
John Sturges (1910-1992)
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Re: John Sturges (1910-1992)
Nous sommes en tout cas bien seuls à avoir apprécié ce film ; je viens de feuilleter tous mes bouquins ainsi que le forum westermovie, pas un seul pour lui trouver des qualités. Va falloir trouver des arguments maintenant 

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Re: John Sturges (1910-1992)
Même Sturges ne voulait pas entendre parler de ce film
Mais bon, ça ne veut pas dire grand chose, les cinéastes n'étant pas toujours les plus dignes de confiance lorsqu'il s'agit d'évoquer leurs oeuvres. Dans ses entretiens avec Emmanuel Laborie, Sturges a totalement zappé ce film en parlant comme d'un souvenir épouvantable. Le film ne m'avait pas horripilé ni fait me tenir les côtes donc rien de mémorable mais rien d'atroce non plus mais pour Sturges ce tournage semble avoir été une épreuve.

Mais bon, ça ne veut pas dire grand chose, les cinéastes n'étant pas toujours les plus dignes de confiance lorsqu'il s'agit d'évoquer leurs oeuvres. Dans ses entretiens avec Emmanuel Laborie, Sturges a totalement zappé ce film en parlant comme d'un souvenir épouvantable. Le film ne m'avait pas horripilé ni fait me tenir les côtes donc rien de mémorable mais rien d'atroce non plus mais pour Sturges ce tournage semble avoir été une épreuve.
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Re: John Sturges (1910-1992)
hé hé ça date (voir mon message initial page 5, avé des captures)
Un film dans la bonne moyenne qui fait son travail : divertir, grâce à une somme de talents bien utilisés.
Etonné d'apprendre que le film fut un calvaire pour le réalisateur. Heureusement on ne le ressent pas.
Un film dans la bonne moyenne qui fait son travail : divertir, grâce à une somme de talents bien utilisés.
Etonné d'apprendre que le film fut un calvaire pour le réalisateur. Heureusement on ne le ressent pas.
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Re: John Sturges (1910-1992)

Les Trois Sergents (Sergeants 3 - 1962) de John Sturges
UNITED ARTISTS
Avec Frank Sinatra, Dean Martin, Peter Lawford, Sammy Davis Jr.
Scénario : W.R. Burnett
Musique : Billy May
Photographie : Carl E. Guthrie, Winton C. Hoch (Technicolor 2.35)
Un film produit par Frank Sinatra pour la United Artists
Sortie USA : 10 février 1962
Medicine Bend, petite ville au flan des montagnes rouges du Dakota ; une brusque et violente attaque indienne décime les habitants. Avant de passer l’arme à gauche le télégraphiste a le temps de commencer à prévenir le fort McClelland du massacre en cours. Le commandant de cet avant-poste décide d’envoyer sur place une escouade commandée par les Sergents Mike Merry (Frank Sinatra), Chip Deal (Dean Martin) et Larry Barrett (Peter Lawford), trois amis inséparables, qui ne lésinent ni sur la bouteille ni sur les coups de poing. C’est d’ailleurs au milieu d’un saloon ravagé par leurs frasques que le Sergent Boswell (Joey Bishop), chargé de les ramener, retrouve leurs traces. Une bagarre générale a mis l’établissement sens dessus-dessous à cause d’un ancien esclave noir, Jonah Williams (Sammy Davis Jr), mis à mal par certains clients du bar. Les trois sergents ayant décidé de prendre sa défense, il s'en est suivi cette mêlée homérique. Jonah, joueur de trompette à ses heures, rêvant de s’engager dans la cavalerie, les suit jusqu’au fort malgré l’interdiction qui lui en a été faite. Il continue même de leur coller aux basques alors qu’ils se rendent pour leur mission à Medicine Bend où ils trouvent une ville fantôme. Peu après, ils sont attaqués à leur tour par les indiens faméliques de Mountain Hawk (Henry Silva)…





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Re: John Sturges (1910-1992)
Ce qui me choque dans tout ça, c'est de trouver The Magnificent Seven "calamiteux" !Jeremy Fox a écrit :Normal : il s'agit plus d'un western traditionnel avec pas mal d'humour qu'une véritable comédie westernienne.kiemavel a écrit :Le film ne m'avait pas horripilé ni fait me tenir les côtes


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Re: John Sturges (1910-1992)
Julien Leonard a revu de fond en comble son texte à propos de Un silencieux au bout du canon.
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Re: John Sturges (1910-1992)
Le top de la rédac à l'occasion de la publication de la chronique de 3 Sergeants qui est le western du WE.
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Re: John Sturges (1910-1992)
The great escape (La grande évasion, 1963)
Vu en version française (merde, pas de vost sur France 5 : ils ont pas honte?!), un peu par hasard, j’ai pu cependant apprécier. Ces voix françaises d’antan me sont familières. Quand j’étais môme, tous les films populaires étaient doublés à la télé. Et à vrai dire, cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais revu que je me demande même si je l’ai déjà vu en version originale. Je parierais que non. J’ai même oublié la majeure partie du film, jusqu'aux différents dénouements que connaissent tous les personnages.
J’ai été très étonné de ne pas ressentir de lassitude devant la longueur du film, d’autant plus qu’il évolue sur un rythme pas spécialement enlevé, mais le scénario est suffisamment touffu et vivant pour ne pas ennuyer. C’est bien ce qui fait la force de ce film, sa magistrale mise en place des éléments et l’habileté à en dérouler le fil sans heurt ni ennui. Rien d’étonnant avec John Sturges aux manettes. Il est passé maître dans cet art d’équilibriste à raconter ses histoires avec une fluidité remarquable et une efficacité continue : grand cinéaste en somme.
Bien entendu le traitement édulcoré de l’histoire propre à ce que les studios pouvaient se permettre à l’époque pour ne pas trop heurter la sensibilité apparaît aujourd’hui un brin vieillot : on se rit de la facilité avec laquelle les prisonniers organisent leurs projets d’évasion sous l’oeil naïf des allemands. Mais je suppose que cela participe du choc final quand les SS prennent les choses en main. Il est semble-t-il nécessaire de limiter les responsabilités de la Luftwaffe dans la gestion barbare des prisonniers de guerre.
Sur son rythme faussement nonchalant, le film présente le portrait d’une armée d’alliés anglo-américains courageux, ne renonçant jamais et allant au-delà de leurs peurs pour s’échapper et continuer la guerre. Le spectateur est donc ravi par la flopée des personnages qui lui est proposée. Le défilé des comédiens impressionné encore de nos jours.
Steve McQueen évidemment fait étalage de sa grâce, de son naturel, de cette aisance féline qui reste fascinante. Indéniablement, il a le beau rôle, ou du moins il fait ce qu’il faut pour imprégner sa marque sur chacune de ses apparitions à l’écran, grandiose! Y a des types, comme lui, qui sans rien faire prennent la lumière, captent l’attention. McQueen prouve ici qu’il est de ceux-là.
Un long film qui parvient à se laisser regarder sans ennui, c’est déjà un bel exploit, mais en plus, il se permet d’avoir une belle distribution ; un spectacle qui a marqué son temps et qui peut encore toucher juste.
http://alligatographe.blogspot.fr/2016/ ... queen.html
Vu en version française (merde, pas de vost sur France 5 : ils ont pas honte?!), un peu par hasard, j’ai pu cependant apprécier. Ces voix françaises d’antan me sont familières. Quand j’étais môme, tous les films populaires étaient doublés à la télé. Et à vrai dire, cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais revu que je me demande même si je l’ai déjà vu en version originale. Je parierais que non. J’ai même oublié la majeure partie du film, jusqu'aux différents dénouements que connaissent tous les personnages.
J’ai été très étonné de ne pas ressentir de lassitude devant la longueur du film, d’autant plus qu’il évolue sur un rythme pas spécialement enlevé, mais le scénario est suffisamment touffu et vivant pour ne pas ennuyer. C’est bien ce qui fait la force de ce film, sa magistrale mise en place des éléments et l’habileté à en dérouler le fil sans heurt ni ennui. Rien d’étonnant avec John Sturges aux manettes. Il est passé maître dans cet art d’équilibriste à raconter ses histoires avec une fluidité remarquable et une efficacité continue : grand cinéaste en somme.
Bien entendu le traitement édulcoré de l’histoire propre à ce que les studios pouvaient se permettre à l’époque pour ne pas trop heurter la sensibilité apparaît aujourd’hui un brin vieillot : on se rit de la facilité avec laquelle les prisonniers organisent leurs projets d’évasion sous l’oeil naïf des allemands. Mais je suppose que cela participe du choc final quand les SS prennent les choses en main. Il est semble-t-il nécessaire de limiter les responsabilités de la Luftwaffe dans la gestion barbare des prisonniers de guerre.
Sur son rythme faussement nonchalant, le film présente le portrait d’une armée d’alliés anglo-américains courageux, ne renonçant jamais et allant au-delà de leurs peurs pour s’échapper et continuer la guerre. Le spectateur est donc ravi par la flopée des personnages qui lui est proposée. Le défilé des comédiens impressionné encore de nos jours.
Steve McQueen évidemment fait étalage de sa grâce, de son naturel, de cette aisance féline qui reste fascinante. Indéniablement, il a le beau rôle, ou du moins il fait ce qu’il faut pour imprégner sa marque sur chacune de ses apparitions à l’écran, grandiose! Y a des types, comme lui, qui sans rien faire prennent la lumière, captent l’attention. McQueen prouve ici qu’il est de ceux-là.
Un long film qui parvient à se laisser regarder sans ennui, c’est déjà un bel exploit, mais en plus, il se permet d’avoir une belle distribution ; un spectacle qui a marqué son temps et qui peut encore toucher juste.
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Re: John Sturges (1910-1992)
Coup De Fouet En Retour : Décidément John Sturges et moi, c’est du tout ou rien. Soit le cinéaste me suscite une immense jubilation, soit il n’engendre qu’un ennui poli. Pas de chance, Backlash tient de la seconde catégorie. L’histoire est pourtant des plus prometteuses. Le mystère entourant la tuerie de Gila Valley, la traque pour le résoudre, les rapports ambigus entre les personnages… il y a vraiment une base excitante là-dedans. Dommage qu’il en découle une intrigue si alambiquée qu’elle en perd tout intérêt. Sturges déplace mollement ses protagonistes de case en case, multipliant les rencontres et autres micro-péripéties qui ne semblent là que pour étirer artificiellement le spectacle. Très décevant…
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Re: John Sturges (1910-1992)
Décidément John Sturges et moi, c’est du tout ou rien.
Quels sont tes "tout" ?
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Re: John Sturges (1910-1992)
ça se trouve être ses deux films les plus connus : Les Sept Mercenaires et La Grande Evasion, deux grands spectacles accomplis avec prestige et talent. Le reste a eu du mal à passer chez moi. Le Dernier Train De Gun Hill a bien quelques qualités mais il ne m'a pas vraiment passionné. Sur la Piste De La Grande Caravane est rigolo mais ça ne va pas bien loin. Quant à Règlements De Compte A O.K. Corral et Joe Kidd, ils ne m'ont laissé que de très très vagues souvenirs.Jeremy Fox a écrit :Décidément John Sturges et moi, c’est du tout ou rien.
Quels sont tes "tout" ?
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Re: John Sturges (1910-1992)
J'ai un lointain mais plutôt bon souvenir de Backlash. Je le trouve bien plus intéressant que Les Sept Mercenaires (et que Règlements De Compte à O.K. Corral).
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Re: John Sturges (1910-1992)
nobody smith a écrit :ça se trouve être ses deux films les plus connus : Les Sept Mercenaires et La Grande Evasion, deux grands spectacles accomplis avec prestige et talent. Le reste a eu du mal à passer chez moi. Le Dernier Train De Gun Hill a bien quelques qualités mais il ne m'a pas vraiment passionné. Sur la Piste De La Grande Caravane est rigolo mais ça ne va pas bien loin. Quant à Règlements De Compte A O.K. Corral et Joe Kidd, ils ne m'ont laissé que de très très vagues souvenirs.Jeremy Fox a écrit :
Quels sont tes "tout" ?
Ah oui ; c'est tout l'inverse en fait.

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Re: John Sturges (1910-1992)
Et pour moi, juste devant Fort Bravo, Un homme est passé.Jeremy Fox a écrit :Mais son chef-d’œuvre reste pour moi Fort Bravo si tu ne l'a jamais vu.