Dvdclassik : cinéma et DVD

tchi-tcha a écrit : ↑25 juin 22, 00:38 Donc tu auras aussi noté qu'on en parle ici à l'instant.
(et pour une fois il ne parle pas d'un film pour le dézinguer )

Par contre j'avais pas fait gaffe que le DVD est aujourd'hui aussi cher qu'une place de concert de Billie Eilish

J'avais remarqué que le DVD, qui est épuisé, coûte effectivement un bras
Par contre, si The Eye of Doom a kiffé, je ne sais pas si cela sera réciproque

Alibabass a écrit : ↑24 juin 22, 20:04

Pour moi, ce sera la restauration 4K de Mais ne nous Délivrez pas du Mal.

Faaaaaaaaaaat ^^. Donne nous asap les retours de la restauration surtout.

La restauration est FA-BU-LEUSE !
Habituée au vieux DVD, j'ai redécouvert le film sous un nouveau jour et j'en suis plus que ravie !
Une œuvre qui n'a pas prise une ride, toujours aussi puissante et qui serait impossible à réaliser aujourd'hui.
Merci, Mr. Séria. Et merci aux Éditions Montparnasse pour cette édition BR ❤
8,5/10



J'ai ensuite découvert De Profundis, réalisé en 1990 par Luigi Cozzi.
Un scénario qui n'a ni queue ni tête avec des actrices et des acteurs tous très mal doublé.es en anglais (il n'existe pas de version italienne), sauf Caroline Munro qui est visiblement la seule à s'exprimer dans sa langue natale.
Avec ses métaphores cosmiques qui ne signifient absolument rien et ses innombrables clichés à 2 centimes, le métrage mange à tous les râteliers en mixant du Poe et du Kubrick à du Argento tout en essayant de nous faire avaler que les 3 Mères proviennent de l'anthologie de Charles Baudelaire, qui aurait donc été un sorcier.
Pour bien souligner le tout, la mélodie de Suspiria apparait à 3 ou 4 reprises sans être créditée au générique. LA BO, quant à elle, mi électronique, mi métal, s'inspire indéniablement de Phenomena. Pareil pour le personnage interprété par Florence Guérin qui est largement influencé par celui de Jennifer Connelly dans le Argento.
Le seul point positif de cette affaire est totalement un truc de geek. Je suis contente de posséder ce BR pour son affiliation à la trilogie des 3 Mères et je ne m'en séparerai désormais pour rien au monde
Même si ça reste lamentablement mauvais et qu'il n'y a franchement pas grand chose à sauver.
3/10

Ah si, j'ai une demande à faire au Papa Noël. Je voudrais exactement les mêmes jambes que Caroline Munro avait quand j'aurai 40 piges, s'il te plaît. Merci d'avance

candygirl a écrit : ↑25 juin 22, 09:29
Ah si, j'ai une demande à faire au Papa Noël. Je voudrais exactement les mêmes jambes que Caroline Munro avait quand j'aurai 40 piges, s'il te plaît. Merci d'avance

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candygirl a écrit : ↑25 juin 22, 09:29

tchi-tcha a écrit : ↑25 juin 22, 00:38 Donc tu auras aussi noté qu'on en parle ici à l'instant.
(et pour une fois il ne parle pas d'un film pour le dézinguer )

J'avais remarqué que le DVD, qui est épuisé, coûte effectivement un bras
Par contre, si The Eye of Doom a kiffé, je ne sais pas si cela sera réciproque

P…n , vous etes dur avec moi ce samedi matin…

Et moi qui en ai remis une couche sans le faire exprès

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Torrente a écrit : ↑24 juin 22, 23:22

moonfleet a écrit : ↑24 juin 22, 18:44 https://www.indiewire.com/2012/09/steve ... ike-44869/

PS : Et merci pour ce lien, dont je viens de terminer la lecture.

C'est marrant, on y découvre que Soderbergh est fan du film, juste quand je me disais qu'il devait certainement connaître ce réalisateur !
Les films de casse de Avakian et leur décontraction m'ayant beaucoup fait penser aux siens, jusque dans certains ressorts et certains détails scénaristiques repris à l'identique. C'est un peu une confirmation. Il y avait bien matière à y voir des passerelles.

You're welcome
Je suis tombée sur ce blog par hasard en cherchant un texte sur End of the Road.
J'aime aussi beaucoup Logan Lucky, et disons en général les films de casse d'équipes de "bras cassés" ou avec un suspens disons + humain que ceux super organisés avec un contexte et une planification technologiquement avancés genre les Ocean 11, 12 ... ou autres Mission Impossible...
Bon souvenirs de The Brink's Job de Friedkin ou The Anderson Tapes de Lumet par exemple.
En tous cas, même si j'ai peu de chances de tomber dessus, je vais guetter 11 Harrowhouse d' Aram Avakian.

Torrente a écrit : ↑24 juin 22, 23:22 J'ai bien envie d'essayer de trouver Diamant noir, son précédent métrage, maintenant. Quelqu'un l'a vu ?

Très années 70 dans la réalisation et l'ambiance, j'ai beaucoup aimé la description du milieu des diamantaires d'Anvers. Pour un 1er film, c'est plus que maitrisé.

Découverte hier du Zombi Child de Bonello. L'errance haïtienne du grand-père zombie est magnifique, en comparaison l'histoire de la sororité dans la pension de jeunes filles m'apparut un peu fade. Néanmoins, j'ai été happé par l'ambiance du film mais la dernière partie m'a semblé assez risible, notamment la séquence vaudou avec la tante. Ce qui m'a le plus gêné reste les discussions entre les adolescentes, j'ai dû vraiment tendre l'oreille pour comprendre ce qu'elle racontait la plupart du temps, limite je comprenais mieux quand ça parlait créole.

moonfleet a écrit : ↑25 juin 22, 11:36 En tous cas, même si j'ai peu de chances de tomber dessus, je vais guetter 11 Harrowhouse d' Aram Avakian.

Ca me fait penser à l'intégrale Terry Southern que je voudrais commencer plus ou moins en ce moment (enfin, ça fait quelques mois que je me dis ça), mais tout ne sera visiblement pas facile à voir.

Duane Jones a écrit : ↑25 juin 22, 11:37
Découverte hier du Zombi Child de Bonello. L'errance haïtienne du grand-père zombie est magnifique, en comparaison l'histoire de la sororité dans la pension de jeunes filles m'apparut un peu fade. Néanmoins, j'ai été happé par l'ambiance du film mais la dernière partie m'a semblé assez risible, notamment la séquence vaudou avec la tante. Ce qui m'a le plus gêné reste les discussions entre les adolescentes, j'ai dû vraiment tendre l'oreille pour comprendre ce qu'elle racontait la plupart du temps, limite je comprenais mieux quand ça parlait créole.

Le seul film de B.Bonello que j'ai vu, une fable atypique qui montre en parallèle l'arrivée d'une jeune haïtienne dans un pensionnat et l'histoire fantastique et éprouvante de son grand-père dans une plantation des années auparavant. La séquence avec la fille qui veut s'initier au vaudou suite à un chagrin d'amour, ne m'a pas semblé ridicule mais plutôt terrifiante. Excellent film, tu m'as donné l'envie de le revoir tiens

MJ a écrit : ↑25 juin 22, 11:48

moonfleet a écrit : ↑25 juin 22, 11:36 En tous cas, même si j'ai peu de chances de tomber dessus, je vais guetter 11 Harrowhouse d' Aram Avakian.

Ca me fait penser à l'intégrale Terry Southern que je voudrais commencer plus ou moins en ce moment (enfin, ça fait quelques mois que je me dis ça), mais tout ne sera visiblement pas facile à voir.

J'ai revu il y a peu le réjouissant The Loved One de Tony Richardson (zoné 1 avec s-titres français), d'après le court roman d'Evelyn Waugh Le cher disparu.
Sinon en attendant tu peux te distraire avec ses nouvelles :

moonfleet a écrit : ↑25 juin 22, 12:12J'ai revu il y a peu le réjouissant The Loved One de Tony Richardson (zoné 1 avec s-titres français), d'après le court roman d'Evelyn Waugh Le cher disparu.

Celui qui me rend le plus curieux - et ce sans avoir réalisé jusque-là qu'il y avait un autre maître de l'irrévérence littéraire là-derrière.

Duane Jones a écrit : ↑25 juin 22, 11:37

Torrente a écrit : ↑24 juin 22, 23:22 J'ai bien envie d'essayer de trouver Diamant noir, son précédent métrage, maintenant. Quelqu'un l'a vu ?

Très années 70 dans la réalisation et l'ambiance, j'ai beaucoup aimé la description du milieu des diamantaires d'Anvers. Pour un 1er film, c'est plus que maitrisé.

Oui, un excellent premier film. Je dirais même un petit coup de maitre ! Vu à sa sortie et adoré.
Un canevas de film de genre (film de vengeance en mode thriller) traité avec finesse et efficacité. Bien joué et bien écrit. Notamment, la description du milieu des diamantaires en effet.

moonfleet a écrit : ↑25 juin 22, 11:36J'aime aussi beaucoup Logan Lucky, et disons en général les films de casse d'équipes de "bras cassés" ou avec un suspens disons + humain que ceux super organisés avec un contexte et une planification technologiquement avancés genre les Ocean 11, 12 ... ou autres Mission Impossible...

Alors 11 Harrowhouse est fait pour toi.

moonfleet a écrit : ↑25 juin 22, 11:36Bon souvenirs de (...) The Anderson Tapes de Lumet par exemple.

Je l'ai découvert l'an passé. Je m'attendais à un film mineur et au mieux, "sympathique", vu les cririques que j'avais lues dessus et ce fut une belle claque. Leçon de montage (le travail de la monteuse m'a vraiment impressionné), de casting, de direction d'acteurs, de rythme, d'ambiance.

Duane Jones a écrit : ↑25 juin 22, 11:37

Torrente a écrit : ↑24 juin 22, 23:22 J'ai bien envie d'essayer de trouver Diamant noir, son précédent métrage, maintenant. Quelqu'un l'a vu ?

Très années 70 dans la réalisation et l'ambiance, j'ai beaucoup aimé la description du milieu des diamantaires d'Anvers. Pour un 1er film, c'est plus que maitrisé.

J'ai fait un truc pas joli-joli, je l'ai cherché en streaming sans attendre, juste après avoir posté mon message et donc je l'ai déjà visionné.



J'allais poster quelque chose dans le goût de ce que tu as écrit. Peut-être même en plus enflammé.

J'ai beaucoup aimé. Le casting, les acteurs, la mise en scène... les gares, cette impression de voir un polar des années 70 dans lequel le héros pourrait être campé par Belmondo ou Delon.
Il semble y avoir aussi chez ce cinéaste la volonté de faire "plus qu'un film" à chaque fois, en infiltrant des communautés, des ethnies, des peuples dont il ne fait pas partie et en les filmant presque comme on filmerait un documentaire. Il ne va pas jusqu'à tourner dans une autre langue que le français dans ce premier film mais il aurait pu, en flamand.
J'ai ressenti une véracité que j'ai rarement ressenti dans un polar français depuis J'irai au paradis (qui figurerait dans mon Top 20 des années 90 si j'arrivais à le boucler). Diamant noir est de cette trempe, à mes yeux.

Et je vois qu'il n'est même pas sorti en Blu-ray ?! Quelle tristesse.
Cela dit, l'affiche est complétement ratée.




Ce soir, pas de film, soirée.

Maintenant que je commence à avoir un peu plus de temps, je vais replonger davantage dans les films !
Découverte hier d'un très joli drame d'Yves Allégret avec Gérard Philippe, Une si jolie petite plage (1949), tourné à quelques kilomètres de chez mes parents.



Un autre film avec Gérard Philippe lui fait concurrence au titre du "film du mois", Les Belles de nuit de René Clair, mais je crois avoir préféré le film d'Allégret...

Ce soir, j'ai le choix, dont peut-être un Lumet à la clé.

Ce soir, double programme Jacques Brel avec...



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