Notez les films naphtalinés (Novembre 2005)
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Notez les films naphtalinés (Novembre 2005)
Le fauve est lâché de M. Labro (1959)
Scénario, entre autres, de Claude Sautet, dialogues de Frédéric Dard.
Un bon divertissement. L'histoire est assez classique : un ancien truand reprend du service contraint par la police pour récupérer des documents scientifiques.
La mise en scène est très sobre et remplit son rôle.
Ce qui rend le film intéressant, c'est Lino Ventura qui est très bon, les seconds rôles, forts en gueule, et des dialogues aux petits oignons.
A noter, l'image du dvd (du coffret 6 dvd de Lino Ventura) est très bonne, avec de beaux contrastes.
Scénario, entre autres, de Claude Sautet, dialogues de Frédéric Dard.
Un bon divertissement. L'histoire est assez classique : un ancien truand reprend du service contraint par la police pour récupérer des documents scientifiques.
La mise en scène est très sobre et remplit son rôle.
Ce qui rend le film intéressant, c'est Lino Ventura qui est très bon, les seconds rôles, forts en gueule, et des dialogues aux petits oignons.
A noter, l'image du dvd (du coffret 6 dvd de Lino Ventura) est très bonne, avec de beaux contrastes.
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Je voulais aller le voir mais je n'ai pas eu le temps finalement. J'ai peut-être bien fait de ne pas me déplacer du coup... même si ça fait un bon moment que je veux le revoir. C'est le problème avec la cinémathèque, les copies sont parfois très abimées car anciennes ou/et souvent montrées.George Bailey a écrit :L'homme des vallées perdues : un très beau western, un poil manichéen mais beaucoup d'émotions.
Je l'ai vu à la cinémathèque et la copie était déplorable, bizarre.

Unité Ogami Ittô
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Par contre, avant hier, j'ai vu Pickpocket et la copie était bonne.vic a écrit :Je voulais aller le voir mais je n'ai pas eu le temps finalement. J'ai peut-être bien fait de ne pas me déplacer du coup... même si ça fait un bon moment que je veux le revoir. C'est le problème avec la cinémathèque, les copies sont parfois très abimées car anciennes ou/et souvent montrées.George Bailey a écrit :L'homme des vallées perdues : un très beau western, un poil manichéen mais beaucoup d'émotions.
Je l'ai vu à la cinémathèque et la copie était déplorable, bizarre.
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Le Rideau de Fer Iron Curtain de William Wellmann
En train de récupérer sur DVD tous les Gene Tierney que j'avais enregistré en VHS, je suis tombée sur ce film. Basé sur des faits authentiques, ce film se déroule à la fin de la 2de guerre mondiale de 1943 à 1946. Un soldat russe est envoyé à l'ambassade de Russie au Canada pour chiffrer les messages destinés à l'URSS. Il sera attiré par sa vie au Canada, et devant l'obligation de retourner en Russie dénoncera le réseau d'espionnage qui sévit au Canada.
Naturellement ce film est anti-soviétique, mais ici ce n'est pas tout à fait de l'anti-soviétisme primaire, il dévoile la manière dont le réseau d'espionnage se monte petit à petit au Canada, et est lié à la Bombe atomique. Film de guerre froide, soit, il est admirablement filmé par Wellman et porté par ses acteurs Dana Andrews, et Gene Tierney. On est plus dans le témoignage que dans la critique d'un régime. Il n'évite pas les clichés du russe alcoolique, et qui dans son alcoolisme lui ouvre les yeux sur la réalité du Sovietisme, mais le film est efficace et on passe un bon moment. Il semble que ce film ait d'ailleurs attiré les foudres des communistes français lors de sa sortie hexagonale.
En train de récupérer sur DVD tous les Gene Tierney que j'avais enregistré en VHS, je suis tombée sur ce film. Basé sur des faits authentiques, ce film se déroule à la fin de la 2de guerre mondiale de 1943 à 1946. Un soldat russe est envoyé à l'ambassade de Russie au Canada pour chiffrer les messages destinés à l'URSS. Il sera attiré par sa vie au Canada, et devant l'obligation de retourner en Russie dénoncera le réseau d'espionnage qui sévit au Canada.
Naturellement ce film est anti-soviétique, mais ici ce n'est pas tout à fait de l'anti-soviétisme primaire, il dévoile la manière dont le réseau d'espionnage se monte petit à petit au Canada, et est lié à la Bombe atomique. Film de guerre froide, soit, il est admirablement filmé par Wellman et porté par ses acteurs Dana Andrews, et Gene Tierney. On est plus dans le témoignage que dans la critique d'un régime. Il n'évite pas les clichés du russe alcoolique, et qui dans son alcoolisme lui ouvre les yeux sur la réalité du Sovietisme, mais le film est efficace et on passe un bon moment. Il semble que ce film ait d'ailleurs attiré les foudres des communistes français lors de sa sortie hexagonale.
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HAUTE SOCIETE de Charles Walters
Après LE CHANT DU MISSOURI hier voici une autre comédie musicale. Toute aussi sympathique, c'est le remake d'INDISCRETIONS et en fait pendant tout le métrage je m'interrogeais sur les ressemblances avec l'original, que j'ai complètement oublié. Le remake reste sympathique mais je pense lui préferer INDISCRETIONS lorque je le reverrai - j'espère bientôt.
Grace Kelly, dont c'était le dernier film, est radieuse. Et c'était aussi le 1er film, je crois, que je voyais avec Bing Crosby (au passage petit
au concours Carlotta...).
EDIT: J'avais oublié de reparler de ces chansons non sous-titrées, encore une fois. Bouhhhhhh HONTE A WARNER...
Après LE CHANT DU MISSOURI hier voici une autre comédie musicale. Toute aussi sympathique, c'est le remake d'INDISCRETIONS et en fait pendant tout le métrage je m'interrogeais sur les ressemblances avec l'original, que j'ai complètement oublié. Le remake reste sympathique mais je pense lui préferer INDISCRETIONS lorque je le reverrai - j'espère bientôt.
Grace Kelly, dont c'était le dernier film, est radieuse. Et c'était aussi le 1er film, je crois, que je voyais avec Bing Crosby (au passage petit

EDIT: J'avais oublié de reparler de ces chansons non sous-titrées, encore une fois. Bouhhhhhh HONTE A WARNER...
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Tu m'as sauvé la vie (1958)
Un Guitry très inégal.
Le premier acte est magistral : un télescopage parfaitement orchestré de diverses actions parallèles : coup de fil d'un baron dur de la feuille à sa voisine du dessus (grand monologe misanthrope qui est du meilleur Guitry), ballet des domestiques, arrivée impromptue d'un clochard demandant du travail, polémique gastronomique sur la recette du veau Rossini... En passant, le premier plan frontal sur les domestiques est presque straubien - où il se confirme que l'antimodernisme de Guitry produit souvent des effets très modernes, d'autant plus étranges qu'ils sont involontaires.
Après... Il y aura encore quelques bons moments, mais ça devient laborieux, ça tourne à vide et ça part dans tous les sens. On a le sentiment que Guitry lui-même ne sait pas trop où il veut en venir et s'est mis sur pilote automatique. Dommage : les meilleures scènes tournant autour de dialogues de sourds téléphoniques (et le dernier plan en tirant les conséquences qui s'imposent), on se dit qu'il tenait un sujet en or qu'il ne fait qu'effleurer - les infortunes de la communication moderne -, préférant s'en remettre à des ficelles fatiguées de boulevard. Et sa confrontation avec Fernandel, a priori alléchante, ne donne pas les résultats espérés.
Un Guitry très inégal.
Le premier acte est magistral : un télescopage parfaitement orchestré de diverses actions parallèles : coup de fil d'un baron dur de la feuille à sa voisine du dessus (grand monologe misanthrope qui est du meilleur Guitry), ballet des domestiques, arrivée impromptue d'un clochard demandant du travail, polémique gastronomique sur la recette du veau Rossini... En passant, le premier plan frontal sur les domestiques est presque straubien - où il se confirme que l'antimodernisme de Guitry produit souvent des effets très modernes, d'autant plus étranges qu'ils sont involontaires.
Après... Il y aura encore quelques bons moments, mais ça devient laborieux, ça tourne à vide et ça part dans tous les sens. On a le sentiment que Guitry lui-même ne sait pas trop où il veut en venir et s'est mis sur pilote automatique. Dommage : les meilleures scènes tournant autour de dialogues de sourds téléphoniques (et le dernier plan en tirant les conséquences qui s'imposent), on se dit qu'il tenait un sujet en or qu'il ne fait qu'effleurer - les infortunes de la communication moderne -, préférant s'en remettre à des ficelles fatiguées de boulevard. Et sa confrontation avec Fernandel, a priori alléchante, ne donne pas les résultats espérés.
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Parade de printemps - Charles Walters - 1948
Un chef d’œuvre de la comédie musicale, qui se hisse presque au niveau de ‘Chantons sous la pluie’. Le scénario n’est pas aussi original, mais les chansons (nombreuses) sont si parfaites, et les numéros tellement réussis que c’est un vrai bonheur. Et que dire de Ann Miller et son solo de claquettes ! Haute Société du même réalisateur m’avait déçu, mais avec ce film je découvre un grand metteur en scène qui sait mettre en valeur les numéros musicaux avec tellement de grâce, la caméra est constamment en mouvement, ‘dansant’ avec les acteurs … et ces costumes !, et Judy Garland belle comme jamais !
Ps: Nestor, les chansons sont toutes sous-titrées sur ce dvd Warner.
Un chef d’œuvre de la comédie musicale, qui se hisse presque au niveau de ‘Chantons sous la pluie’. Le scénario n’est pas aussi original, mais les chansons (nombreuses) sont si parfaites, et les numéros tellement réussis que c’est un vrai bonheur. Et que dire de Ann Miller et son solo de claquettes ! Haute Société du même réalisateur m’avait déçu, mais avec ce film je découvre un grand metteur en scène qui sait mettre en valeur les numéros musicaux avec tellement de grâce, la caméra est constamment en mouvement, ‘dansant’ avec les acteurs … et ces costumes !, et Judy Garland belle comme jamais !
Ps: Nestor, les chansons sont toutes sous-titrées sur ce dvd Warner.
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A moins que cela ne soit déjà fait, essaie de voir Summer Stock. C'est un autre petit bijou de Charles Walters...Gentleman Jim a écrit :Parade de printemps - Charles Walters - 1948
Haute Société du même réalisateur m’avait déçu, mais avec ce film je découvre un grand metteur en scène qui sait mettre en valeur les numéros musicaux avec tellement de grâce, la caméra est constamment en mouvement, ‘dansant’ avec les acteurs … et ces costumes !, et Judy Garland belle comme jamais !

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Ou encore son premier film, la trépidante et survoltée comédie musicale qui existe en DVD : Good NewsPrivate Joker a écrit :A moins que cela ne soit déjà fait, essaie de voir Summer Stock. C'est un autre petit bijou de Charles Walters...Gentleman Jim a écrit :Parade de printemps - Charles Walters - 1948
Haute Société du même réalisateur m’avait déçu, mais avec ce film je découvre un grand metteur en scène qui sait mettre en valeur les numéros musicaux avec tellement de grâce, la caméra est constamment en mouvement, ‘dansant’ avec les acteurs … et ces costumes !, et Judy Garland belle comme jamais !
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Cry Wolf, de Peter Godfrey (1947).
Un suspense à l'atmosphère envoûtante mais dont la chute est, malheureusement, assez décevante. Côté interprétation, on retrouve Barbara Stanwyck, toujours superbe même si ce n'est vraiment pas un de ses chefs-d'oeuvre, et Errol Flynn, qui ne semble pas vraiment à sa place dans un genre (film noir) qui lui est assez inhabituel. Quoi qu'il en soit, et contrairement au premier film de cette intégrale Errol Flynn (Another Dawn, de William Dieterle), Cry Wolf se laisse quand même voir avec plaisir.

Un suspense à l'atmosphère envoûtante mais dont la chute est, malheureusement, assez décevante. Côté interprétation, on retrouve Barbara Stanwyck, toujours superbe même si ce n'est vraiment pas un de ses chefs-d'oeuvre, et Errol Flynn, qui ne semble pas vraiment à sa place dans un genre (film noir) qui lui est assez inhabituel. Quoi qu'il en soit, et contrairement au premier film de cette intégrale Errol Flynn (Another Dawn, de William Dieterle), Cry Wolf se laisse quand même voir avec plaisir.

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