Dennis Quaid

[Supfiction]

moi aussi, j'avais vraiment beaucoup aimé Fréquence Interdite: de bons acteurs avec un scénario malin... Que demander de plus ?

Casting excellent (avec en prime Elizabeth Mitchell et Andre Braugher dont je crois toujours à tort qu'il jouait dans The wire), scénario malin mais pas que. Il y a dans ce film policier de science fiction quelque-chose en plus, une émotion qu'on trouve très rarement dans ce genre de films. Je pense surtout aux premières scènes de dialogue par radio entre le fils et le père. De ressentir ça dans un film de divertissement c'est devenu vraiment rare et c'est à Quaid qu'on le doit. Ce mélange était également présent dans L'aventure intérieure de mémoire.

Depuis American Dreamz, dans lequel il incarne une parodie (?) de George Bush aux côtés d'un génial Hugh Grant en présentateur télé, je crois bien qu'il n'a rien fait d'intéressant (vu et aussi vite oublié ses prestations dans Smart People et The words).

Je mets ici un article qui vient de sortir sur le dvd de The big easy (dommage qu'on ai pas eu de BR en même temps) :
http://www.on-mag.fr/index.php/video-hd ... e-big-easy

[Marcus]

Question conne mais pourquoi à propos de Randy Quaid ?

Non, en fait c'est juste pour marquer mon étonnement, rien d'autre

Bon, le pire c'est que j'ai vu Long Riders il y a qq temps en notant justement cette histoire de fratrie, mais il faut croire que le film ne m'a pas marqué

[Edouard]

moi aussi, j'avais vraiment beaucoup aimé Fréquence Interdite: de bons acteurs avec un scénario malin... Que demander de plus ?

Casting excellent (avec en prime Elizabeth Mitchell et Andre Braugher dont je crois toujours à tort qu'il jouait dans The wire), scénario malin mais pas que. Il y a dans ce film policier de science fiction quelque-chose en plus, une émotion qu'on trouve très rarement dans ce genre de films. Je pense surtout aux premières scènes de dialogue par radio entre le fils et le père. De ressentir ça dans un film de divertissement c'est devenu vraiment rare et c'est à Quaid qu'on le doit.

J'incluais cette émotion dans le malin: il y a de l'émotion, de l'action et du suspens. C'est un scénario complet.
Entièrement d'accord avec toi: c'est d'ailleurs ces scènes dont je me souviens le mieux. C'est à Quaid que l'on doit mais aussi au vraiment très sous-empoyé Jim Caviezel.
C'est amusant car à chaque fois que je parle de ce film avec des cinéphiles ou non, j'ai l'impression que pour eux aussi, il ressort du lot de films sans prétention. Il a quelque chose en plus et je crois que tu as mis le doigt dessus: c'est cette relation filiale atypique qui procure de belles scènes d'émotion sans être larmoyante.

[Commissaire Juve]

Je vois que j'ai 12 films de lui dans ma collec.

Dans les moins "excitants", je mettrais "Amour et mensonges" (1995) et "Alamo" (2004).

Le reste me va.

J'aime beaucoup "Flesh and bone" (1993), "Fréquence interdite" (2000), "Le jour d'après" (2004) et "Le vol du Phoenix" (2004).
J'aime bien "L'aventure intérieure" (1987), "Switchback" (1997) et "Angles d'attaque" (2008).

Il y a quelques jours, en revoyant "La dernière séance" (Bogdanovich, 1971), je me suis demandé où je pouvais bien avoir vu le djeunz qui entraînait Cybill Shepherd à la soirée "tout-le-monde-à-poil-dans-la-piscine", et quand j'ai vu le générique de fin, j'ai poussé un "ah mais ouiiiii !" et j'ai fait "ouarf !"

Dans "Ignace" (1937... avec Fernandel), un médecin militaire dit à Ignace Boitaclou qu'il n'a "pas beaucoup de poitrine". Et Ignace répond :

C'est ma soeur qui a tout pris !

Eh bien, pour les frères Quaid, on pourrait dire à Randy : "Tu n'es pas bien beau !" Et il pourrait répondre :

C'est mon frère qui a tout pris !

[Kevin95]

Eh bien, pour les frères Quaid, on pourrait dire à Randy : "Tu n'es pas bien beau !" Et il pourrait répondre :

C'est mon frère qui a tout pris !

Il s'en fout, il a du Hal Ashby, du Peter Bogdanovich, du Arthur Penn et du Robert Aldrich dans sa filmo.

[Supfiction]

Bienvenue au Paradis / Come See The Paradise (1990)

Un mot rapide pour conseiller aux admirateurs de Dennis Quaid ce film d'Alan Parker avec Dennis Quaid et la belle Tamlyn Tomita. Il s'agit d'une histoire d'amour contrariée sur fond d'Histoire entre Jack McGurn, un syndicaliste en disgrâce, et Lily, une jeune Japonaise dans les années trente en Californie. Si le témoignage historique prend peut-être un peu trop d'importance au détriment des personnages, cela n'empêche pas ce beau film méconnu en France de se voir avec beaucoup de plaisir par le charme des acteurs. Et ce en dépit d'un récit sans surprise. Mais les moins avertis sur le sujet découvriront au passage la condition des américains d'origine japonaise après Pearl Harbor, qu'ils aient la nationalité ou non.
A ce titre, le film se rapproche de l'Empire du soleil de Spielberg mais aussi surtout il devance le beau mélo La neige tombait sur les cèdres (1999) évoquant lui aussi les déportations de japonais dans les années 40.

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Tamlyn Tomita est surtout connue pour son rôle dans Karate Kid II :

[AtCloseRange]

C'est pourtant pas fameux et (presque) académique. Le premier film de la lente descente d'Alan Parker (The Commitments est sympa mais bon, Parker a fait beaucoup mieux).

[Supfiction]

C'est pourtant pas fameux et (presque) académique. Le premier film de la lente descente d'Alan Parker (The Commitments est sympa mais bon, Parker a fait beaucoup mieux).

Je ne sais pas si académique est le mot mais il est vrai que le film est très convenu dans sa forme et le récit sans surprise. Typiquement le genre de film plutôt moyen à sa sortie mais qui se bonifie pour le plaisir de revoir des acteurs devenus rares et/ou vieux.

Un bon film pour un Dimanche après-midi pluvieux.

[Max Schreck]

The right stuff, Innerspace, Great balls of fire, trois films où la bonne gueule de Quaid fait merveille, en mode jeune chien fou (le film de McBride reste cependant un biopic relativement conventionnel). J'avais vraiment bien aimé le revoir en joueur proche de la sortie dans le furieux Enfer du dimanche de Stone, rôle dans lequel il est aussi crédible que touchant.

Quand je pense à lui, me vient aussi vite en tête un très chouette film de boxe de Richard Fleischer tourné au début des 80's et totalement oublié (je sais même pas s'il est sorti en France) : Tough enough, ambiance amérique profonde et laissés-pour-compte, où l'acteur se montrait déjà très prometteur. Son agent aurait du mieux le driver.

[Supfiction]

Quand je pense à lui, me vient aussi vite en tête un très chouette film de boxe de Richard Fleischer tourné au début des 80's et totalement oublié (je sais même pas s'il est sorti en France) : Tough enough, ambiance amérique profonde et laissés-pour-compte, où l'acteur se montrait déjà très prometteur. Son agent aurait du mieux le driver.

Jamais entendu parler de ce film qui effectivement n'est jamais sorti en France à l'époque. Dommage. Y en avait que pour Rocky III à l'époque !

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[AtCloseRange]

Quand je pense à lui, me vient aussi vite en tête un très chouette film de boxe de Richard Fleischer tourné au début des 80's et totalement oublié (je sais même pas s'il est sorti en France) : Tough enough, ambiance amérique profonde et laissés-pour-compte, où l'acteur se montrait déjà très prometteur. Son agent aurait du mieux le driver.

Jamais entendu parler de ce film qui effectivement n'est jamais sorti en France à l'époque. Dommage. Y en avait que pour Rocky III à l'époque !

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Fleischer assume tellement ce film qu'il l'a signé O. Fleischer
ce qui reste toujours mieux qu'Alan Smithee...

[Alexandre Angel]

Fleischer assume tellement ce film qu'il l'a signé O. Fleischer

Ses séries B de l'après-guerre étaient signées avec le "O".

Quand je pense à lui, me vient aussi vite en tête un très chouette film de boxe de Richard Fleischer tourné au début des 80's et totalement oublié (je sais même pas s'il est sorti en France) : Tough enough, ambiance amérique profonde et laissés-pour-compte, où l'acteur se montrait déjà très prometteur.

Léger hs : ma curiosité fleischerienne est drôlement piquée . Ce film n'avait pour moi aucune réputation. Il était cité dans les filmos, point.
Sinon, pour revenir à Dennis, je suis étonné que son rôle dans Loin du Paradis (Todd Haynes, 2002) ne soit cité qu'une fois sur ce topic alors que c'est un rôle courageux, plutôt à contre-emploi, et ingrat (l'homosexualité du personnage n'est pas flamboyante, ni affirmative mais timorée, intériorisée). Une grande composition, à mon sens.

[Max Schreck]

Fleischer assume tellement ce film qu'il l'a signé O. Fleischer

Ses séries B de l'après-guerre étaient signées avec le "O".

Quand je pense à lui, me vient aussi vite en tête un très chouette film de boxe de Richard Fleischer tourné au début des 80's et totalement oublié (je sais même pas s'il est sorti en France) : Tough enough, ambiance amérique profonde et laissés-pour-compte, où l'acteur se montrait déjà très prometteur.

Léger hs : ma curiosité fleischerienne est drôlement piquée . Ce film n'avait pour moi aucune réputation. Il était cité dans les filmos, point.

J'ai retrouvé mon compte-rendu de l'époque :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 1#p1201571

[Alexandre Angel]

J'ai retrouvé mon compte-rendu de l'époque :
viewtopic.php?p=1201571#p1201571

Merci! Un énervé de Fleischer comme moi en est tout frétillant D'autant que la dernière ligne droite a une pauv' réputation (moi, j'aime bien les Schwarzenegger).

[Kevin95]

J'ai retrouvé mon compte-rendu de l'époque :
viewtopic.php?p=1201571#p1201571

Merci! Un énervé de Fleischer comme moi en est tout frétillant D'autant que la dernière ligne droite a une pauv' réputation (moi, j'aime bien les Schwarzenegger).

Red Sonja, really ?