Re: Vos découvertes contemporaines 2021
Publié : 17 déc. 21, 17:50
Fils de ?
Je vais faire mon ACR n'ayant toujours pas vu le film, mais pourquoi ne suis-je pas surpris. Torrente be Torrente
J'avoue, je vais faire mon Jack Carter.Torrente a écrit : ↑18 déc. 21, 03:28En " points bonus Nanarland ", je retiendrais :
- la prestation de Wesley Snipes dans Un prince à New York 2 (hilarant, dans l'une des suites les plus atroces de ce début de siècle)
- celle de Travis Fimmel dans Zone 414 (extraordinaire)
- ainsi que le duo Laurel et Hardy-esque formé par Mark Dacascos et Matthias Hues dans l'exécrable Maximum impact (du sucre de canne sur un coulis de framboise)
Oui.
Je plaide le cas typique du "mais ils sont tarés, qu'est ce qui leur a pris à tous de défoncer ce film ?".
Je pourrais défendre Zone 414. Je lui trouve des qualités qu'apparemment, je suis le seul à trouver.El Dadal a écrit : ↑18 déc. 21, 10:09J'avoue, je vais faire mon Jack Carter.Torrente a écrit : ↑18 déc. 21, 03:28 - la prestation de Wesley Snipes dans Un prince à New York 2 (hilarant, dans l'une des suites les plus atroces de ce début de siècle)
- celle de Travis Fimmel dans Zone 414 (extraordinaire)
- ainsi que le duo Laurel et Hardy-esque formé par Mark Dacascos et Matthias Hues dans l'exécrable Maximum impact (du sucre de canne sur un coulis de framboise)
Il y a toujours une touche de folie et de chaos dans le cinéma de Tsui Hark, surtout dans ses films des années 80, et celui-ci n'y fait pas exception. Mais il y a aussi une brochette d'héroïnes très attachantes, et un chassé-croisé dans un théâtre qui m'a vraiment charmé.Beule a écrit : ↑17 déc. 21, 17:41Tiens, je pourrais bien me le tenter un de ces soirs, mais Tsui, ya pas, j'y vais toujours un peu à reculons... Je ne me rappelle plus ce que tu avais pu en dire dans tes petites notules mensuelles. On est ici plutôt dans la veine un peu bordélique mais haute en couleurs de Shanghai Blues ? (C'est à peu près le seul que j'ai apprécié jusqu'ici)
Le film forme avec Shanghaï Blues et le dispensable Love in the time of twilight une trilogie.cinephage a écrit : ↑18 déc. 21, 17:52Il y a toujours une touche de folie et de chaos dans le cinéma de Tsui Hark, surtout dans ses films des années 80, et celui-ci n'y fait pas exception. Mais il y a aussi une brochette d'héroïnes très attachantes, et un chassé-croisé dans un théâtre qui m'a vraiment charmé.Beule a écrit : ↑17 déc. 21, 17:41
Tiens, je pourrais bien me le tenter un de ces soirs, mais Tsui, ya pas, j'y vais toujours un peu à reculons... Je ne me rappelle plus ce que tu avais pu en dire dans tes petites notules mensuelles. On est ici plutôt dans la veine un peu bordélique mais haute en couleurs de Shanghai Blues ? (C'est à peu près le seul que j'ai apprécié jusqu'ici)
C'est tout aussi haut en couleur mais bien moins chaotique et barré que la comédie (musicale) à laquelle je l'associais naturellement en raison de leurs titres anglais respectifs. En jouant sur les mots je pourrais même dire que c'est ici barré de main de maître (de bord) pour mettre le cap sur un spectacle de très grande classe. Pas du tout ce à quoi je m'attendais en fait, mais un blockbuster aussi chatoyant que virevoltant, qui dynamite son intrigue de BD un peu nébuleuse par la musicalité étourdissante de son montage et la netteté de scènes d'action ébouriffantes, ici filmées et découpées sans esbroufe et qui n'ont de cesse de relancer et fluidifier la mécanique du récit. L'action, et le spectateur avec elle, sont comme emportés par un tourbillon de pur entertainment qui déborde naturellement de la scène et de ses représentations bigarrées et chamarrées (elles sont un régal pour les yeux) pour se propager allègrement aux alcôves, aux rues et aux toits, bricolés à l'ancienne avec un goût infini dans l'irréalisme. Direction artistique et photo splendides ; plaisir de filmer contagieux: le spectacle est partout, total, galvanisant sans presque jamais céder aux sirènes de l'ostensible tour de force. Je ne saurais expliquer pourquoi l'on s'y sent si bien dans ce Tsui Hark. Parce que rien n'est plus difficile que de cerner et d''expliquer le charme. Mais de charme, ce film en regorge à l'image de son emballant trio d'héroïnes. Ça a sans doute à voir avec une forme de décontraction et de modestie géniale - qui bien entendu n'est qu'une patine en trompe-l'œil - mais qui fait tout le prix d'une poignée de films qui s'imposent, mais à certains seulement, comme de petits joyaux inestimables (dans mon cas, je pense à Sea Devils ou dans une moindre mesure au remake de Thomas Crown par McTiernan). Ce Peking Opera Blues intègre ce club de quelques élus.cinephage a écrit : ↑18 déc. 21, 17:52 Il y a toujours une touche de folie et de chaos dans le cinéma de Tsui Hark, surtout dans ses films des années 80, et celui-ci n'y fait pas exception. Mais il y a aussi une brochette d'héroïnes très attachantes, et un chassé-croisé dans un théâtre qui m'a vraiment charmé.
Ah oui ? Je dois reconnaître que les passerelles ou même simples accointances entre les deux films ne me sautent pas aux yeux.