Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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cinéfile
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Message par cinéfile »

TOP Septembre 2021

Top Découvertes :

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Un Homme de Trop (Costa-Gavras, 1967)

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Tricheurs (Schroeder, 1984)

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Drive my car (Hamaguchi, 2021)

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Beau-Père (Blier, 1981)

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Huit heures de sursis (Reed, 1947)


Top Révision :

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Snake Eyes (De Palma, 1998)
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Boubakar
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Message par Boubakar »

Mon classement des films du mois :
1 - The father (Florian Zeller)
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2 - La vague (Dennis Gansel)
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3 - Joe (John G.Avildsen)
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4 - Au nom du père (Jim Sheridan)
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5 - Pour les soldats tombés (Peter Jackson)
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Rick Blaine
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Rick Blaine »

Un mois dominé par l'Italie, avec Dallamano devant De Sica.
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Le mois complet
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Films découverts ou redécouverts :

Bandidos, de Massimo Dallamano (1967) : 8/10
La Ciociara, de Vittorio De Sica (1960) : 8/10

Meurtres à responsabilité limitée (Chicago Syndicate), de Fred F. Sears (1955) : 7,5/10
Combien tu m'aimes, de Bertrand Blier (2005) : 7,5/10

Persée l'invincible (Perseo l'invincibile), de Alberto De Martino (1962) : 6,5/10
La grande menace (Walk a Crooked Mile), de Gordon Douglas (1948) : 6,5/10

Man on the Brink (Bian yuen ren), de Alex Cheung (1981) : 6/10

La viaccia, de Mauro Bolognini (1960) : 5/10

Une langouste au petit déjeuner (Aragosta a colazione), de Giorgio Capitani (1979) : 4,5/10

Le survivant d'un monde parallèle (The survivor), de David Hemmings (1981) : 4/10


Films revus : Hors compétition :

Les flics ne dorment pas la nuit (The new centurions), de Richard Fleischer (1972) : 10/10

The King of New York (King of New York), de Abel Ferrara (1990) : 8,5/10

Contre une poignée de diamants (The black windmill), de Don Siegel (1974) : 7,5/10
The Eye Of Doom
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Message par The Eye Of Doom »

cinéfile a écrit : 30 sept. 21, 21:28
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Beau-Père (Blier, 1981)
J’avais jamais remarqué a quel point Deweare ressemblait a Buster Keaton !
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Roilo Pintu
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Roilo Pintu »

Mon Top 5 de Septembre :

1/ The Green Knight - David Lowery (2021)
2/ Boîte noire - Yann Gozlan (2021)
3/ Pluie noire - Shohei Imamura (1989)
4/ Par un beau matin d'été - Jacques Deray (1965)
5/ Bac Nord - Cédric Jimenez (2021)

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origan42
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Message par origan42 »

FILM DE SEPTEMBRE
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UN AMOUR PAS COMME LES AUTRES (John Schlesinger, 1962) *****

Le reste du mois, par ordre de préférence :
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Joe… c’est aussi l’Amérique (John G. Avildsen, 1970) ****
L'affaire Al Capone (Roger Corman, 1967) ****
Désiré (Sacha Guitry, 1937) ****
Chronique du soleil à la fin de l’ère Edo (Yūzō Kawashima, 1957) ****

Madame Bovary (Claude Chabrol, 1991) ***
Les 2 Alfred (Bruno Podalydès, 2020) ***
Madame Bovary (Jean Renoir, 1933) ***
Madame Bovary (Vincente Minnelli, 1949) ***
Siréna / La sirène (Karel Steklý, 1947) ***
La stratégie de l'araignée (Bernardo Bertolucci, 1970) ***
L'homme au complet gris (Nunnally Johnson, 1956) ***
France (Bruno Dumont, 2021) ***
Le soleil dans le filet / Slnko v sieti (Štefan Uher, 1963) ***
Les petites marguerites (Věra Chytilová, 1966) ***
Hot shots! 2 (Jim Abrahams, 1993) ***
Terreur dans la vallée (Roy Rowland, 1957) ***

La vallée maudite (George Waggner, 1947) **
Belle mais dangereuse (Lloyd Bacon, 1953) **
Envoi de fleurs (Jean Stelli, 1950) **
Désiré (Bernard Murat, 1996) **
L’âne de Buridan (Alexandre Ryder, 1932) **
Les gosses mènent l'enquête (Maurice Labro, 1947) **
La chasse à l’homme (Édouard Molinaro, 1964) **
Bodyguard (Richard Fleischer, 1948) **
Joë Caligula – Du suif chez les dabes (José Bénazéraf, 1966-69) **
La novice (Alberto Lattuada, 1960) **
Quartieri alti (Mario Soldato, 1945) **
Les rois mages (Bernard Campan / Didier Bouron, 2001) **
L'ange et la femme (Gilles Carle, 1977) **
Strategic Air Command (Anthony Mann, 1955) **
Dune (David Lynch, 1984) **
Sweet Sweetback's Baadasssss Song (Mario Van Peebles, 1971) **
Le mustang noir (George Sherman, 1949) **
Le pied qui étreint (Jacques Feyder, 1916) **

Dune (Denis Villeneuve, 2021) *
Adaptation. (Spike Jonze, 2002) *
Il ne faut jurer… de rien ! (Éric Civanyan, 2005) *
The suicide squad (James Gunn, 2021) *
Hélas pour moi (Jean-Luc Godard, 1993) *

Le gentleman de Cocody (Christian-Jaque, 1965) °
Jamais le premier soir (Mélissa Drigeard, 2014) °


RE-VISIONS
Chasse à l’homme (Fritz Lang, 1941) *** →
Jenny (Marcel Carné, 1936) *** ↑
INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : LÉA SEYDOUX France de Meurs dans France
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : PETER BOYLE Joe Curran dans Joe... C'est aussi l'Amérique
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Père Jules
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Message par Père Jules »

Un mois de septembre très pauvre quantitativement mais un film du mois incontesté avec La cabina d'Antonio Mercero, court-métrage d'une trentaine de minutes absolument inoubliable.

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Karras
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Message par Karras »

Top 5 du mois :

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Alexandre Angel
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Message par Alexandre Angel »

Joshua Baskin a écrit : 1 oct. 21, 11:05 Amicalement vôtre,
Il est fou
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Zelda Zonk
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Zelda Zonk »

Tiens, The Father est dispo en VOD. Faudra que j'y jette un oeil prochainement.
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Zelda Zonk
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Zelda Zonk »

Bilan Septembre 2021

Un mois forcément placé sous le signe de Belmondo, avec quinze films (re)vus, et notamment cinq découvertes, dont un très beau Melville et un Lelouch touchant où l'acteur n'a peut-être jamais été aussi confondant de naturel et de spontanéité.
Ce mois-ci, trois films se partagent la première place, même si, anniversaire du 11 septembre oblige (20 ans déjà…), j'ai souhaité mettre en avant le Spike Lee. Bien que le film ne traite pas frontalement des attentats de New York, contrairement à ce que pourrait laisser penser son générique (voir la capture d'image ci-dessous), force est de constater qu'en creux, dans ses non-dits, il ne parle en fait que de cela.
Viennent ensuite deux excellents films italiens peu connus, voire méconnu pour le Lattuada, mais qui n'en restent pas moins appréciés voire vénérés par bon nombre de cinéphiles.

Mon trio de tête :

- La 25ème heure - 24 heures avant la nuit (Spike Lee - 2003) : 8/10

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« Spike Lee développe une idée simple mais stimulante : la disparition, à la suite des attentats du 11 septembre 2001, de New York, Vienne moderne, havre du cosmopolitisme, et l'apparition d'une ville timorée, qui tourne le dos à son insularité pour se fondre dans le moule étroit de l'Amérique du Midwest. La 25e Heure représenterait ainsi le chant du cygne d'une ville qui n'est plus. »
- Le Monde

- Mafioso (Alberto Lattuada - 1962) : 8/10

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« La représentation de la mafia qui plane comme une ombre menaçante sur la population du village est particulièrement originale et insolite, beaucoup plus effrayante que les clichés folkloriques habituels. Comme toujours dans le meilleur cinéma italien, un socle documentaire et sociologique est enrichi par des annotations tour à tour grotesques, satiriques ou fantastiques. Sans renoncer à ses obsessions personnelles, Lattuada a le courage d’aller jusqu’au bout d’un récit terrifiant et d’un pessimisme radical au sein d’un genre populaire par excellence (la comédie « à l’italienne »), sans aucune concession scénaristique pour rassurer le public. Mafioso est un film implacable, d’une noirceur et d’un humour sans précédents, porté par l’interprétation extraordinaire de Sordi qui légitime à lui seul la vision de ce Mafioso à glacer le sang et à mourir de rire. »
- Olivier Père (Arte)

- Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini - 1969) : 8/10

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« En soignant l'anecdotique, la saynète, Comencini redonne vie à un monde disparu. Il épouse aussi l'esprit de Casanova écrivain, qui ne goûte rien tant que la digression.  Le cinéaste dissipe, dans un même élan, le brouillard qui entoure la figure de Casanova, personnage trop rarement considéré pour ce qu'il est : un héros joyeux et sensuel, ni génie mortifère comme l'autre enfant de son siècle, le marquis de Sade, ni "grand seigneur méchant homme" comme le mythe qui le précède, Don Juan. »
- Le Monde

La suite du classement ci-dessous (avec notamment quinze Belmondo) :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Septembre 2021

Image = Chef-d'œuvre (à partir de 9/10, voire 8,5/10)

FILM DU MOIS

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FILMS DÉCOUVERTS

- La 25ème heure - 24 heures avant la nuit (Spike Lee - 2003) : 8/10
- Mafioso (Alberto Lattuada - 1962) : 8/10
- Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini - 1969) : 8/10

- Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville - 1961) : 7,5/10 [mois Belmondo]
- Pluie noire (Shōhei Imamura - 1989) : 7,5/10

- Le mauvais chemin (Mauro Bolognini - 1961) : 7/10 [mois Belmondo]
- Stromboli (Roberto Rossellini - 1950) : 7/10
- Le voleur (Louis Malle - 1967) : 7/10 [mois Belmondo]
- Un homme qui me plaît (Claude Lelouch - 1969) : 7/10 [mois Belmondo]

- Sibel (Çağla Zencirci et Guillaume Giovanetti - 2018) : 6,5/10
- Petit pays (Eric Barbier - 2020) : 6,5/10

- Chasseur blanc, coeur noir (Clint Eastwood - 1990) : 6/10
- Adieu ma jolie (Dick Richards - 1975) : 6/10

- Stavisky (Alain Resnais - 1974) : 5,5/10 [mois Belmondo]

- Un couteau dans le coeur (Yann Gonzalez - 2018) : 5/10

- Peur primale (Gregory Hoblit - 1996) : 4/10

- Adieu les cons (Albert Dupontel - 2020) : 3,5/10

- La fille inconnue (Luc Dardenne et Jean-Pierre Dardenne - 2016) : 2,5/10

FILMS REVUS (hors compétition)

- Les liaisons dangereuses (Stephen Frears - 1988) : 9/10 Image

- Le cercle rouge (Jean-Pierre Melville - 1970) : 8,5/10 Image

- Un singe en hiver (Henri Verneuil - 1962) : 8/10 [mois Belmondo]

- Le doulos (Jean-Pierre Melville – 1962) : 7,5/10 [mois Belmondo]
- Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019) : 7,5/10
- L'homme de Rio (Philippe de Broca - 1964) : 7,5/10 [mois Belmondo]
- Le magnifique (Philippe de Broca - 1973) : 7,5/10 [mois Belmondo]

- Cent mille dollars au soleil (Henri Verneuil - 1964) : 6,5/10 [mois Belmondo]
- Le casse (Henri Verneuil - 1971) : 6,5/10 [mois Belmondo]

- L'incorrigible (Philippe de Broca - 1975) : 6/10 [mois Belmondo]
- Peur sur la ville (Henri Verneuil - 1975) : 6/10 [mois Belmondo]

- Les tribulations d'un Chinois en Chine (Philippe de Broca - 1965) : 5/10 [mois Belmondo]

- GoldenEye (Martin Campbell - 1995) : 4/10
- Demain ne meurt jamais (Roger Spottiswoode - 1997) : 4/10
- Le monde ne suffit pas (Michael Apted - 1999) : 4/10
- Le professionnel (Georges Lautner - 1981) : 4/10 [mois Belmondo]

- Drôle de drame (Marcel Carné - 1937) : 3/10
Dernière modification par Zelda Zonk le 1 oct. 21, 17:10, modifié 3 fois.
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Wile E.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Wile E. »

Pour Septembre, le chevalier vert aura garder la (sa) tête jusqu'au bout.
Puis ça aura été un mois révision/découverte de Sieur Belmondo.

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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

Un top 5 trusté par seulement 2 réalisateurs :

1. Yi Yi, Edward Yang (2000)
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2. Taipei Story, Edward Yang (1985)
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3. A Brighter Summer Day, Edward Yang (1991)
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4. Chungking Express, Wong Kar-wai (1994)
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5. Nos années sauvages, Wong Kar-wai (1990)
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L'ensemble de mes visionnages :
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Découvertes & revisionnages :

Crépuscule de gloire (The Last Command, Josef von Sternberg - 1928) : Un vieux général russe se retrouve à Hollywood pour un film de guerre. Mon premier von Sternberg et j'ai été assez convaincu. C'est assez dommage d'avoir le long flashback d'un seul tenant, je pense que ça aurait beaucoup gagné à faire évoluer en parallèle le tournage du film et l'histoire de la guerre et de la révolution russe, mais je suppose qu'il ne faut pas oublier que le film a plus de 90 ans :) Si le récit et son traitement ne m'ont pas toujours passionné il y a plus d'une scène impressionnante et Emil Jannings est touchant dans son rôle de général déchu au coeur déchiré. 7/10

Taipei Story (Qing mei zhu ma, Edward Yang - 1985) : Les tribulations d'un couple dans un Taïwan en pleine modernisation et mondialisation. Alors que The Terrorizers m'avais un peu laissé sur le bord de la route tout en opérant une sorte de fascination qui me travail encore aujourd'hui, celui-ci m'a semblé plus accessible de par son rythme et sa structure narrative. Peut être aussi par des personnages plus recentré, sur un couple (même si gravite autour une galerie de personnage très intéressante dans ce qu'elles représentent de la société). Visuellement c'est magnifique, que ce soit la photo ou la mise en scène qui donne envie de se téléporter dans le Taipei de 1985 alors même que ce qui se passe à l'écran est loin de faire rêver. On est plutôt dans une vision assez désespéré, où aucune issue ne se dessine vraiment. 8/10

Vice et Versa (Inside Out, Pete Docter & Ronnie Del Carmen- 2015) : Révision pour voir si j’étais passé à côté de quelques choses face à toutes les critiques excellentes pour ce Pixar que je trouve assez moyen. Finalement mon avis ne bouge pas bueaoucp, l’idée de départ est bonne, mais elle est exploitée de manière assez facile et prévisible, voir cliché. Le seul personnage que je trouve vraiment intéressant c’est Sadness mais ça vient un peu tard. Et visuellement c’est quand même pas le plus beau. 6/10

A Brighter Summer Day (Gu ling jie shao nian sha ren shi jian, Edward Yang - 1991) : Je poursuis ma découverte de Yang avec grand plaisir. Après The Terrorizers et Taipei Story on change d'époque, de rythme mais pas tellement d'ambiance, toujours très pesante, très lourde sur les épaules des principaux protagonistes. Beaucoup aimé, vu d'un traite sans pause et les 4h sont très bien passé, on est facilement accroché à ce récit et sa galerie des personnages troubles et attachants. Il n'y a pas énormément de temps de récit qui s'écoule pendant ces 4h et pourtant on en sort avec l'impression d'avoir vu une vaste fresque sur Taïwan, sa dictature, son immigration, ses influences américaine, chinoise, japonaise, tout cela en arrière plan de diverses intrigues qui s'entremêlent de manière limpide. Bref, encore une belle découverte, hâte voir Yi Yi. 8/10

Coffy, la panthère noire de Harlem (Coffy, Jack Hill - 1973) : un des sommets de la blaxploitation avec l’histoire de cette infirmière qui mène un vendetta contre la mafia de la drogue. C’est très bon, radicale, aussi bien face au trafic de drogue, à la corruption qu’à la situation des afro-américains sans pour autant tomber dans le communautarisme. Ça va aussi assez loin dans la violence à l’image, mais après tout on reste dans un film d’exploitation. Et ça se voit bien avec pas mal de plan nudité assez gratos tout du long du film, qui est le principal reproche que j’aurais à lui faire, avec l’interprétation assez moyenne. 7/10

Witness: Témoin sous surveillance (Witness, Peter Weir - 1985) : Après avoir vu et adoré Wild Search de Ringo Lam j’étais assez curieux de découvrir la “version originale” US. Pas mal de choses divergent, mais on reste sur la protection d’une mère et de son enfant et surtout sur un cohabitation avec une culture différente. Là où Ringo Lam était parti dans les Nouveaux Territoires de Hong Kong, ici Peter Weir va envoyer Harrison Ford chez les Amish. Si j’ai eu un peu de mal avec le personnage de Ford, globalement c’est fait avec tout le talent et l’efficacité de Weir, avec des plans vraiment fort et de chouette idée de mise en scène (tout le jeu sur l’environnement de la séquence finale par exemple). 7/10

The Rider (Chloé Zhao - 2017) : Si j'avais adoré son premier long métrage (Les chansons que mes frères m'ont apprises) j'ai été assez déçu par Nomadland. J'étais donc curieux de découvrir le film qui se situe entre les deux. On est plongé dans le monde des cow-boys, du rodéo et des chevaux. Une nouvelle fois les acteurs sont non professionnel, y compris le personnage principal, ce qui est assez fort puisque Chloé Zhao n'hésite pas à filmer au plus près d'eux. Le milieu dans lequels ils évoluent est montré sans concession, avec ses nombreux accidents et une culture patriarcal très forte où il est de bon ton d'ignorer la mort. Malgré cette violence le film est assez beau et souvent doux, notamment par les relations de Brady avec sa soeur handicapé ou son meilleur ami paralysé. Sans atteindre la grâce de son premier long métrage, Chloé Zhao donne ici bien plus de relief à ce monde presque anachronique qu'à son dernier film. 7/10

Visa pour Canton (Visa to Canton, Michael Carreras - 1960) : J'ai lancé cette production Hammer un soir où je ne parvenais pas à dormir. De ce point de vue ce fut un bon choix :mrgreen: Pour le reste rien de très passionnant dans ce récit. En soit l'idée de ce scénario où on est transporté en Chine avec une histoire d'avion qui à disparu en Chine communiste n'est pas mauvais, mais c'est mené de façon assez soporifique, et les représentation de certains chinois n'aide pas spécialement. Reste l'apport "hammer production" avec ses décors notamment, un film pas vilain. Mais ça fait peu. 4/10

Nos années sauvages (Ah Fei jing juen, Wong Kar-wai - 1990) : Deuxième film de son auteur et deuxième film que je découvre de lui après In The Mood For Love. Si j'ai préféré ce dernier il y a une nouvelle fois une vrai grâce qui se dégage de ce récit, de ses personnages qui errent à Hong Kong puis aux Philippines. Les deux films partages la beauté et la classe de ses protagonistes féminins comme masculins. J'attends de voir la suite de sa filmo mais j'ai l'impression que sa mise en scène est déjà bien maturé dès ce film, on retrouve beaucoup d'élément, dans sa manière de rendre une ambiance, de capturer des sensations, qu'on verra encore 10 ans plus tard dans ITMFL. Et alors que sur le coup la photographie du film m'avait paru un peu décevante, après quelques jours, le film tourne toujours dans ma tête et cette teinte, plus terne que d'autres des films de WKW, sied plutôt bien à son ambiance pluvieuse et très mélancolique. 8/10

Mahjong (Ma jiang, Edward Yang - 1996) : Très étonnant. A Brighter Summer Day se différenciait déjà pas mal de Taipei Story et The Terrorizers mais ici au début du visionnage j'étais à deux doigts de vérifier que j'étais bien sur le bon film :mrgreen: Le ton et le rythme sont vraiment tout autre. Mais si la comédie est assumé le portrait assez noir de ce Taipei moderne nous rattrape vite et les sourires vont peu à peu se crisper face à une galerie de personnages détestables et de situations où le glauque n'est jamais loin. C'est donc un humour plutôt grinçant, limite cynique, qu'utilise Yang pour faire son portait de la mutation de la société taiwanaise cette fois ci avec en plus son lot de personnages occidentaux dont il se sert très bien. Une nouvelle fois on et retrouve des individus esseulés, même lorsqu'ils sont en groupe, chacun se débattant avec sa condition, souvent au détriment des autres. Au milieu de cette vision assez sombre, une lueur d'espoir réside dans ce possible couple qui va tenter d'exister. J'ai passé un bon moment, mais je doute qu'il me marque autant que les 3 précédents. Pas aider en cela par l'absence de copie HD mais je pense malgré cela que visuellement c'est un cran en dessous. Mais je ne demande qu'à réviser mon opinion sur un BR venait à sortir. 7/10

Les cendres du temps (Dung che sai duk, Wong Kar-wai - 1994) : Version redux du wu xia pian de WKW. Je sais que le tournage fut difficile, je ne trouve pas que ça se ressente particulièrement dans le film. Certes il est peut être un peu alambiqué au niveau du récit, mais cela lui donne une allure de rêverie hypnotique tantôt poétique tantôt brutale plutôt plaisante, un air de symphonie musicale. Et ça me donne envie de le revoir rapidement.Esthétiquement le découvrir aujourd'hui reste un choc, je n'imagine même pas en 1994, la photo de Christopher Doyle est à tomber et tout aussi radicale que la mise en scène de WKW. 8/10

Chungking Express (Chung Hing sam lam, Wong Kar-wai - 1994) : Tourné en même temps que Les cendres du temps qui accumulé les délais et problème, ce film réalisé sur le moment avec une petite équipe est devenu un des deux plus emblématique de WKW, avec In The Mood For Love. Il me semble même qu'il fait davantage consensus que ce dernier qui divise davantage. J'en attendais donc beaucoup après avoir beaucoup aimé les 3 WKW que j'ai vu. Peut être un brin déçu, principalement par la première histoire qui m'a un peu laissé sur ma faim et que j'attendais de voir revenir dans la suite du film. La seconde en revanche qui met en scène la relation entre les magnifiques Tony Leung et Faye Wong possède un charme et une énergie qui fonctionne encore parfaitement 27 ans après. Si je préfère peut être le WKW plus mélancolique, plus taiseux, à celui qui donne plus dans la "comédie romantique", c'est fait une nouvelle fois avec une grâce assez rare et on retrouve tout son talent de mise en scène.. Toute l'énergie du cinéma et de la ville de HK trouve ici son catalyseur dans le personnage de Faye Wong et c'est contagieux, on sort du visionnage sur un petit nuage. 8/10

Cure (Kiyoshi Kurosawa - 1997) : Comme souvent avec Kiyoshi Kurosawa je trouve cela magnifique, mais je m'ennuie un peu aussi. :oops: Malgré tout c'est très bien fichu cette enquête qui tourne au surnaturel pour mieux diffuser son sous texte (on peut voir des liens avec ses futurs films Kaïro, ou Rétribution). Et si certains plans resteront gravés j'ai peur qu'il ne me reste pas longtemps en tête (mais j'étais bien fatigué lors du visionnage, ce qui n'aide jamais). 7/10

Yi Yi (Edward Yang - 2000) : Une sacrée découverte que celle du cinéma d'Edward Yang. Son dernier, Yi Yi, apparait comme un film somme. Là où on pouvait considérer The Terrorizers ou Taipei Story trop froid, avec des personnages trop intellectualisés pour pouvoir se projeter et être ému (ce qui est un peu mon cas sur le premier, bien moins sur le second), ici on retrouve tout son cinéma, sa mise en scène, son jeu avec le cadre, la distance ou non avec les personnages, mais de manière totalement naturelle, en harmonie avec le récit et ses différentes sous intrigues, qui se répondent et forment un cycle. Impossible de ne pas être touché par certains moment de grâce, porté par des êtres personnages à l'émotion plus que jamais palpable, notamment via le japonais Ota, et le jeune fils Yi Yi. 9/10

Die Hard 3 - Une journée en enfer (Die Hard: With a Vengeance, John McTiernan - 1995) : Je ne l'avais pas revu depuis longtemps et j'avais peur de le mélanger avec les autres. Mais ça confirme que c'est bien mon préféré de la saga, la quintessence du cinéma d'action des 90s, avec ses facilités de scénario, mais un rythme effrénée et une grande générosité dans l'action, sans pour autant que ça vire au grand guignol comme dans la suite. 8/10

That Day On The Beach (Hai tan de yi tian, Edward Yang - 1983) : 2h45 quand même pour un premier long, c'est assez osé. Et pourtant ça passe (presque) tout seul. Beaucoup de bases de son cinéma sont déjà là, ses interrogations sur la famille, le travail, les sentiments, la solitude, la tradition face à un monde qui se modernise à grande vitesse. D'autres séquences préfigurent ses travaux futurs. Ce serait dur de dire que c'est un brouillon car la qualité est déjà clairement au rendez vous. C'est peut être un petit peu moins naturel, notamment dans cette enchevêtrement de flashback, même s'ils ont le mérite d'être très lisible. Malgré les différents niveaux de souvenirs nous ne sommes jamais perdu dans le récit et tout se met en place parfaitement mais peut être un peu artificiellement. Globalement la fin, les dernières 30 minutes m'ont surpris, l'intrigue autour d'un personnage disparu m'a paru légèrement superflu, et j'ai été un peu surpris de ce que dis le film dans ce dernier acte, qui raisonne assez différemment de ses futurs films. 7/10

Woman at War (Kona fer í stríð, Benedikt Erlingsson - 2018) : film islandais sur une femme qui se lance dans des actions écologistes. J'ai eu un peu peur au départ que ce soit un peu trop lourd dans le propos, trop démonstratif, mais finalement on est assez vite happé par le récit qui tourne presque au survival pour une partie. Tout n'est pas réussi, il y a quelques grosses ficelles, mais ça passe tout seul, et les paysages islandais ne gâchent rien <3 . 7/10

Dumb & Dumber (Peter Farrelly - 1994) : Il y a quelques gags qui font sourires mais c'est quand même un peu trop bêbête pipi/caca. Je serais d'ailleurs curieux de revoir Marie à tout prix que j'adorais. 4/10

Dune (Denis Villeneuve - 2021) : à la fois moins pire que ce à quoi je m'attendais, dans le sens où je ne me suis pas ennuyé mais c'est pas très bon pour autant. Je sauve la direction artistique. Malheureusement elle est assez absente vu que le film est terriblement vide. C'est nettement moins beau que son Blade Runner 2049, très terne. On reste dans un film très froid, désincarné, sans vie. Ça pourrait coller en partie à Arrakis, mais il aurait fallut de donner un peu de relief et justement apporter des petites touches de vie/survie. Pareil dans le rythme, qui déroule dans une triste monotonie. Malgré tout le plus compliqué fut la partition musicale de Zimmer (pas aidé par un son très très fort). 4/10

Pluie acide (Black Rain, Ron Oliver - 2009) : un téléfilm bien nul un peu horrifique bien nul mais qui a ses petites séquences amusantes avec la pluie acide et son interprétation catastrophique. 3/10

Godzilla II : Roi des monstres (Godzilla: King of the Monsters, Michael Dougherty - 2019) : Le premier était déjà pas bien fameux mais ça passait. En revanche celui-ci c'est pas bon du tout. Déjà le drama familial est insupportable tout du long et c'est visuellement moche avec la même bouillie CGI jaune marronasse qu'on voit partout (le moment du sacrifice, ridicule avec l'escalier et si vilain). Reste un ou deux plans deGodzilla qui est sympa. 3/10

Disco (Fabien Onteniente - 2008) : Seconde fois que je me l'inflige. Dubosc est dans son rôle parfait, il fait souvent sourire, mais en dehors de ça c'est quand même surtout très gênant, la palme pour le personnage d'Isabelle Nanty. 3/10

10 jours sans maman (Ludovic Bernard - 2020) : Un autre Dubosc qui m'intriguait un peu. C'est classique etplutôt nul mais dans le genre ça se regarde presque. 4/10

The Wolf of Snow Hollow (Jim Cummings - 2020) : Second long métrage pour Jim Cummings qu'on retrouve derrière la caméra, à l'écriture et dans le rôle principal. J'avais beaucoup son Thunder Road, décalé et touchant. On est dans le même registre ici mais cette fois ci dans un récit qui mélange horreur à base de loup garou et enquête à la Fargo. Je me demande à quoi ressemble la vie sentimentale de Cummings car quand on voit ses personnages :o L'ambiance prend bien une nouvelle fois, c'est amusant et torturé, mais j'ai trouvé que globalement c'était un peu plus fouillis, notamment au niveau de la narration. Mais ça me confirme quand même que ses films sont à suivre. 6/10
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G.T.O
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par G.T.O »

Petit mois marqué par le fantastique et la série B.

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Old /Night M.Shyamalan, 2021


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Candyman / Nia DaCosta, 2021

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The Purge : Anarchy / James DeMonaco, 2014


Classik du mois
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Mandingo /Richard Fleischer, 1975

Nanar du mois
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Annette / Leos -je suis un artiste -Carax,2021

Croute carbonée du mois
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Dune / Denis -morne plaine - Villeneuve, 2021
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Joshua Baskin
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Joshua Baskin »

Alexandre Angel a écrit : 1 oct. 21, 11:38
Joshua Baskin a écrit : 1 oct. 21, 11:05 Amicalement vôtre,
Il est fou
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Mer il et fou ! enkuler de rire
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