Dvdclassik : cinéma et DVD

Finalement, j'irai voir le Ceylan.

Ouf Je Respire a écrit : ↑24 juil. 23, 16:02 Finalement, j'irai voir le Ceylan.

Fais gaffe à ne pas confondre avec Les Algues Vertes également à l'affiche.


Pendant que les classikiens snobent ce topic, Barbie est en train de devenir LE carton de l'été (de l'année ?) dans les salles. Je n'aurais pas misé un centime là-dessus.

Et à propos de carton, mon multiplexe a installé dans son hall un "photocall" Barbie avec une jolie boîte rose au logo de la poupée, dans laquelle on peut se prendre en photo (un peu comme les chalets du Père Noël sur les marchés en décembre). Le pire, c'est que ça a l'air de plaire, avec les idiots de base qui s'y prenaient en selfie, quand d'autres avaient compris l'idée et prenaient la pose comme une poupée Ken ou Barbie.

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tchi-tcha a écrit : ↑24 juil. 23, 16:54 Pendant que les classikiens snobent ce topic, Barbie est en train de devenir LE carton de l'été (de l'année ?) dans les salles. Je n'aurais pas misé un centime là-dessus.

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Alors justement par rapport à tout ça, question pour ceux qui l'ont vu : c'était quoi, la population moyenne dans les salles ? On est sur de la mère de famille qui y emmène ses filles juste parce qu'il y a écrit Barbie dessus, sans savoir vraiment de quoi ça parle ? Ou bien de la nana de 22 ans nostalgique de l'époque où elle jouait à la Barbie ? De la nana de 22 ans un peu quirky pas du tout nostalgique de cette époque puisqu'elle y joue encore et qu'elle a justement prévu d'aller à sa séance habillée tout en rose ?
Je vous en supplie rassurez-moi, parce qu'il est fort possible que j'aille découvrir tout ça le week-end prochain et j'ai très très peur.

Tu as oublié les fans de Ryan Gosling, dans lesquels tu trouves de tout, de l'érudit de ciné indé à la cruche post-ado...

Flol a écrit : ↑24 juil. 23, 17:07

tchi-tcha a écrit : ↑24 juil. 23, 16:54 Pendant que les classikiens snobent ce topic, Barbie est en train de devenir LE carton de l'été (de l'année ?) dans les salles. Je n'aurais pas misé un centime là-dessus.

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Alors justement par rapport à tout ça, question pour ceux qui l'ont vu : c'était quoi, la population moyenne dans les salles ? On est sur de la mère de famille qui y emmène ses filles juste parce qu'il y a écrit Barbie dessus, sans savoir vraiment de quoi ça parle ? Ou bien de la nana de 22 ans nostalgique de l'époque où elle jouait à la Barbie ? De la nana de 22 ans un peu quirky pas du tout nostalgique de cette époque puisqu'elle y joue encore et qu'elle a justement prévu d'aller à sa séance habillée tout en rose ?
Je vous en supplie rassurez-moi, parce qu'il est fort possible que j'aille découvrir tout ça le week-end prochain et j'ai très très peur.

Le film est taillé pour le succès :
- la poupée qui est dans la culture enfantine de TOUT le monde (fille ou garçon), donc nostalgie
- humour familial mais rigolo de 6 à 99 ans
- casting populaire
- feel good movie
- et surtout de la qualité qui fait kiffer autant les cinéphiles que le grand public.

L'avantage du film est qu'il peut vraiment parler à TOUS les publics. Donc pas étonné du carton, j'en étais même persuadé après la séance.

Flol a écrit : ↑24 juil. 23, 17:07 ...j'ai très très peur.

N'écoute pas Barry Egan, il a condamné le film en ricanant depuis le début. Sa sanction est définitive, mais d'autres classikiens assument de jouer à la poupée :

Spongebob a écrit : ↑23 juil. 23, 09:03 Barbie : 7,5/10
C'est drôle, c'est fun, c'est mordant et les mecs s'en prennent plein la tronche pendant deux heures, ce qui pourrait être un souci s'il ne touchait pas aussi juste. Alors oui ça n'est pas très subtil mais qu'est ce que c'est drôle.

Quid du public dans la salle ? Je n'en sais rien, j'attends un reflux du public pour voir le film tranquille. Devant la boîte à cons... pardon... devant le "photocall" c'était la vingtaine environ.
Mon conseil : évite les séances en matinée et en après-midi. Avec ton embonpoint, ta moustache et ton début de calvitie, tu ferais peur aux enfants qui te prendront pour un prédateur sexuel.

(de rien, j'aime aider mon prochain)

UnMecRandom a écrit : ↑24 juil. 23, 18:35
- la poupée qui est dans la culture enfantine de TOUT le monde (fille ou garçon), donc nostalgie

Le marketing France a surtout fait une campagne de génie grâce à son jeu de mots uniquement français « Juste Ken » qui inscrit immédiatement le film dans le second degré transgressif qui permet de faire coup double pour les post-ados en renversant complètement l’image de la poupée tout en misant sur le côté fillettes.

Public de 15/25piges quand je l'ai vu en fin d'aprem. Trentenaire ? Que moi, delirant apres un Hong Sang-Soo qui etait 50/60piges, et delirant le marketing de Mattel/Warner et c'est que le debut : la productrice de Dallas Buyer Club va s'atteler a la division cine de Mattel et la ... ca va etre drole.

Honnêtement il y avait de tout dans le public. Très peu de personnes habillées tout en rose. Ne t'inquiètes pas Flol, ça va bien se passer.

Supfiction a écrit : ↑24 juil. 23, 18:50 Le marketing France a surtout fait une campagne de génie grâce à son jeu de mots uniquement français « Juste Ken » qui inscrit immédiatement le film dans le second degré transgressif qui permet de faire coup double pour les post-ados en renversant complètement l’image de la poupée tout en misant sur le côté fillettes.

Idée de génie qu'ils ne sont pas allés chercher bien loin. Le marketing anglo-saxon donne quelque chose du genre "She's everything, he's just Ken."

En VO c'est une façon d'appuyer le féminisme historique de la poupée (qui exerce plein de métiers alors que Ken n'a même pas de b*te). Mais comme d'habitude, en France on a l'esprit mal tourné

Mon conseil pour Flol : mets quand même ta chemise rose (si tu tiens encore dedans) pour passer inaperçu dans le public, tout se passera bien.

Supfiction a écrit : ↑24 juil. 23, 18:50

UnMecRandom a écrit : ↑24 juil. 23, 18:35
- la poupée qui est dans la culture enfantine de TOUT le monde (fille ou garçon), donc nostalgie

Ben si. Garçon, on n'y a peut-être pas passé beaucoup de temps mais c'est le jouet le plus connu des gamins au même titre que les playmos ou legos. Donc c'est dans la culture enfantine, quel que soit ton sexe. Et mes tendres souvenirs quand je foutais des pétards dans le corps des poupées pour les exploser et faire pleurer mes 2 petites soeurs.

D'ailleurs, on parle de Barbie Weirdo, elle est non seulement trop dans le bol d'air frais du film, et en plus, je me suis dis : pourquoi Greta Gerwig n'a pas contacté Peaches pour jouer ce rôle ?



Je suis persuadé qu'elle a vu Peaches en concert et qu'elle adore ses albums Greta Gerwig, obligé.

UnMecRandom a écrit : ↑24 juil. 23, 22:16 ...tendres souvenirs quand je foutais des pétards dans le corps des poupées pour les exploser et faire pleurer mes 2 petites soeurs.

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C'est quand même autre chose qu'Oppenheimer.

De toute la séance, j’ai dû sourire peut-être 2 fois à tout casser.
Autant je comprends toute la hype avant sa sortie, et la curiosité suscitée par le projet, autant l’accueil quasi unanime me semble complètement délirant.
Ok, si l’Eisenstein d’Alexandre Nevski avait fait un film féministe, ça aurait pu ressembler à ça… avec quand même un peu plus de subtilité et au moins une forme intéressante.
Mais comme Greta Gerwig n’est pas Eisenstein (on le lui pardonnera), que reste-t-il de son brûlot féministe et publicitaire à la fois? Un long discours rayé et convenu de podcast Nouvelles écoutes, dont on pourrait trouver la misandrie subversive si elle était assumée jusqu’au bout, et si au moins ses Ken avait un minimum de charisme pour être des bad guys intéressants.
Gerwig et Brunbach cochent toutes les cases et buzzwords (on a même droit à l’appropriation culturelle, check) pour montrer que la grande corporation est devenue moderne et capable d’autodérision. C’est peut-être ça le meilleur gag du film.

Mais au-delà du discours politique, qu’en est-il de la comédie? Bah pas grand chose justement. Barbie est une miss perfection inintéressante au possible (heureusement que c’est Margot Robbie), à l’évolution prévisible. Ken est un débile programmé pour provoquer du discours féministe, ce qui ne suffit pas à rendre ses scènes drôles. Et cet humour référentiel (ouah elle a cité un film que je connais trop lool), ça me sort par les yeux.
Alors ya bien une ou deux scènes réussies par ci par là. Mais l’ensemble est juste bête et cinématographiquement inintéressant.

Il est par contre intéressant de voir le cynisme des studios, qui reprennent les discours de la gauche américaine qui, à la base, les visent, dès qu’ils voient que ça peut faire de l’argent. Et en l’assumant complètement ensuite à travers la réplique sur la Barbie ordinaire.
Si j’étais militant, je me sentirais insulté.

Attention à ne pas confondre discours anti-patriarcat et discours anti-homme. Être féministe ne veut pas du tout dire être misandre et détester tous les hommes. Ça c'est un peu le discours de base des masculinistes. Les hommes aussi sont victimes du patriarcat notamment à travers toutes les injonctions associées à la performance de virilité. Et c'est d'ailleurs ce qu'expose bien le film, même si c'est de manière un peu maladroite et appuyée.

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Et si tu veux écouter des podcasts qui traitent du sujet je t'invite à aller jeter une oreille à Un podcast à soi (Arte Radio), Mansplaining (Slate), Les Couilles sur la tables + Le Coeur sur la table (Binge Audio) et On ne peut plus rien dire (Binge Audio).