Dvdclassik : cinéma et DVD

bruce randylan a écrit :En effet, le premier doc est vraiment très bien même si j'aurais bien voulu qu'on s'attarde un peu plus sur sa relation avec Ub Iwerks (présent dès 1920) et qu'on questionne son antisémitisme.
Le second donne l'impression de tirer sur la corde pour atteindre les 2 heures.

Moi aussi j'ai été un peu frustré que l'on parle assez peu d'Ub Iwerks et de sa rupture avec Disney et même chose pour le survolage du tournage de Mary Poppins mon film Disney préféré (mais d'un autre côté c'était sans doute la contrepartie pour aborder des épisodes peut être moins connus de la vie de Walt Disney). Pour l'antisémitisme il semble quand même qu'il y ait peu de chose dans le comportement personnelle de Disney qui l'atteste (mais encore une fois je peux me tromper) comme ses supposé sympathie nazi (là aussi des faits déformés notamment par la biographie de Mark Elliot qui est assez peu fiable) il semble que contrairement a son racisme paternaliste a l'égard des noir (assez largement documenté) l'antisémitisme est plus contestable mais je ne suis pas non plus spécialiste donc si tu as des informations je suis preneur

J'ai trouvé tout aussi passionant le second documentaire on ne peut pas parler de Disney sans parler des parcs d'attractions ou de Epcott c'est quand fondamentale pour comprendre sa personalité et son idéologie et pour moi ce documentaire le fait vraiment bien!

Malavida nous invite à découvrir en salles ce mercredi les premiers pas de Walt Disney, soit quatre courts métrages mêlant animation et prises de vues réelles tournés entre 1924 et 1926 et regroupés dans un programme intitulé Alice Comedies. Inventif, burlesque et revigorant, ces quarante minutes réjouiront les jeunes spectateurs et tous les fanas de l'animation !

La chronique de Anthony Plu.

Dumbo - 1941

Un film bien plus modeste que les trois précédents grands classiques Disney, un peu moins enthousiasmant et un peu plus enfantin mais néanmoins très agréable grâce surtout à une jolie rondeur du trait, une musique superbe et une scène anthologique du surréalisme, celle des éléphants roses. Plus une suite de saynètes qu'une véritable intrigue -avec donc des hauts et des bas- mais un ensemble très plaisant. On vous en reparle plus sur le site dès la fin de la semaine prochaine.

Notre traditionnel Disney des fêtes : cette année Justin Kwedi nous parle de Dumbo et Stéphane Beauchet a testé le Blu-ray.

Arte diffuse, le 29/12 dès 13h30, un long doc (près de 4h) sur Disney^^

Oui, c'est celui dont on parle dans la page plus haut.

Si comme moi on n'éprouve pas de sentiment particulier pour les canidés, c'est franchement pas emballant. Le scénar est étonnamment peu ambitieux, en contraste flagrant avec le soin accordé à la réalisation, où tout, des décors aux couleurs, témoigne d'une volonté de perfection. Je ne comprends dès lors même pas que pour sa première production en scope, le studio fasse le choix d'un sujet aussi anodin. L'histoire, plutôt intimiste, ne propose pas la moindre dimension épique pour s'accorder à ce qui se veut quand même encore à cette date comme un format spectaculaire, et qui se verra bien mieux exploité sur Sleeping beauty. Belle est un personnage sans caractère et peu futée, ses voisins de chien son inexistants (leurs scènes dialoguées ne m'ont jamais intéressé, ni amusantes ni spirituelles), et surtout au-delà d'un discours très superficiel sur le fait qu'il faut savoir se méfier des apparences, je ne sais même pas ce que le film cherche à raconter. Ça se conclut quand même sur une image de bonheur familial et domestique, en contradiction totale avec les convictions exprimées un peu plus tôt par Clochard/Bandito, et dont je pensais qu'on serait invité à les partager. En réalité, je me souvenais très bien de cette fin, mais pas du fait qu'on entendait un peu plus tôt Clochard critiquer la vie derrière une clôture et faire l'éloge de la liberté à travers champs.

Le film donne alors l'impression, pourtant peu probable, que les scènes s'enchaînent sans vraiment tenir compte de ce que les précédentes ont construit, avec même un mélange de tons bizarre (la mélopée des chiens de la fourrière, qui enchaîne séquence tire-larmes des petits chiots derrière leur cage et comédie). Les musiques sont plutôt passe-partout, la poignée de numéros chantés étant de peu d'intérêt (bon les chats siamois font quand même toujours leur petit effet). On sauvera donc 2-3 séquences qui émergent d'un ensemble assez terne, au premier rang desquels la mémorable à juste titre scène des spaghettis. Au final, ce qui m'aurait le plus séduit dans ce titre, c'est la qualité de l'animation mise en œuvre pour le personnage de Clochard, d'une subtilité et d'une expressivité telles que chaque seconde de présence à l'écran est un enchantement. L'anthropomorphisme disneyien à son sommet. J'ignore lequel des 9 old men en eut la charge, mais c'est clairement une contribution majeure à l'Histoire de l'animation, et un témoigagne précieux de leur savoir-faire. J'ai même l'impression que tout le travail effectué ici sur les ienchs, a par la suite été recyclé sur tous les films suivants du studio mettant en scène ces animaux (Les Aristochats, et Oliver et Cie en particulier)

Le plus beau de tous les dessins-animés pour ma part. Et puis question graphisme c'est le plus impressionnant de tous les Disney, et de très loin.

Outerlimits a écrit :Le plus beau de tous les dessins-animés pour ma part. Et puis question graphisme c'est le plus impressionnant de tous les Disney, et de très loin.

De tous les dessins animés, rien que ça ? Sans trop se creuser la tête, y'a quand même un paquet de titres qui lui passent devant à mes yeux. Ne serait-ce qu'en restant chez Disney, j'aurais du mal à concevoir qu'on considère Lady and the tramp graphiquement supérieur à Sleeping beauty ou plus beau que le Bossu de Notre-dame, non ?

Question fluidité des mouvement, élégance du trait, détails sur les décors, couleurs... non, "La belle et le clochard" est le plus beau de tous les DA je le maintiens.
La belle au bois dormant n'est pas parfait de bout en bout (le tout début est moche) et pas aussi travaillé au niveau des décors (hormis toutes les séquences dans les bois, qui, elles, sont sublimes), et les mouvements sont bien plus rigides que dans "La belle".
Le bossu de Notre Dame est bien mais le trait anguleux ne conviendra pas à tous.

Outerlimits a écrit :Question fluidité des mouvement, élégance du trait, détails sur les décors, couleurs... non, "La belle et la bête" est le plus beau de tous les DA je le maintiens.
La belle au bois dormant n'est pas parfait de bout en bout (le tout début est moche) et pas aussi travaillé au niveau des décors (hormis toutes les séquences dans les bois, qui, elles, sont sublimes), et les mouvements sont bien plus rigides que dans "La belle".
Le bossu de Notre Dame est bien mais le trait anguleux ne conviendra pas à tous.

La belle et la Bête ou la Belle et le Clochard ? Je veux bien pour la Belle et la Bête, quoique je pense que la Reine des neiges est sans doute le plus beau dessin animé produit par Disney, le travail sur la neige est exceptionnel ! La Belle au bois dormant est un hommage aux riches heures du Duc de Berry.
Mais sinon dire que Belle n'est pas futée, non c'est une jeune chienne naïve, une jeune Lady qui ne connaît rien de la vie. Maintenant sans doute faut-il avoir des chiens pour apprécier au plus haut point Belle et le Clochard !

Sorry, je voulais dire "La belle et le clochard", bien sûr..J'ai rectifié.

Cathy a écrit :Maintenant sans doute faut-il avoir des chiens pour apprécier au plus haut point Belle et le Clochard !

Certes, mais c'est donc sa limite. D'un autre côté, je n'ai pas de souris et j'adore Fievel et Ratatouille.

Notre modeste cadeau de Noël, le Disney traditionnel : La Belle et le clochard par Justin Kwedi.

Joyeux Noël à tous

Quand Walt Disney imaginait l’avenir du cinéma
https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html

Tribune datée de 1946, extrait:

En ce qui concerne le cinéma en couleur, nous pouvons nous attendre à de rapides progrès. Je suis persuadé qu’en 1986 tous les films seront en couleur. Un jour viendra où il sera possible de reproduire sur l’écran les couleurs naturelles telles que nous les percevons à l’il nu.

Les hostilités ont quelque peu entravé le développement de la télévision. Pourtant, les perfectionnements qu’elle a reçus en dépit des malheurs publics permettront bientôt à chacun de suivre, confortablement installé dans son fauteuil, les événements, les représentations de théâtre, les grandes épreuves sportives, etc. Dans quarante ans, il suffira de presser sur un bouton pour tout voir et tout entendre de chez soi, grâce à une heureuse combinaison de la télévision, de la radio et du cinéma. Peut-être les fréquences variables viendront-elles améliorer encore les images ?