Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[bocina]

Ce soir Slither avec James Caan

Ou peut-être le film qu’il a réalisé.

Et des valeurs sures ce week-end je pense

Tu finis pas We own the city du coup ?

[Jack Carter]

Ce soir Slither avec James Caan

Ou peut-être le film qu’il a réalisé.

Et des valeurs sures ce week-end je pense

Tu finis pas We own the city du coup ?

L’un n’empêche pas l’autre...

[bocina]

C'est vrai que vous avez une cadence infernale ici

[Jack Carter]

C'est vrai que vous avez une cadence infernale ici

Pas envie de rentrer dans ce debat...

Il me reste 2h45 de la mini série environ, je me la finirais un de ces prochains soirs

[bocina]

Pas envie de rentrer dans ce debat...

Bof c'était pas un débat, faut pas voir le mal partout. Tu me diras si la dernière moitié en fait une bonne série. Je vais forcément la voir de toute façon 6 épisodes ca sera fait en 3 jours...

[Jack Carter]

Je ne suis pas une reference en matiere de serie (ni en matiere de cinema d'ailleurs), tu ne devrais meme pas tenir compte de mon opinion, je suis sur que tu vas adorer (et manuma aussi).

[bocina]

Je ne suis pas une reference en matiere de serie (ni en matiere de cinema d'ailleurs), tu ne devrais meme pas tenir compte de mon opinion, je suis sur que tu vas adorer (et manuma aussi).

Je pense que ça sera bien réalisé, bien interprété, très réaliste, mais qu'il va manquer quelque chose. La petite étincelle. Pourtant, je suis pas le spectateur qui va le regarder en référence à The Wire. Plus pour continuer de voir les projets de Simon. Mais bon, on verra !

[Dale Cooper]

Fin de mon double programme Caan après Le Flambeur et un revisionnage du melvillien Thief à l'instant.
Je ne me souvenais pas de cette (fausse) cicatrice sur son visage dans Thief (visible ci-dessous dans le post de Mann), pour représenter son passé difficile et comme un héritage du Flambeur. C'était clairement un acteur physique, et les personnages qu'il incarnait se prenaient régulièrement des coups à travers le corps (Le Flambeur donc, Misery indubitablement, Le Parrain forcément, Thief évidemment, ou Rollerball assurément).

Et en parlant de Mann, son mot sur la disparition de Caan :

[tchi-tcha]

Pas de cinéma, de télé ou de DVD ce jeudi pour cause de concert...

Spoiler (cliquez pour afficher)

Angevins, angevines, Tempo2Rives c'est reparti

...mais ce soir et ce week-end, il y aura sûrement du James Caan chez moi aussi

Par contre, ce ne sera pas Misery qui ne m'emballe pas plus que ça. Pourquoi pas L'Effaceur de Chuck Russell ? Pour reconnaître le méchant du film c'est facile : il prétend être le pote d'Arnold, c'est le seul qui a l'air de s'amuser au FBI, et surtout c'est le seul qui fume




Edit : Ou alors un double programme L'Effaceur + Les Gens de la Pluie, ça serait bien aussi...

[Flol]

Ça sent le revisionnage de Thief très bientôt.

En effet.

J'espère pouvoir me le caler ce soir.

[Torrente]

Ce soir, je vais voir Men (...)

Pu*** l'enfer sur Terre !?
1h15 quasi parfaites... et patatras. Cela dit les symboles et métaphores sont tellement pachydermiques que je sentais venir le coup dès le premier quart d'heure ; le coup du pommier devant la maison et de la pomme cueillie d'entrée m'a fait marrer pendant 3 minutes mais franchement... franchement...

Bref...

J'ai préféré éviter d'enchaîner avec le dernier Argento, histoire de ne pas me le gâcher.

J'ai donc poursuivi la soirée avec un film coréen dont avait parlé bruce randylan sur le forum et grand bien m'a pris :

Midnight Runners (Kim Joo-hwan - 2017)

Deux jeunes hommes aux origines opposées sympathisent lors de leur entrée dans l'école de formation policière. Alors qu'ils n'ont pas fini leur cursus, ils assistent à un kidnapping en pleine rue au milieu de la rue. Par manque d'effectif et par paresse, aucun supérieur n'écoute leur déposition. Les deux amis décident alors de mener l'enquête par leur propre moyen.

Autre gros coup de cœur que cette irrésistible comédie policière qui s'inscrit dans la pure lignée des buddy movies tout en renouvellement un certain nombres de ces conventions. Ainsi si les deux héros sont bien antagonistes dans leurs caractéristiques (l'un est sportif et d'origine modeste, tandis que l'autre est intellectuel et psychorigide sur la propreté), ces ressort sont assez peu exploités en fin de compte, évitant pas mal de clichés et de gags attendus. La dynamique du film repose ainsi sur la progression du récit et la manière dont les deux jeunes doivent s’approprier ce qu'ils ont appris (et donc les codes du genre). Plutôt que de s'opposer ou même de se compléter, ils se retrouvent plutôt dans leur détermination commune avec juste ce qu'il faut de contrastes pour agrémenter leur course contre la montre.

Du coup on se marre beaucoup face à pratiquement chaque situation même si le film rappelle à plusieurs reprises que la menace n'est pas une blague (trafic d'organes, femmes séquestrées et droguées avec des conséquences hygiéniques vraiment glauques). Ces brusques ruptures de tons sont très bien gérées et parsèment adroitement le récit pour qu'on ne bascule jamais dans un autre genre. J'ai ainsi envie de dire que ça fait un moment que je m'étais pas autant marré devant un buddy movie ! Qu'il s'agisse de la première partie à l'école de police, du début de l'enquête ou du dernier acte, moins crédible mais sacrément jubilatoire, ça ne s'arrête jamais et on est régulièrement surpris par l'évolution de récit. Certains passages sont impayables avec une réalisation toujours dans le bon timing au point qu'on a l'impression d'être dans la cadence mitraillette d'une Screwball comedy (la planque devant le club ; la méthode pour trouver le bon sourire ; la démonstration de self-defense... ). Et le duo de comédiens fait des étincelles avec une alchimie communicative.
Midnight runners n'oublie pas nous plus de nous gratifier de petites séquences d'actions dans sa seconde moitié vraiment fun, des combats bien découpés et montés, clairement chorégraphiés sans en faire trop. De quoi rappeler l'ambiance des polars urbains HK 80's. Le final, en deux temps, ne manque absolument pas d'allure à ce titre.

Gros moment de bonheur et encore un film qui mériterait d'avoir une vraie sortie salle tant le résultat est à la fois drôle et efficace ne peut que créer l'adhésion. Et c'est pas comme si le cinéma américain était désormais capable de produire quelque chose de décent dans ce registre.
Le film a logiquement cartonné en Corée (et c'est mérité), ils peuvent lancer la suite quand ils veulent !

Je n'ai pas grand chose à ajouter.
Gros gros coup de cœur.



Sinon, question que je ne sais pas où poser : quelqu'un ici a vu les courts-métrages de Harari sur l'édition digipack d'Onoda ?
Que valent-ils ?
Je suis à 2 doigts de craquer.

[Invité1]

Hier soir, ce fut la très chouette découverte de La Vérité sur Bébé Donge, réalisé en 1952 par Henri Decoin et que Watkinssien m'avait donnée envie de visionner dans un autre topic...
Une histoire qui n'a pas pris une ride et qui pourrait parfaitement se dérouler de nos jours, dominée par une performance toute en profondeur de Danielle Darrieux, tour à tour éprise de liberté, amoureuse puis infiniment aigrie et par une réalisation remarquable.
Assurément premier prétendant en tant que film du mois.
8/10



Ce soir, en revenant de la plage, ce sera certainement la découverte d'une autre grand classique du cinéma français, Un Singe en Hiver d'Henri Verneuil avec Gabin et Belmondo.

[Dale Cooper]

Ce soir, en revenant de la plage, ce sera certainement la découverte d'une autre grand classique du cinéma français, Un Singe en Hiver d'Henri Verneuil avec Gabin et Belmondo.

Oh oui ! Immense. Je suis sûr que tu vas aimer.
Moi je vais découvrir Que la fête commence.

[Invité1]

Moi je vais découvrir Que la fête commence.

Je suis sûre que tu vas aimer aussi

[Watkinssien]

Ce soir, en revenant de la plage, ce sera certainement la découverte d'une autre grand classique du cinéma français, Un Singe en Hiver d'Henri Verneuil avec Gabin et Belmondo.

Oh oui ! Immense. Je suis sûr que tu vas aimer.
Moi je vais découvrir Que la fête commence.

Je vous envie tous les deux de ces futures découvertes!

Content que le Decoin t'ait plu, candygirl!