Notez les films naphtalinés (Novembre 2005)

[Max Schreck]

[Majordome]

Vu sur Classic ce mois-ci Unfaithfully Yours (Infidèlement Vôtre - Preston Sturges - 1948).

il etait passé à 15 euros à un moment, ainsi que les 2 autres films des 40's, je ne sais pas ce qu'il en est maintenant

Excellent film, et quelle demi-heure final qui tient du slapstick !

Effectivement, je me souviens, mais à l'époque dans la même promo, j'avais préféré opter pour le port de la drogue (n'ayant pas le budget pour en prendre deux), que je n'ai toujours pas regardé d'ailleurs. Je me garde çà pour un week-end neigeux, ce qui ne devrait pas tarder .

[phylute]

Découvert La Dame du vendredi, et cette comédie éblouissante se positionne carrément dans le meilleur de Hawks. Cary Grant y confirme son statut d'acteur comique de tout premier ordre, certainement parmis les plus grands. Dialogues d'une immense subtilité, film drôle tout en étant d'une noirceur rare, intelligent, magnifiquement rythmé, un véritable chef d'oeuvre.

[Ouf Je Respire]

L'ange des maudits: J'ai vraiment aimé. On sent la précision de la caméra de Lang. Et les thèmes chers au cinéastes sont présentés sans ambage dès la chanson du générique: "haine, colère et vengance". Une intrigue drôlement bien ficelée qui m'a fait penser (vous allez rire), une fois à Chuck a luck à Irréversible de Noé

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dans le passage de la boîte (Dupontel se plante d'agresseur)

. Là encore, un parallèle peut se faire entre cet Ange des Maudits et M Le Maudit ou encore Fury: la notion de difficulté à prouver une culpabilité juridiquement fondée, au dessus de toute humanité qui, par son essence animale, ne peut procurer qu'une justice populaire confinant à la vengeance. Discours royalement mis en image avec, en prime, une Marlene à la féminité virile, aux apparats châtoyants, à la fragilité masquée. Un "Chuck-a-luck" qui me restera un paquet de temps en tête, un des westerns les plus excitants que j'aie pu voir dans ma jeune vie.

Le mirage de la vie: j'ai craqué: j'ai vu la version recadrée de Brion. Et je rejoins notamment Ratafia pour affirmer qu'au bout de 10 min, on oublie ce recadrage et ces couleurs délavées. L'histoire emporte tout. Ou plutôt les histoires; un véritable petit manuel de toutes les formes de désillusion sur la notion de bonheur. Et le miracle se tient là: sur un sujet aussi casse-gueule et appelant à la niaiserie, rien n'est lourd. Grâce au rythme, aux dialogues en or, au final bouleversant mais traité avec ce qu'il faut d'intelligence pour le rendre délicat, ce mirage de la vie est aussi un miracle de mélo.

[Flol]

Le mirage de la vie: j'ai craqué: j'ai vu la version recadrée de Brion. Et je rejoins notamment Ratafia pour affirmer qu'au bout de 10 min, on oublie ce recadrage et ces couleurs délavées. L'histoire emporte tout. Ou plutôt les histoires; un véritable petit manuel de toutes les formes de désillusion sur la notion de bonheur. Et le miracle se tient là: sur un sujet aussi casse-gueule et appelant à la niaiserie, rien n'est lourd. Grâce au rythme, aux dialogues en or, au final bouleversant mais traité avec ce qu'il faut d'intelligence pour le rendre délicat, ce mirage de la vie est aussi un miracle de mélo.

Eh bah voilà. Pour le coup, tu me fais franchement plaisir.

[Flol]

Pour ma part, j'ai enfin découvert The Philadelphia Story. Et c'est bel et bien une comédie comme on n'en fait plus : pétillante, extrêmement bien écrite (les 110mn passent à une vitesse ! ) et magnifiquement jouée (ce trio d'acteurs est à tomber...même si pour le coup, Stewart m'a beaucoup plus convaincant qu'un Cary Grant un peu trop rigide).
Une merveille de film.

PS : un grand merci à Waha.

[bruce randylan]

Je n'ai pas tué Lincoln John Ford.


Oh que c'est beau ! Oh que c'est putament ( ) bien filmé !
Je n'ai cessé de me répéter ça pendant à peu prés 80% du métrage.

Et les 20% qui restent alors ?
Ben ils sont partis en fumée suite un prologue sur l'assasinat de Lincoln finalement inutile ( Le film aurait était plus fort s'il avait commencé directement sur Booth arrivant chez le doctor ) et à cause d'une vision des noirs qui a quand même un sacré coup de vieux dans l'aîle et pour son méchant grimaçant et démoniaque chef des matons un peu too much.
Un petit regret aussi sur

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la mort du grand père expédié trop rapidement

Ah, et puis si on pouvez demander à tonton john d'éviter de caser à tout bout de champ ses chansons patriotiques tradionnels en boucle dans chacun de ses films, ca serait pas mal, parce que Dixie et companie ça commence à me sortir par les oreilles.

Enfin, bon, le reste, c'est la perfection. La mise en scène, la photo, le cadrage sont magnifiques. L'ambiguité du héros est réjouissante et toujours juste jamais démonstrative.
Certaine scènes sont vraiment bluffante : la pendaison, la tentative d'évasion, Mudd allant parlé aux noirs barricadés...

bref un des mes meilleurs Ford que j'ai vu ( une douzaine ).

[someone1600]

Lifeboat (1944)

Il ne me reste plus beaucoup d'Hitchcock a regarder et celui-ci manquait a l'appel. Chose faites et je ne me plains pas, il s'agit d'un excellent huis clos cantonné ici a un radeau de sauvetage ou les instincts les plus bas peuvent etre permis pour survivre. Cet idée de navire coulé par un sous-marin allemand durant la seconde guerre mondiale est excellente, puisque le capitaine du dit sous-marin se retrouve lui aussi sur le radeau et tente de faire accepter sa volonté. Superbe et Fox nous a meme offert le film dans un excellent master sur dvd. Génial.

Note : 8.5 / 10

King Kong (1933)

Quel monument des effets spéciaux des années 30, FANTASTIQUE, je me suis amusé comme un petit fou en regardant ce film, que j'ai vu il y a des années et dont je ne me souvenais finalement de rien, sauf la scene finale... Superbe !!!

Note : 10 / 10

Et un master qui nous présente une image sublime bien qu'ayant manifestement vieilli.

[héni]

Découvert La Dame du vendredi, et cette comédie éblouissante se positionne carrément dans le meilleur de Hawks. Cary Grant y confirme son statut d'acteur comique de tout premier ordre, certainement parmis les plus grands. Dialogues d'une immense subtilité, film drôle tout en étant d'une noirceur rare, intelligent, magnifiquement rythmé, un véritable chef d'oeuvre.

+1, par contre j'en dirai pas que c'est un chef-d'oeuvre.

[Zelda Zonk]

Pour ma part, j'ai enfin découvert The Philadelphia Story. Et c'est bel et bien une comédie comme on n'en fait plus : pétillante, extrêmement bien écrite (les 110mn passent à une vitesse ! ) et magnifiquement jouée (ce trio d'acteurs est à tomber...même si pour le coup, Stewart m'a beaucoup plus convaincant qu'un Cary Grant un peu trop rigide).
Une merveille de film.

PS : un grand merci à Waha.

Yes, dans ce film, je trouve aussi que Stewart vole la vedette à Grant.

[someone1600]

En effet, il s'en sort beaucoup mieux.

[Kevin95]

Bizarrement, j'ai eu le sentiment contraire en voyant le film.

Je trouvais que le coté sobre (très anglais) de Grant (à l'opposé dans son jeu habituel comme dans Arsenic et vielles dentelles) marchait plus que le coté candide de Stewart.

[Majordome]

Pour ma part, j'ai enfin découvert The Philadelphia Story. Et c'est bel et bien une comédie comme on n'en fait plus : pétillante, extrêmement bien écrite (les 110mn passent à une vitesse ! ) et magnifiquement jouée (ce trio d'acteurs est à tomber...même si pour le coup, Stewart m'a beaucoup plus convaincant qu'un Cary Grant un peu trop rigide).
Une merveille de film.

PS : un grand merci à Waha.

Yes, dans ce film, je trouve aussi que Stewart vole la vedette à Grant.

Moi, je trouve que le trio fonctionne plutôt bien et que chacun a son rôle, même si celui de Stewart, dans le rôle de l'amoureux fragile emporte notre adhésion (il a le "beau" rôle comme on dit), çà reste très équilibré !

[Carlito]

Stewart m'a beaucoup plus convaincant qu'un Cary Grant un peu trop rigide

Quel plaisir de retrouver ces deux acteurs hitchcockiens dans le même film, ça produit comme un court-circuit.

[Flol]

Bon alors maintenant, si vous pouviez juste arrêter de quoter ma phrase avec une faute de français dedans...