Top 20 Film Noir

[André Jurieux]

OK mais ce n'est sans doute pas la seule copie existante. Il doit bien en subsister une copie quelque part dans les rayonnages de je ne sais quelle chaîne française
puisque j'ai une copie en VF de ce film et dans un métrage différent. Si le métrage du DVD à venir est exact, cad 77 min, cette copie en version française fait elle
un peu plus de 73 min.
D'ailleurs au passage, si à titre personnel çà ne présente pas le moindre intérêt puisque lorsque j'ai le choix je ne visionne jamais ces films en VF, pour un certain
nombre de nos amis cinéphiles qui préfèrent les versions françaises, Wild Side aurait pu retrouver cette VF.

[feb]

Peut-être daniel gregg ferait désormais figurer Woman on the Run parmi son top ?

Merci à lui de nous avoir autant donné envie en tout cas

Bravo Yann et merci pour cette critique

[Federico]

Rediff cette nuit à 2h30 sur France Culture de la 1ère de cinq émissions des Nuits magnétiques consacrées en 1979 au film noir.

Suite même chaîne, même heure toute la semaine.

[Federico]

Ils ne voudront pas me croire (Irving Pichel - 1947)

Lors de son procès, l'assassin supposé de sa maitresse, un veuf clame son innocence. Pour cela il raconte les dernières années de sa vie

Moyennement convaincu par celui-ci. Le problème vient du scénario qui n'est franchement pas crédible (signé par Jonathan Latimer, le scénariste attitré de John Farrow). Les personnages et l'ambiance fonctionnent mais pas la structure où la narration par flash-back sur un seul témoignage ne tient pas la route et possèdent trop d'invraisemblances, de raccourcis ou de trous pour qu'on croie au déroulement du procès.
L'autre problème vient aussi d'une réalisation assez molle pour ne pas dire médiocre qui est incapable de transcrire les qualités du scénario. C'est renforcé par un casting tout aussi tiède (même si Susan Hayward est vraiment craquante). C'est surtout Robert Young qui pose problème et comme le film ne dépend pour ainsi dire que de lui, c'est très vite gênant. Dommage car son personnage de lâche cynique est plutôt intéressant sur le papier.

Un petit film qui s'oublie très rapidement et dont je garde en souvenir que le plan du cheval sur la falaise une nuit d'orage et la conclusion très surprenante et imprévue (mais qui n'arrange pas la cohérence du scénario)

Je suis à peu près d'accord sur toute la ligne. Le scénario de ce film qui est davantage un Mélo-Noir qu'un Noir pur jus (plus encore que Péché mortel, par ex.) est à la fois original (un homme partagé entre trois femmes, ça change des trios classiques) et complètement capillotracté. Comme son titre l'indique : incroyable, mais au sens premier du mot. Mise en scène sans éclat à part effectivement ce très beau plan en contre-plongée du canasson. J'ai connu Robert Young, acteur souvent terne, autrement meilleur (chez Borzage, Hitchcock ou Browning). Principal intérêt : Susan Hayward dans un de ses rôles de belle garce maligne à la Ida Lupino.
La fin est à hurler de rire :

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Juste avant d'entendre le verdict, Young (qui pense - à tort - qu'il va être reconnu coupable tant son récit ne tient pas debout) saute sur la fenêtre du tribunal dans l'intention évidente de se suicider (la salle doit bien être au 25ème étage d'un building) et que fait le flic de faction : il le flingue comme si il s'agissait de Superman et qu'il allait s'envoler !!!

[Cathy]

J'avais bien aimé ce côté romanesque justement quand je l'avais vu, par contre je n'avais pas compris la fin

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Enfin l'intérêt, pourquoi se suicidait-il ? Était-il alors coupable ?

Tout cela m'avait laissée dans l'expectative !

[Federico]

J'avais bien aimé ce côté romanesque justement quand je l'avais vu, par contre je n'avais pas compris la fin

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Enfin l'intérêt, pourquoi se suicidait-il ? Était-il alors coupable ?

Tout cela m'avait laissée dans l'expectative !

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Que son récit soit pure invention ou la vérité, il pense qu'on ne le croira pas et plutôt que la prison ou la chaise, il choisit le suicide. Mais de toute façon, c'est super mal ficelé comme scénario.

[Cathy]

J'avais bien aimé ce côté romanesque justement quand je l'avais vu, par contre je n'avais pas compris la fin

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Enfin l'intérêt, pourquoi se suicidait-il ? Était-il alors coupable ?

Tout cela m'avait laissée dans l'expectative !

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Que son récit soit pure invention ou la vérité, il pense qu'on ne le croira pas et plutôt que la prison ou la chaise, il choisit le suicide. Mais de toute façon, c'est super mal ficelé comme scénario.

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Oui, mais pourquoi à ce moment-là ! En plus on est persuadé qu'il est innocent, alors comment le jury ne pourrait pas l'être. C'est vrai que c'est mal ficelé

[Helena]

"Un tueur à gage, Phillip Raven (Ladd) abat un industriel, un informateur de la police et se rend rapidement compte qu'il a été payé avec de l'argent sale. Poursuivi par la police, Raven rencontre lors de son voyage pour Los Angeles, Ellen Graham (Veronica Lake) qui n'est autre que la fiancée de l'inspecteur qui le traque. Pourtant Ellen qui est une magicienne et chanteuse dans les clubs de nuit lui sera d'une grande aide, car Raven veut retrouver son commanditaire Willard Gates, un patron de club de nuit et se venger."

Je viens de découvrir le film et sincèrement c'était vraiment du tout bon, ce n'est pas le chef d'oeuvre dont tout le monde me parlait, mais un bon film qui nous intéresse du début à la fin! C'est un film de tueur gage qui pose son ambiance en quelques minutes et qui ne nous abandonne pas une seule fois. La caractérisation des personnages est efficace et même si l'auteur se joue de nous en usant de personnages typiques de ce genre de récit. En effet on retrouve le tueur à gage, personnage solitaire aux états d'humeur assez violents bien que typique de l'époque. La femme fatale, belle et séduisante qui nous hypnotise du début à la fin du récit et le flic qui en veut, mais qui nous est antipathique. Les personnages sont assez bien interprétés par les acteurs même si le tueur est le mieux des trois selon moi. En ce qui concerne le récit, le réalisateur pose son ambiance et pourtant ça avance très vite sans qu'on ne s'ennuie ou qu'on ne se demande ou veut en venir le réalisateur. A de nombreux moments on a l'impression d'avoir un récit de James Ellroy avec une ambiance Jazzy à la musique parfaite de bout-en-bout et confirmant que ce type d'ambiance est juste incroyable à ceux adorant ce genre de récit! Les histoires avec les tueurs solitaires sont toujours très atmosphériques et la limite est mince entre le très bon film et le film caricatural sans intérêt. Ce n'est pas le meilleur film du genre selon moi vu qu'on en a eu des plus aboutis les années d'après. Toute l'introduction du film est excellente et le final est tout aussi incroyable vraiment bien qu'il manque vraiment quelque chose pour ressentir les frissons de ce début de récit! La réalisation est impeccable et bonifie l'histoire assez basique du début à la fin, la photographie est stylisée et la bande son est vraiment de qualitée, celle-ci n'étant pas du tout envahissante! Après des défauts il y en a j'en conviens comme le final qui manque du petit quelque chose pour que l'on soit marqué ou bien le jeude certains acteurs qui sans être mauvais, manque d'éclat et pourtant comme je le répète, c'est un film captivant que je recommande à tous ceux qui aiment ce genre de récit et surtout qui veulent vraiment voir un film Noir, en tout cas j'en redemande et je lui donne la note de 8/10. Je vais m'intéresser un peu plus à la filmographie de son réalisateur vu

[Rick Blaine]

Je trouve tueur à Gages particulièrement réussi. en fait, je n'aurais même pas les réserves que tu évoques. Notamment sur la question des acteurs, et là je pense à Ladd que je trouve particulièrement bon dans ce film, dans un rôle finalement assez atypique au regard de la suite de sa carrière encore qu'on pourrait en réfléchissant bien trouver un lien avec son interpretation dans Smith Le Taciturne, autre réussite majeure de sa filmographie.

Pour en revenir à Tueur à Gages, je le trouve d'une grande modernité, son ambiance est particulièrement marquante et ses personnages parfaitement réussis. Je n'ai jamais eu le courage de me lancer dans un top film noir car je ne m'en sortirais pas, mais à vu de nez, je pense qu'il serait dans un top 20.

[Helena]

J'aime beaucoup le film, il ne faut pas se méprendre, après je me suis laissée transporter par l'oeuvre, c'est qu'elle fonctionne, mais je ne sais pas il y a un petit quelque chose, je ne sais pas vraiment quoi, qui ne me fait pas adhérer à l'oeuvre à 100%

Dorothy Lyons, jolie rousse névrosée, nymphomane et kleptomane à ses heures, vient de purger une peine de prison pour vol. Elle est recueillie par sa sœur June, la secrétaire et la maîtresse d’un candidat à la mairie de Bay City qui a juré de débarrasser la ville de la pègre. Les deux femmes sont suivies par Ben Grace, un petit truand à la solde du gangster Solly Caspar qui tient la ville sous sa coupe et cherche un moyen de souiller l’image publique du candidat. Mais Ben Grace tombe amoureux de June et trahit son patron en livrant des informations capitales à cette dernière…

Adapté de James M. Cain, le célèbre auteur d’Assurance sur la mort, Deux rouquines dans la bagarre est bien davantage qu’un film noir. Dans une petite ville rongée par la corruption et les luttes de pouvoir, deux affriolantes sœurs rousses se livrent bataille. Sommet de la collaboration Dwan-Bogeaus-Alton, enflammé par un Technicolor baroque fait de trois fois rien, Deux rouquines dans la bagarre est, au-delà de sa féérie visuelle, l’un des films les plus érotiques et audacieux de l’âge d’or hollywoodien. Fulgurant !

C'était un bon film, pas un chef d'oeuvre, mais un bon film que je n'avais pas vue depuis longtemps. Ici l'histoire n'a rien de vraiment original et pourtant l'approche est intéressante, ici on s'écarte très vite des bases de ce genre de film ou ce ne sont pas les actions des personnages malveillants qui dynamise le film, mais plus les personnages en eux-mêmes et leurs évolutions. Le film est remarquable au niveau de la caractérisation des personnages. Ici ce ne sont pas les hommes qui dominent le long métrage, mais les femmes et on peut dire qu'ici elles sont campées par des actrices aux charmes et aux talents plus que confirmé à mes yeux. Arlene Dahl est sublime dans son rôle et on tombe tout de suite sous son charme. Ici le film joue beaucoup sur les images et surtout sur le renvoie sulfureux de ses femmes qui charment autant les personnages du récit que les spectateurs et spectatrices qui observent le film, moi la première. Ici le film ne joue pas sur les clichés du genre et comme je l'ai dit, ce sont les femmes, terriblement opposé par plusieurs points de leurs personnalités tout en étant proche directement ou indirectement par leur physiques/tenues, qui mènent le bal. Elles donnent toutes les deux des touches colorés à ce long métrage bien sombre et je ne parle pas uniquement de ses talents (mais aussi de l'image et la musique magnifique et bien décalé je trouve par rapport au style du long métrage.) L'histoire se regarde sans déplaisir et même si on est rarement surpris, il y a un dynamisme très bon qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. Le coffret Allan Dwan nous propose ce très bon film avec quatre autres tout aussi bons (dans mes souvenirs en tout cas) et si je devais en conseiller un seul dans le coffret, du moins pour ce faire une idée du style du réalisateur, c'est celui là. L'intrigue est certes classique comme je l'ai dit, mais quand même c'est un bon film des années 50 et ça m'a fait plaisir de le revoir, je lui donne en tout cas la note de 7/10 et je vous recommande encore une fois ce film et le coffret par la même occasion.

[Père Jules]

Slightly Scarlet de Allan Dwan

C'était un bon film, pas un chef d'oeuvre

Ah ben si ! Peut-être le plus grand film noir "en couleurs".

[Jeremy Fox]

Slightly Scarlet de Allan Dwan

C'était un bon film, pas un chef d'oeuvre

Ah ben si ! Peut-être le plus grand film noir "en couleurs".

Pas loin en effet pour moi aussi ; aux côtés de Violent Saturday

[Federico]

Ah ben si ! Peut-être le plus grand film noir "en couleurs".

Pas loin en effet pour moi aussi ; aux côtés de Violent Saturday

Je rejoins plutôt l'avis d'Helena : un noir en couleurs sympa avec de bons moments (et puis un film avec Ted de Corsia ne peut jamais être tout à fait mauvais) mais avec des morceaux un peu tarte à l'intérieur du dedans.
Le Fleischer l'enfonce de dix longueurs, le surclassant dans tous les domaines (scénario, mise en scène, cadrage, photographie, montage, interprétation...)

[Helena]

Jules, Jérémy, vous avez écrit des critiques sur le film? J'aimerais bien lire un avis détaillé, vos propos sont intruigants.

[Jeremy Fox]

Jules, Jérémy, vous avez écrit des critiques sur le film? .

La mienne