Dvdclassik : cinéma et DVD

Watkinssien a écrit : ↑7 juil. 22, 14:12

candygirl a écrit : ↑7 juil. 22, 13:47 (de toute manière, en règle générale, j'ai vraiment du mal avec les quadras qui s'expriment comme des jeunes de 17 ans).

C'est un message bien envoyé pour quelques-uns qui se reconnaîtront sur ce forum!

Ceux qui portent encore des sweats à capuche ?

AtCloseRange a écrit : ↑6 juil. 22, 16:01

AtCloseRange a écrit : ↑1 juil. 22, 18:06 Probable révision du Prêteur sur Gages de Lumet.

ça ne sert à rien de faire des prévisions...
Peut-être Into the Wild que je n'ai toujours pas vu.

Encore raté.

Finalement j'ai vu Légitime Violence, presque nanar de Serge Leroy sauvé par une photo plutôt plaisante et quelques prestations hautes en couleur (Roger Planchon ou un Christophe Lambert au charisme évident). Mention spéciale pour Valérie Kaprisky dans le rôle de la "nièce".
Je préfère ne rien dire de ma tentative de révision de Shutter Island. Enfin si, ouille.

bocina a écrit : ↑7 juil. 22, 13:18

Torrente a écrit : ↑7 juil. 22, 13:16

• J'ai donc voulu me réfugier en Corée pour tenter Extreme job (Korean fried chicken)...

Tiens je comptais lui laisser une chance... ca promet...

Ah et je viens de voir qu'un remake serait en préparation avec... Kevin Hart... tout est dit

Watkinssien a écrit : ↑7 juil. 22, 14:12

candygirl a écrit : ↑7 juil. 22, 13:47 (de toute manière, en règle générale, j'ai vraiment du mal avec les quadras qui s'expriment comme des jeunes de 17 ans).

C'est un message bien envoyé pour quelques-uns qui se reconnaîtront sur ce forum!

Ah non, je ne visais personne ici. Je pensais à certains "comédiens" français contemporains qui refusent sensiblement de vieillir et qui restent perpétuellement confinés dans un trip de d'jeuns (Cohen, Elmaleh, Debbouze, etc.).

En tout cas, j'ai eu besoin des sous-titres pour suivre le film

Hier soir, c'était Balloon de Pema Tseden, film tibétain tourné dans une veine naturaliste. Les paysages sont magnifiques, quelques scènes sont étonnantes (notamment la façon de négocier le prix d'une bête) mais le propos reste bien mince (la place de la femme dans une communauté traditionnelle commandée par la religion et le poids des anciens). Plaisant malgré tout. 6/10
J'ai enchaîné avec une révision d'un film de David Twohy, Escapade fatale, disponible sur Netflix. C'est une petite série B plutôt efficace, mais dommage, quand on connaît le fin mot de l'histoire, de voir les incohérences parsemer le récit. Pas désagréable pour autant, un petit 5/10 parce que j'aime bien Twohy.

Ce soir, si je suis d'humeur rigolarde, je pense me refaire L'Ile du docteur Moreau, et peut-être ensuite une découverte comme Circle sur Netflix ou In fabric de Peter Strickland en DVD.

candygirl a écrit : ↑7 juil. 22, 15:03

Watkinssien a écrit : ↑7 juil. 22, 14:12

C'est un message bien envoyé pour quelques-uns qui se reconnaîtront sur ce forum!

Ah non, je ne visais personne ici. Je pensais à certains "comédiens" français contemporains qui refusent sensiblement de vieillir et qui restent perpétuellement confinés dans un trip de d'jeuns (Cohen, Elmaleh, Debbouze, etc.).

Mon smiley vert indiquait une forme d'ironie.

Pour Jonathan Cohen, j’ai l’impression que c’est naturel et pas surjoué. En outre, son CV est une veritable collection du pire de la comédie française récente. Nommé au César du meilleur acteur pour Énorme. Entre lui et Marina Fois que je n’aime pas tellement, je n’étais pas motivé du tout par le film. Néanmoins, je reconnais que l’on sent immédiatement qu’il y a un regard et un auteur derrière la caméra et que le film pointe probablement du doigt un fait de société.

Torrente a écrit : ↑7 juil. 22, 13:16

• Vu Énorme hier soir ! J'ai détesté.

• J'ai enchaîné avec Le nom des gens (cité sur le forum, il y a quelques jours), même constat.

Le nom des gens c’est pourtant de très haute volée. Après c’est pas vraiment la grosse rigolade c’est sûr, on est plus proche du drame que de la comédie en fait.

Supfiction a écrit : ↑7 juil. 22, 16:12 on sent immédiatement qu’il y a un regard et un auteur derrière la caméra

Pourquoi ? Parce qu'elle emploie des acteurs non professionnels en impro' et qu'elle filme des cunnilingus debout et des bites ?

Supfiction a écrit : ↑7 juil. 22, 16:12 Le nom des gens c’est pourtant de très haute volée.

J'ai eu l'impression de voir une tentative d'Amélie Poulain "sérieux". Je suis désolé, je ne suis pas entré dedans.
Et Sara Forestier m'a fait énormément de peine. Sentiment de gêne constant. A sa décharge, les textes qu'elle se coltine en voix off ne l'aident pas.

Torrente a écrit : ↑7 juil. 22, 16:34

Supfiction a écrit : ↑7 juil. 22, 16:12 on sent immédiatement qu’il y a un regard et un auteur derrière la caméra

Pourquoi ? Parce qu'elle emploie des acteurs non professionnels en impro' et qu'elle filme des cunnilingus debout et des bites ?

Amélie Poulain, je vois l’analogie car les deux personnages se mêlent de la vie des autres. La comparaison s’arrête là à mon sens car le propos n’a rien à voir. Le nom des gens s’intéresse à l’obsession contemporaine des origines des gens pour les mettre dans des cases et les séparer. Rien de tout ça dans Amelie Poulain.

Énorme traite d’autres cases et d’autres violences, celles du comportement attendu de la femme enceinte et du futur père.

Watkinssien a écrit : ↑7 juil. 22, 16:04

candygirl a écrit : ↑7 juil. 22, 15:03 Ah non, je ne visais personne ici. Je pensais à certains "comédiens" français contemporains qui refusent sensiblement de vieillir et qui restent perpétuellement confinés dans un trip de d'jeuns (Cohen, Elmaleh, Debbouze, etc.).

Mon smiley vert indiquait une forme d'ironie.

Tout le monde a bien compris que tu parlais de moi.
(j'ai d'ailleurs présentement un sweat capuche...plus précisément celui-ci)

Après, on peut très bien porter des sweats capuche et s'exprimer correctement sans se prendre pour ce qu'on n'est plus (c'est-à-dire jeunes et in...cf. moi). Mais le problème est même plus global que ça : j'ai plus d'une fois remarqué ce petit accent de mec de cité chez des gens qui n'en ont plus l'âge, et encore moins les origines sociales - toujours très marrant d'assister à des discussions entre Jean-Eude et Jean-Baptiste, tout droit sortis d'école de commerce et qui parlent comme Booba. C'est sûrement une façon pour ces gens-là de se croire encore hype.
Du coup, je comprends parfaitement le point soulevé par candygirl, moi aussi ça me soule régulièrement tous ces comédiens quadras qui parlent avec ce petit accent de cité alors qu'à leur âge, il serait peut-être temps qu'ils passent à autre chose.

Pour ma part, j'ai découvert Jonathan Cohen (sans l'erreur ^^) avec Enorme! en 2020 et j'ai pas été plus choqué par son jeu. L'exagération est justifiable de par le regard tout en détournement de la cinéaste, du coup son naturel revient au galop et il devient aussi attachant que relou que Vittorio Gassman dans le Fanfaron. C'est bien plus fin que l'on ne pense, le regard qu'on porte au film est lié à la temporalité : elle ne sera pas la même, du célibataire au couple avec enfant, mais le film sera le même.

Et, en effet, comme le dit Stup', il y a un regard.

Pourquoi ? Parce qu'elle emploie des acteurs non professionnels en impro' et qu'elle filme des cunnilingus debout et des bites ?

Bah bien entendu m'enfin ... Hmm ...
Mais aussi par son format, le cadre, sa simplicité, son côté conte moderne naïf et assumé, et aussi la déstabilisation du regard. Mettre la mise en scène du réel dans de la fiction, déformer cela par le jeu des représentations, et finir par un calme et une alchimie lié à une naissance : de l'enfant, et du cinéma.

Mais à part ça, je suis plutôt client de l'humour de Jonathan Cohen. Le mec est quand même une machine de guerre dans le genre, et je le trouve assez irrésistible (en plus de me faire fortement penser à l'un de mes meilleurs potes).

Oui, j'ai bien l'impression. Il a l'air d'être à l'aise partout. Un peu comme Laetitia Dosch chez les femmes.