contours du personnage de Bruno Cremer, soldat sans guerre, auquel seule reste la tragédie pour écrire son destin.
Mais le personnage est aussi une métaphore du cinéaste dont on sent bien qu’il n’est pas toujours à son aise avec les conventions qu’il lui a fallu respecter.
Kevin95 a écrit :C'est à mes yeux, le meilleur film de Pierre Schoendoerffer qui réunit parfaitement les obsessions du cinéaste (que l'on croit éternelles) autours de la guerre d'Indochine et le cinéma de genre, à savoir le caper movie. Le tout, avec une mise en scène ultra léchée (très beau noir et blanc), rendant Bruno Cremer instantanément impressionnant.