Dvdclassik : cinéma et DVD

L'Enlèvement, Marco Bellocchio : 9/10.

Farang - Xavier Gens : 6/10

L'Enlèvement 7,5

Le Garçon et le héron 8/10
Zorn I & II 6/10
Zorn III 6/10
Maîtres (sortie le 01/02) 6/10
Christophe... définitivement 6/10
Portraits fantômes 5/10
Marx peut attendre 5/10
L'Enlèvement 4/10

Roilo Pintu a écrit : ↑26 juin 23, 18:48 Spider-Man : Across the Spider-Verse
Animation époustouflante et stimulante, même si elle pourrait chez moi m’amener à saturation. Passé le plaisir de voir la débauche de couleurs ou de techniques, reste l’impression de lourdeur du récit. Les 2h20 font mal, et remettent facilement en question la structure du film dans son ensemble. Il manque une personne pour un peu resserré, faire des coupes et éviter le saupoudrages d’idées qui au final pourrait faire cache-misère, alors que le film a des qualités. (Et en plus l’histoire n’est pas finie).

tchi-tcha a écrit : ↑16 juin 23, 01:54Spider-Man : Across the Spider-Verse
(Parce qu'il ne bénéficie plus de l'effet de surprise, parce que c'est une suite classique qui obéit à la logique du toujours plus (des enjeux encore plus sombres, plus dramatiques, avec encore plus de tunnels d'explications pour finalement pas grand chose), parce que sa fin est extrêmement frustrante - je n'avais pas fait gaffe que c'est en deux parties, c'est forcément un cran en dessous du premier volet.

Vu hier avec madame, mêmes réserves que ci-dessus face à un projet qui peine à prolonger la fraicheur du premier film, sûrement ce que "Marvel" avait fait de mieux ces 15 dernières années. De la structure en 2 parties (eugh) à la durée-parpaing de 2h20 (re-eurgh), en passant par la démultiplication des intrigues permettant de démultiplier les clins d'oeil (qui fonctionnent plutôt bien, cool), le film donne vite l'impression de tomber dans les travers devenus endémiques à ces films, à savoir que ce soit logique qu'il faille 2x2h20 quand ton 1er film met 1h30 à démarrer.

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Fallait-il une aussi longue introduction à ce que Spot devienne le vrai méchant alors qu'on a bien vite compris que ce serait le cas ? Fallait-il autant de temps pour en arriver à ce qui arrive finalement au bout d'UNE HEURE CINQUANTE de film ? Il est quasi certain qu'en allant droit au but, en éliminant toute la section où Spot est tourné en ridicule puis en allant bien plus directement à l'idée du poids meta-narratif des passages obligés du canon - sujet plutôt intéressant - le film gagne 45 minutes. Car au final, le film met 2h20 pour quoi ? Spot est en fait le grand méchant - wahou - , et Miles fout le bordel dans le multivers et rencontre son autre lui en repartant dans la mauvaise dimension. Voilà.

Heureusement que le casting vocal est toujours aussi bon, que l'écriture des persos (gentils) est toujours aussi top (mention spéciale à Gwen, qui vole la vedette à Miles), et que le style visuel est toujours aussi époustouflant, mais dieu que c'est devenu balourd là où le précédent film était autrement plus aérien et fluide.

6.5/10

Les gardiens de la galaxie vol 3:7,5/10
Bah merci Gunn de nous avoir proposé la meilleure trilogie de super héros depuis longtemps, d'avoir fait des films sans trop d'annexes avec tout le bordel du Mcu, d'avoir de l'amour pour ses personnages, d'avoir de la mise en scène (bordel ce fight dans le couloir), et d'aller chez DC.

Le syndrome des amours passées : 6,5/10

Fort sympathique, frais, mais manquant de rythme.

Le Procès Goldman - non noté
Première fois que je sors de la salle depuis des années (Copie conforme en 2010)... Le film ne me disait rien depuis le début, mais beaucoup de personnes me l'ont conseillé, dont le forum. J'ai donc essayé, mais vraiment, pas le courage d'écouter pendant 2 heures des messieurs qui parlent bien français, maîtrisent l'ironie, le sarcasme et ce genre de choses. Les mots me cassent la tête (ou alors OK mais dans un livre), je préfère les images. Pourquoi m'infliger ça ?

Par contre je remonte ma note pour L'Enlèvement (vu hier) à 8/10, ça c'est du cinéma comme j'aime, qui me happe de la première à la dernière seconde, et qui continue d'infuser après.

Tina Quintero a écrit : ↑7 nov. 23, 18:54 Le Procès Goldman - non noté
Première fois que je sors de la salle depuis des années (Copie conforme en 2010)... Le film ne me disait rien depuis le début, mais beaucoup de personnes me l'ont conseillé, dont le forum. J'ai donc essayé, mais vraiment, pas le courage d'écouter pendant 2 heures des messieurs qui parlent bien français, maîtrisent l'ironie, le sarcasme et ce genre de choses. Les mots me cassent la tête (ou alors OK mais dans un livre), je préfère les images. Pourquoi m'infliger ça ?

Ah ouais, c'est vrai que c'est horrible... ce qu'il y a de pire dans le monde... rien que d'y penser, j'ai envie de vomir...

De Grandes Espérances : 7/10
Le film parvient à maintenir en haleine le spectateur pendant l'essentiel de sa durée. L'idée d'opposer l'idéal politique du couple à leurs actes est judicieux et bien traité. Il manque peut être un peu de profondeur au scénario (notamment la partie avec les rapports avec la députée ministre), mais dans l'ensemble je me suis bien régalé.

Karras, les effets du ride Miyazakien commençant à doucement s'estomper, on va opérer un petit ajustement.

Le Garçon et le Héron : 8 => 7/10.

Alexandre Angel a écrit : ↑5 nov. 23, 17:30 Anselm (Le Bruit du temps) (Wim Wenders) : 7/10
Un fort bon docu bien à la manière de son auteur, avec ce goût des chuchotements, de la fictionnalisation et des passerelles entre cinéma et autres disciplines qui le caractérise. Pour autant, je crois que je ne serais jamais fou du cinéma de Wenders, de ce tiraillement permanent entre fantaisie et solennité.
Mais j'ai découvert un artiste impressionnant (le travail d'Anselm Kiefer autour et avec les matériaux les plus composites, c'est quelque chose..) et me suis juré d'aller à Barjac (Gard) voir son installation-Babel grandeur nature!

Pas mieux. L'introduction est magnifique, avec le soleil qui se lève et la robe qui s'inscrit dans la terre : elle synthétise vraiment le travail de mémoire de la Shoah et ses tableaux qui sont littéralement incroyables. C'est les flammes de l'enfer, l'enfer des nazis durant la seconde guerre mondiale. J'ai pas mal pensé à l'étrange Fairytale d'Alexandre Sokurov. Magnifique film aussi sur la perspective des regards, franchement nous sommes des fourmis face à l’œuvre brute et singulière d'Anselm Kiefer (Ciel / Terre / Peinture). La deuxième partie sur les archives de sa carrière, un peu plus classique, reste intéressante pour qui ne le connait pas. 3ème partie hmmm ... très Les Ailes du Désir, très Wim Wenders, très caricaturale pour son auto-référence. Pour ma part, là, c'est limitre contre-productif.

Anselm (Le Bruit du temps) : 6/10

Ça tourne à Séoul : 5/10

Pénible.

Omar la fraise : 6/10

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Ah je suis mitigé. Ce serait mentir de dire que j'ai passé un mauvais moment, je pense même pouvoir dire que j'ai globalement apprécié l'expérience (merci Benoît Magimel), mais il y a tout de même par-ci par-là des trucs qui me gênent.
Au-delà du fait que le film n'a pas grand-chose à raconter de véritablement concret (on suit surtout les galères et les pérégrinations de deux voyous sous le soleil d'Alger), il y a dans ce certain jeune cinéma français une espèce de glorification des petites frappes racaillou qui me dérange.
On n'est pas non plus chez Romain Gavras, fasciné bêtement par les jeunes à maillot de foot, casquette et sacoche en bandoulière, mais lorsque Elias Belkeddar filme les gamins algériens qui volent, frappent, voire tuent mais attention, ce ne sont que des enfants qui eux aussi jouent à chat et ont besoin d'amour, et qu'il filme tout ça dans un ralenti suresthétisant, je suis tout de même à deux doigts de trouver ça complètement con.

Je préfère largement lorsque Belkeddar s'intéresse avant tout aux personnages de Reda Kated et Benoît Magimel, et qu'il leur offre sur un plateau des dialogues hilarants qui viennent appuyer encore davantage leur côté grotesque/pas à leur place ("Tu veux le baiser ?? TU VEUX LE BAISER C'EST ÇA ???").
Dommage que tout le film ne soit pas que ça (je regrette aussi un peu le tournant dramatique du dernier tiers), sinon ça aurait été un gros coup de coeur. Alors que j'ai plutôt envie de le ranger dans la catégorie des "films bien mais pas top" (avec tout de même 1 point bonus pour Meriem Amiar, absolument ravissante avec ces grands yeux noirs si expressifs).