Dvdclassik : cinéma et DVD

candygirl a écrit : ↑25 juin 22, 19:29 Ce soir, double programme Jacques Brel avec...

Supers choix candy

Ce soir, ça sera Mary Stuart, reine d'Écosse, puis Juillet-Aout.

Driv3n a écrit : ↑25 juin 22, 19:52

candygirl a écrit : ↑25 juin 22, 19:29 Ce soir, double programme Jacques Brel avec...

Supers choix candy

Sûr qu'avec L'emmerdeur tu ne vas pas t'emm...er

pat'

Mes filles me réclament un film d'horreur ce soir. Je vais tenter Prince des ténèbres, sachant j'avais fait un tabac avec The Thing il y a quelques années, film devenu une référence pour l'une comme pour l'autre.

manuma a écrit : ↑25 juin 22, 21:46 Mes filles me réclament un film d'horreur ce soir. Je vais tenter Prince des ténèbres, sachant j'avais fait un tabac avec The Thing il y a quelques années, film devenu une référence pour l'une comme pour l'autre.

Quelle famille !!
Brrrrrrr...

manuma a écrit : ↑25 juin 22, 21:46 Sachant (que) j'avais fait un tabac avec The Thing

"Mais vous fumez monsieur !"

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Ici ce soir c'était Von mann zu mann aka Death rides a horse aka Da uomo a uomo aka La mort était au rendez-vous. Voilà voilà...

Hier soir, j'avais prévu un double programme Jacques Brel et ce fut finalement une triple séance avec Les Risques du Métier d'André Cayatte (1967), Les Assassins de l'Ordre de Marcel Carné (1971) et L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro (1973).

Les Risques du Métier narre les mésaventures d'un professeur accusé d'agressions sexuelles par trois de ses élèves adolescentes. Un sujet toujours et encore d'actualité qui discrédite ici le mot d'ordre #jetecrois brandit par les féministes les plus radicales afin de lutter contre les violences faites aux femmes sans passer par la case justice. Pour son 1er grand rôle à l'écran, Brel brille de mille feux aux côtés d'un excellent casting d'adolescentes (dont la jeune Catherine Wagener, vue dans le brillant Mais ne nous Délivrez pas du Mal, ici dans un rôle très secondaire mais responsable de toute l'intrigue). En incarnant l'épouse de Brel, persuadée de l'innocence de son mari, la toujours superbe Emmanuelle Riva apporte son lot de lumière au sein de cette sombre histoire.
Malgré tous ses ingrédients, le film manque néanmoins de rythme, voire de passion face à sa réalisation très académique. Ex-avocat passionné d'affaires judiciaires, André Cayatte survole parfois son sujet et rate le coche alors qu'il avait tout en main pour réussir un petit bijou. Je m'étais fait la même réflexion il y a quelques temps avec son Mourir d'Aimer…, sujet en or doté d'un fabuleux casting qu'il avait réussi à rendre apathique à mes yeux. Quel dommage.
6/10

Les Assassins de l'Ordre souffre du même académisme et des mêmes défauts. Bien que le sujet soit passionnant et toujours d'actualité en racontant l'enquête d'un juge d'instruction confronté aux violences policières, je me suis plongée dans le film sans y être pour autant happée. Brel se voit d'ailleurs volé la vedette par Michael Lonsdale et Charles Denner, géniaux dans le rôle d'un flic littéralement effrayant pour le premier et d'un extraordinaire ténor du barreau pour le second. En sous-texte, l'intéressante analyse de la révolution manquée que fut celle de mai 68 aurait pu être envoûtante mais Carné ne sait apparemment pas comment exposer le tout avec pertinence. Nous sommes très loin ici du brillant point de vue sociétal, voire politique, de Quai des Brumes et du Jour Se Lève.
6/10

L'Emmerdeur est l'adaptation d'une pièce de boulevard de Francis Veber nommé Le Contrat. Brel et Ventura étant devenus amis depuis le tournage de L'Aventure, c'est l'Aventure, les deux hommes cherchent un projet qui leur permettrait de jouer à nouveau ensemble. Leur choix se porte sur l'adaptation de la pièce de Veber et sur Molinaro à la réalisation. Ce dernier décide de filmer cette comédie au 1er degré, débutant son œuvre comme un polar avec attentat, assassinat et intrigue sérieuse. Revu et corrigé par Veber lui-même, le scénario est génialement maîtrisé sans aucun temps mort et une approche assez singulière des situations (je me suis prise d'affection pour Ventura qui incarne un impitoyable tueur et je me suis marrée lors de la tentative de suicide de Brel). Tout est parfaitement agencé pour être drôle malgré le côté dramatique de l'histoire et les deux protagonistes s'amusent comme des gosses. Que du bonheur.
8/10

Ce soir, je ne sais pas encore. J'ai un autre BR de Cayatte à découvrir, Piège pour Cendrillon, ainsi que Les Enfants du Paradis pour achever mon petit cycle Carné. Peut-être les deux, tiens.

Hier, Illusions perdues de Xavier Giannoli
Un vrai moment de plaisir. Je n'ai pas lu Balzac, j'ai donc pu entrer dans le récit sans a prioris, et être absolument transporté.
J'ai ressenti quelques faiblesses, un ou deux dialogues avec Coralie qui tombent un peu à plat, et la voix off qui explicite trop souvent ce qui est déjà parfaitement illustré par la mise en scène, alors qu'autrement j'ai aimé cette touche littéraire dans le film.
Les parallèles rendent le film d'autant plus pertinent (même si l'allusion à Macron était superflue et pour moi une fausse note pour l'avenir du film).
La scène de la critique du roman est absolument jouissive et celle de la fin splendide. La nature est d'ailleurs magnifiée, à se dire "mais quelle idée de quitte la campagne?!"

Ce soir, peut-être Made in France de Boukhrief.

Dimanche orgiaque avec :

• L'inciseur ne m'a pas plu.
  Pas que ça ne soit pas "bien fait", Christian Alvart n'est pas manchot mais je n'avais simplement pas envie de voir ça, ou alors j'en ai trop vu
  Anamorph dernièrement m'avait fait un peu le même effet.
  Je me suis mis en opposition au film tout le long. J'ai lutté contre. Pas très productif. Je n'étais pas seul donc je n'ai pas pu "remettre à plus tard".

• La loi de Téhéran m'a moins plu que ce à quoi je m'attendais mais j'en attendais beaucoup trop. Toutefois, j'ai aimé l'aspect "entier" du film, du projet, de son réalisateur. Presque d'utilité publique.
  Le film est ainsi émaillé de moments saisissants, et impressionne mais c'est surtout la composition de l'acteur Navid Mohammadzadeh qui m'a épatée.

• Julie (en 12 chapitres) (je n'aime pas ce re-titrage mais allons-y) ne m'a pas autant emballé que les tonnes de louanges qu'il a reçues pouvaient me le laisser espérer.
  Renate Reinsve offre quelques moments en état de grâce et ne m'aura pas fait regretter le voyage.
  J'ai eu du mal avec la mise en scène (que je trouve affreuse... quelqu'un avait parlé ici de "pub pour iPhone", je n'irais pas jusque là mais en un sens, je m'approche de ce ressenti), les parti-pris de montage, les innombrables effets (même les plus légers), la bande originale... bref, tout le dispositif cinématographique m'a déplu. Heureusement, donc, qu'elle était là.
  Surtout, j'ai ressenti une sorte de décalage entre la forme et le fond et je crois tout simplement que l'histoire aurait mieux fonctionné sur moi en roman graphique. Je doute que le cinéma était le média adéquat pour la raconter.

• Je n'aurais jamais cru Catherine Corsini capable de sortir un film comme La fracture de ses tripes, épaulée par des comédiens en état de grâce... j'ai toujours adoré Bruni-Tedeschi, mais là... là... j'en reste sans voix.
  Premier film que j'ai manqué l'an passé, que je regrette de ne pas avoir vu plus tôt car il serait rentré directement dans mon Top annuel et en très bonne position.
  La description du milieu hospitalier public est d'un réalisme au-delà de tout superlatif. Non seulement a-t-on parfois l'impression de visionner un documentaire, mais en plus Corsini se paie le luxe de signer par moment un film d'actions impressionnant ainsi qu'une comédie à l'humour ravageur. Tour à tour tétanisant puis hilarant, La fracture constitue pour moi, l'une des surprenantes réussites du cinéma français récent.
  Et en attendant, on donne une Palme à Titane...

Ce soir double programme à la Cinémathèque avec un polar et un Western.

et

Hier soir, ce fut pour moi la découverte de la nouvelle mini-série made in Netflix Seul Face À L'Abeille avec Rowan Atkinson où un Mr. Bean papa d'une jolie ado devient le gardien d'une luxueuse maison et se voit partir en lutte contre une envahissante abeille ... À part la chouette relation père/fille et une adorable chienne nommée Cupcake, le reste m'a semblé convenu, répétitif et peu drôle.
5/10

Ensuite, j'ai voulu découvrir le documentaire What We Started avant qu'il ne disparaisse de la plateforme.
La fin du disco, puis les origines de la house, de la techno et des raves étant survolés en introduction, le documentaire dresse ensuite le portrait de deux DJ/producteurs européens que sont Carl Cox et Martin Garrix. Un drôle de mix où la récupération electro-pop ultra commerciale (voire putassière) s’acoquine ici avec l'art du DJing dans sa forme la plus pure. Des univers diamétralement opposés qui nous mènent des teufs clandestines et underground jusqu'aux énormes festivals populaires du genre Tomorrowland en passant par Miami et Ibiza. Je n'ai pas bien compris ce que souhaitaient démontrer les deux réalisateurs, mais comme ces différents univers existent bel et bien dans le monde des musiques électroniques contemporaines, je n'ai pas forcément passé un mauvais moment.
6/10

J'ai terminé ma soirée avec la découverte de Piège Pour Cendrillon signé par André Cayatte en 1965 et qui reste à ce jour le meilleur film que j'ai vu de sa filmographie. Une série-noire menée de main de maître par Dany Carrel qui interprète 3 personnages très différents et qui s'en sort à merveille face à une géniale Madeleine Robinson manipulatrice et lesbienne perverse.
En expérimentant une BO singulière collée à un suspense sans cesse protéiforme, j'ai complètement été happée dans cet univers sordide et meurtrier. Un excellent thriller français à mon goût.
8/10



Ce soir, ce sera certainement un ou deux (ou trois) films que je veux absolument voir sur Netflix avant qu'ils ne quittent la plateforme à la fin du mois : 120 Battements Par Minutes, Sweet Virginia (conseillé par Torrente), ou encore Focus avec Margot Robbie.

candygirl a écrit : ↑27 juin 22, 13:25 Ce soir, ce sera certainement un ou deux (ou trois) films que je veux absolument voir sur Netflix avant qu'ils ne quittent la plateforme à la fin du mois : 120 Battements Par Minutes, Sweet Virginia (conseillé par Torrente), ou encore Focus avec Margot Robbie.

Je note pour le Cayatte, merci.

Focus, si tu n'as jamais vu aucun film de David Mamet, j'imagine que ça passe. Sinon, tu peux faire autre chose en même temps comme par exemple, manger ou ranger les étagères ou faire la poussière. C'est pratique comme un "film vide-tête" qu'on oublie assez vite et qui ressemble à une publicité pour Mercedes Benz. Tout le monde est joli, bien sapé et apprêté pour un défilé même les personnages souffrant d'obésité morbide. C'est mieux qu'un numéro de Cosmopolitan.

Sweet Virginia donnera son plein potentiel en deuxième ou même troisième partie de soirée. J'espère que tu ne regretteras pas de l'avoir vu.

Mosin-Nagant a écrit : ↑27 juin 22, 13:46

Revu le mois dernier, j'avais oublié à quel point c'est une orgie de mise en scène.

Je vais être sacrilège mais c'est presque mon Raimi préféré.