Sans faire de prosélytisme parce que faut point exagérer......oui.
Il y a un cachet visuel, une photo de Giuseppe Rotunno, des décors (et des costumes) de Danilo Donati, et des scènes d'action plaisantes.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
C'est marrant parce que tu détailles tout ce qui me file le frisson lorsque je me remémore film et pas sa seule qualité (encore une fois à mes yeux) la musique de Nionio Morricone.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
tchi-tcha a écrit : ↑27 juin 23, 05:24
Heureusement, ce mardi soir, TFX diffuse Love Coach (Gabriele Muccino, 2012), une comédie romantique avec Dennis Quaid, Uma Thurman et Jessica Biel, et surtout avec Gerard Butler. Je sens plein de bonnes vibrations sur ce coup-là
moi-même a écrit : ↑27 juin 23, 21:27Love Coach avec Gerard Butler là tout de suite sur TFX a quand même l'air bien nul. Encore et toujours un héros ordinaire pour qui sa famille est l'essentiel, je le vois mal buter plein de terroristes à la solde de ce traître de vice-président dans cette comédie romantique où il devient coach de l'équipe de foot de son gosse pour reconquérir son ex-femme
Trop de bon sentiments gluants cousus de fil blanc, je sens que je ne vais pas supporter ça longtemps.
Pour confirmation : Love Coach (Gabriele Muccino, 2012) c'est pas terrible. Jessica Biel est très jolie mais elle n'a pas le beau rôle dans cette comédie romantique gentiment misogyne (pour la reconquérir, Gerard Butler fout le bordel dans sa vie et passe le film à la faire pleurer et culpabiliser, trop classe). Notre Gégé Butler creuse son sillon de père ordinaire prêt à tout sacrifier pour son fils, mais la guimauve ne lui réussit pas vraiment (en clair, ça manque de méchants à défoncer). Dennis Quaid est nul, le visage de Catherine Zeta-Jones sort d'un lifting et n'a pas retrouvé toute sa souplesse, et Uma Thurman s'y humilie elle aussi.
Verdict : pas de note, c'est naze (ou 2/10 et butez le gosse)
J'avais déjà bien sûr répondu à l'époque...
je viens juste de revoir le sublime Loin du Paradis et c'est plutôt le (petit) point faible du film. Passé Flesh and Bone, son charme s'est un peu fané.
tchi-tcha a écrit : ↑28 juin 23, 15:33
Je me permets :
manuma a écrit : ↑21 juin 23, 17:27
(bon, ça rame quand même un peu pour l'alimenter, ce topic)
Voilà de quoi :
"I didn't understand why they were offering me Ronald Reagan because I just didn't see it," the actor, 66, tells EW. "I admired him so much, and so I had a chill of fear go down my spine when I was offered it. That's usually kind of a sign that maybe I should do it, because it's out of my comfort zone."
Dernière modification par Supfiction le 28 juin 23, 17:30, modifié 1 fois.
Moi, la dernière fois que je l'ai vu, c'était en garde forestier dans cette très grassouillette comédie familiale, avec l'impression qu'il avait un peu touché le fond...
Avec un peu de chance, on va attaquer la page 4...
Edit : Loupé !
Switchback (1997) – Jeb Stuart
Voici un thriller des années 90 sur un serial killer qui avait échappé à mon radar. Il faut dire qu'après le Silence des Agneaux, le ciné US n'en avait pas été avare. Celui-ci est réalisé par le scénariste de Piège de Cristal et du Fugitif ce qui n'est pas rien. On y retrouve une distribution bien mâle de qualité (Dennis Quaid, Danny Glover, Jared Leto, R. Lee Ermey, Ted Levine, William Fichtner et même un tout jeune Walton Goggins). Ça sent la testostérone à plein nez mais bizarrement c'est beaucoup plus un film de caractères qu'un film d'action. Pendant une heure le dispositif fonctionne assez bien avec une galerie de personnages bien campés. On se croirait presque dans un film choral à la John Sayles (avec la campagne pour l'élection du shérif en toile de fond). Malheureusement une fois le pot aux roses dévoilé (relativement tôt) on se pince un peu en se demandant si le scénariste-réal ne nous prend pas pour des demeurés (le stunt casting a ses limites). Et on se rappelle alors qu'il a aussi signé Haute Sécurité, Leviathan et Juste Cause. Le film s'avance alors inexorablement vers un final totalement convenu à base de train, de montagne (plutôt jolie, la montagne) et de mort qui ne l'est pas tout à fait. Bref la routine de ce qu'on n'a pas trop envie de voir.
Je lui donne quand même un 5,5 pour l'effort et la première heure.
AtCloseRange a écrit : ↑29 juin 23, 10:17
Film découvert pendant le confinement
Switchback (1997) – Jeb Stuart
Voici un thriller des années 90 sur un serial killer qui avait échappé à mon radar. Il faut dire qu'après le Silence des Agneaux, le ciné US n'en avait pas été avare. Celui-ci est réalisé par le scénariste de Piège de Cristal et du Fugitif ce qui n'est pas rien. On y retrouve une distribution bien mâle de qualité (Dennis Quaid, Danny Glover, Jared Leto, R. Lee Ermey, Ted Levine, William Fichtner et même un tout jeune Walton Goggins). Ça sent la testostérone à plein nez mais bizarrement c'est beaucoup plus un film de caractères qu'un film d'action. Pendant une heure le dispositif fonctionne assez bien avec une galerie de personnages bien campés. On se croirait presque dans un film choral à la John Sayles (avec la campagne pour l'élection du shérif en toile de fond). Malheureusement une fois le pot aux roses dévoilé (relativement tôt) on se pince un peu en se demandant si le scénariste-réal ne nous prend pas pour des demeurés (le stunt casting a ses limites). Et on se rappelle alors qu'il a aussi signé Haute Sécurité, Leviathan et Juste Cause. Le film s'avance alors inexorablement vers un final totalement convenu à base de train, de montagne (plutôt jolie, la montagne) et de mort qui ne l'est pas tout à fait. Bref la routine de ce qu'on n'a pas trop envie de voir.
Je lui donne quand même un 5,5 pour l'effort et la première heure.
Je n'ai pas encore lu ton topo, mais déjà, merci, ACR !