Les films de science-fiction
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j'ai vraiment l'impression que la science-fiction est un genre qui n'a pas réellement changé avec le temps. Sa forme a evolué certes mais elle ne s'est pas métamorphosée. Les craintes diffèrent mais les peurs sont invariables. Si au début on parlait d'avantage de l'Homme et de son destin, on parle plus aujourd'hui "des" hommes et de leur advenir; mais les intentions restent les mêmes.
Inconsciemment ou pas, les films de sf actuels contiennent toujours cette capacité de faire rêver et de faire peur dans le même mouvement. Et l'utilisation, parfois abusive, des cgi pourrait, elle aussi, être intrégrée dans une analyse de l'état du genre.
Inconsciemment ou pas, les films de sf actuels contiennent toujours cette capacité de faire rêver et de faire peur dans le même mouvement. Et l'utilisation, parfois abusive, des cgi pourrait, elle aussi, être intrégrée dans une analyse de l'état du genre.

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Ce n'est pas une exception à ce que tu viens de dire puisqu(il s'agit de l'adaptation d'un roman de Philippe K Dick... grand écrivain de SF.Dave Garver a écrit :Cela tient peut-être du fait que de nombreux films SF naphtalinés furent tirés de romanciers de renom qui ont donné leurs lettres de noblesse au genre (Dick, Huxley, .Welles, ...)
Ces films essayaient de coller à l'oeuvre de leur géniteur qui nous donnaient une vision future possible du monde.
Il y a néanmoins des exceptions : Minority report renoue avec le genre noble de la SF.
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Comme je le disais dans un post consacré à Gattacca, on nomme bien souvent films de SF, des films qui sont avant tout des films d'action-aventure dans un univers futuriste, ce qui n'est pas du tout la même chose.
Les vrais films d'anticipation et de SF sont rares et pas toujours réussis, c'est pourquoi on en retient peu en mémoire.
Quelques titres marquants qui tentent vraiment une démarche de SF ou d'anticipation (même si pas toujours réussis ou si mal vieilli) en excluant le Space Opéra (comme l'archétypal Star Wars):
Gattaca, The Truman Show, Blade Runner (je n'ai pas encore vu Minority R.), Rollerball, Soleil vert, Planête interdite, 2001, l'âge de cristal, Westworld, Zardoz, le jour où la terre s'arréta...
c'est pas si facile que çà de faire une longue liste.
J'attends vos propositions.
Les vrais films d'anticipation et de SF sont rares et pas toujours réussis, c'est pourquoi on en retient peu en mémoire.
Quelques titres marquants qui tentent vraiment une démarche de SF ou d'anticipation (même si pas toujours réussis ou si mal vieilli) en excluant le Space Opéra (comme l'archétypal Star Wars):
Gattaca, The Truman Show, Blade Runner (je n'ai pas encore vu Minority R.), Rollerball, Soleil vert, Planête interdite, 2001, l'âge de cristal, Westworld, Zardoz, le jour où la terre s'arréta...
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Bonjour Michocko,michocko a écrit :Salut Gally
Pour répondre à ton sujet, je dirais aussi qu'avant les production manquaient de moyens financiers et technologique pour faire croire aux effets spéciaux... Du coup, plus de scénario pour compenser les effets visuels que l'on peut montrer...
Ainsi avant on expliquer les choses plutôt que de les montrer...
Moins d'action aussi parceque moins à la mode bien sur (c'était pas la génération Zapette d'aujourd'hui avec deux images par seconde de film) mais aussi parceque les caméras était moins mobiles (pas encore de Steadycam ou de Louma), et dans les films de SF, un plan a effets spéciaux imposait souvent un plan fixe (pour les incrustations).
Oui, c'est bien ce que je pensais lorsque j'ai fait le message bien que ce que dit Majordome est très juste aussi peut-être que le terme science-fiction est trop vite donner à des films qui ne sont en réalité que des films d'action dans un univers futuriste.
En tout cas, merci à tous pour vos réponses.
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Dante ALIGHIERI (1265-1321)
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Faudrait peut être pas oublier non plus Dark City, qui allie une forme magnifique à un fonds et une réflexion des plus intéressants. N'ayant pas vu Bienvenue à Gattaca, il s'agit là pour moi du chef d'oeuvre de science fiction. On s'approche du sans faute.
L'armée des douze singes est aussi sacrément chiadé dans son genre. Pour citer des films récents ne délaissant absolument pas l'intrigue.
L'armée des douze singes est aussi sacrément chiadé dans son genre. Pour citer des films récents ne délaissant absolument pas l'intrigue.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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Re: Notez les films naphtas - Décembre 2009
Je viens de le voir. J'ai trouvé ça pas mal. Et c'est vrai que les vues d'ensembles sur les paysages planetaires sont réellements superbes. De véritables tableaux. Et j'ai relevé aussi qu'il s'agissait là de la première musique électronique composé par Edward Artemiev, qui rajoute je trouve une dimension particulièrement singulière et onirique à l'ensemble du film.Lord Henry a écrit :Au-Devant du Rêve (Mechte Navstrechu) (1963)
Par-delà l'espace intersidéral les habitants d'Alpha du Centaure captent la transmission d'une chanson soviétique. Intrigués, ils décident d'aller visiter la Terre. Mais en chemin, leur vaisseau s'écrase sur la planète Mars.
Longtemps, la connaissance du cinéma de science-fiction soviétique se cantonna au pillage éhonté de ses superbes effets spéciaux, auquel s'adonnèrent de peu scrupuleux distributeurs - tel que Roger Corman – afin de les insérer dans des productions de leur crû.
Les esprits malveillants argueront qu'ainsi, il fut épargné au spectateur d'endurer des intrigues lestées du fardeau de la propagande.
Pourtant, restituées dans leur cadre d'origine, ces séquences insufflent un sentiment d'émerveillement que l'on se prend à croire semblable à celui qu'éprouvèrent les premiers spectateurs des films de Georges Méliès.
Plus que du simple spectacle de la virtuosité technique, cette sensation naît des images saisissantes qu'offrent les décors et les paysages. Dans un style qui marie le constructivisme aux illustrations des "pulps" de l'entre-deux guerres, chaque monde se voit identifié par son propre agencement de couleurs et de formes. La verticalité ensoleillée pour la Terre, l'horizontalité pourpre pour la planète Mars et les courbes baignées dans une lumière bleue-verte d'Alpha du Centaure.
Il n'échappera pas au cinéphile sagace que le cinéma de science-fiction occidental ne s'est pas interdit d'emprunter à son homologue soviétique. Ainsi, la découverte du vaisseau centurien échoué dans les sables martiens, anticipe-t-elle d'une vingtaine d'années Alien de Ridley Scott.
Quant à la propagande, rangeons-nous à la sagesse du scénariste; lequel par un retournement final nous invite en filigranes à ne pas la prendre trop au sérieux.

"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
- Jeremy Fox
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Re: Les films de science-fiction

Les survivants de l'infini (This Island Earth) : Joseph M. Newman 1955
A la suite d’une conférence qu’il vient de donner sur l’énergie atomique, le scientifique Cal Meacham (Rex Reason) revient chez lui en jet privé. Après avoir perdu le contrôle de son appareil, il est sauvé par une mystérieuse lueur verte qui prend en charge l’avion jusqu’à l’atterrissage. Les évènements énigmatiques ne s’arrêtent pas là puisque son assistant lui fait part de la réception d’un colis envoyé par un mystérieux laboratoire contenant un condensateur ultra miniaturisé aux capacités exceptionnelles ainsi que le manuel de construction d’une machine baptisée Interociteur. La curiosité étant plus forte que tout, les deux hommes la fabriquent. Une fois branché, l’appareil les met en contact visuel avec un certain Exeter (Jeff Morrow) qui les félicite d’avoir réussi ‘le test d’aptitude’, ainsi capables de pouvoir participer à son projet pour lequel il cherche à recruter des savants d’exception. Meacham accepte de faire partie de l’équipe d’Exeter et le lendemain un avion sans pilote vient le chercher. Arrivé dans un coin perdu de Georgie, il est accueilli par la charmante Ruth Adams (Faith Domergue), une experte en nucléaire, qui le conduit à l’imposante demeure d’Exeter où sont réunis un grand nombre de scientifiques dont il trouve les attitudes bizarres, certaines de ses connaissances semblant ne plus se souvenir de lui. Inquiets, Charles et Ruth décident de s’enfuir alors qu’Exeter reçoit l’ordre de détruire son laboratoire. Tentant de s’échapper à bord d’un avion, les deux savants sont aspirés par un rayon provenant d’une soucoupe volante qui n’est autre le vaisseau spatial d’Exeter. Ce dernier s’avère être un habitant de la planète Metaluna en plein effondrement à cause de la guerre qui les oppose aux diaboliques Zagons…

Lorsque Joseph M. Newman réalise Les Survivants de l’infini en 1955, il a déjà une trentaine de films à son actif. Si son nom n’est pas plus connu de nos jours, c’est tout simplement et très logiquement parce qu’il ne se sera pas révélé un grand cinéaste, loin s’en faut. Quelques sympathiques réussites grâce surtout à de bons scénarios à sa disposition (Les Bannis de la Sierra – The Outcasts of Poker Flat) mais rien de mémorable non plus, tout du moins du peu que l'on connait de sa prolifique filmographie ; de futures agréables découvertes ne sont donc encore pas impossibles ! Quoi qu'il en soit, le film de science-fiction dont il est question ici reste son plus grand titre de gloire même s’il m'apparait aujourd’hui avoir moyennement bien vieilli contrairement à son pendant ‘Space Opera’ à la MGM qui sortira l’année suivante, le toujours aussi génial Planète interdite (Forbidden Planet) qui vole 100 coudées au-dessus de son prédécesseur à tous les niveaux. Assez paradoxalement, les deux films sont quasiment les seuls restés célèbres de deux cinéastes qui n’auront guère fait d’étincelles tout au long de leur carrière ; mais, alors que Planète interdite est un petit miracle totalement inattendu de la part d’un tâcheron comme Fred McWilcox, This Island Earth, plus conventionnel dans sa mise en scène et moins bien rythmé, a de ce fait moins bien passé l’épreuve du temps même s’il demeure tout à fait agréable à regarder.

Mon avis mitigé est évidemment à prendre avec des pincettes puisque de nombreux amateurs du genre seront bien moins nuancés, considérant toujours au contraire le film de Newman comme un sommet difficilement ‘surpassable’. Cependant une chose est certaine, grand film ou non, This Island Earth est un film iconique et très important dans le domaine du 7ème art historiquement parlant. En effet, sa deuxième partie marque rien de moins que la naissance du ‘Space Opera’ et son côté spectaculaire d'où découlera entre autres la célèbre franchise Star Wars. Car si effectivement aujourd’hui le film de Joseph M. Newman pourra paraitre risible à certains, il n’en était rien lors de sa sortie, la plupart des critiques et spectateurs s’étant extasiés devant les effets spéciaux, maquettes, maquillages, décors et costumes qui pourront désormais et à juste titre être qualifiés de kitsch. Mais son importance demeure donc faramineuse si l’on considère les innombrables descendances qu’il eut les soixante années qui ont suivi : l’intérieur dépouillé du vaisseau d’Exeter ainsi que les Matte-Painting représentant les paysages intersidéraux annoncent ceux de nombreuses séries à commencer par Star Trek, le mutant à pinces et au cerveau hypertrophié accoucha d’une imposante lignée de monstres semblables jusqu’au Mars Attack de Tim Burton... Admiré sans bornes par Joe Dante qui lui rendra hommage dans son curieux Explorers, par John Carpenter ou bien d’autres cinéastes ayant œuvré dans la science-fiction, Les Survivants de l’infini fait encore rêver certains cinéphiles, Metaluna -la planète sur laquelle se rendent les principaux protagonistes durant la seconde partie du film- ayant été le nom d’un fanzine puis d’une boutique spécialisée dans le cinéma fantastique dans le 5ème arrondissement de Paris et même d’une maison de production.

Metaluna est dans le film de Joseph Newman une planète à l'origine protégée de toute invasion par une couche d’énergie ionisée qui vient désormais à se faire rarissime et qui laisse désormais passer les ennemis, les vils Zagons étant maintenant capables grâce à leur technologie très avancée de détourner des météorites afin qu'ils s'écrasent à la surface de la planète dans le but de la détruire. Le projet de recherche spécial d’Exeter est donc de trouver le plus rapidement possible une nouvelle source d’énergie susceptible de sauver la planète de ces incessantes attaques, d’où la convocation de savants atomistes et de spécialistes du nucléaire. Mais il est désormais bien trop tard et la planète est sur le point de disparaitre. L’idée du dirigeant de Metaluna est maintenant de conduire son peuple sur la terre afin de s’y réfugier et pourquoi pas de s’en rendre maître, leur avance technologique et leur supériorité intellectuelle les instituant logiquement à sa tête. Danger atomique, recherche de nouvelles sources d'énergie suite à la disparition prochaine de la principale, supériorité intellectuelle et avance technologique conduisant logiquement à la domination et à l'ingérence politique, etc., autant de thèmes toujours d’actualité et qui font de ce film une œuvre digne d’intérêt d’autant qu’elle s’éloigne un peu dans le même temps des innombrables histoires de menaces extérieures 'venues du ciel' dues à l’anticommunisme alors à la mode dans le genre. Dommage que les scénaristes n’aient pas plus creusé leur histoire et leurs thématiques, préférant faire se suivre des scènes intempestivement bavardes aux dialogues pas forcément passionnants, puis dans la deuxième heure des séquences presque intégralement destinés à mettre en valeur les effets spéciaux et le travail iconographique concernant le vaisseau spatial, la galaxie traversée durant le voyage intersidéral ainsi et surtout que la planète Metaluna.

Car si le scénario ne parvient pas à tenir ses promesses malgré son discours nuancé, si la mise en scène de Joseph M. Newman s’avère presque anémiée (l’appel à la rescousse de Jack Arnold n’ayant semble-t-il pas amené grand-chose), malgré un rythme languissant, une intrigue paresseuses, des dialogues ennuyeux et un casting peu convaincant (notamment une Faith Domergue qui parait s’ennuyer à mourir, engoncée qu’elle est dans des tenues qui lui enlèvent tout charme, ce qui n'arrange en rien une romance déjà insipide), This Island Earth peut néanmoins se visionner avec un immense plaisir grâce avant tout aux équipes techniques de la Universal qui ont effectué un travail formidable : visuellement et plastiquement le film s'avère toujours aussi splendide. Il s’agit tout d’abord des derniers feux de l’irremplaçable technicolor trichrome qui en jette encore plein les yeux notamment durant la première heure ; en effet le studio a décidé d’utiliser une autre pellicule pour les séquences dans l’espace afin de donner un rendu différent de celui des séquences 'terriennes', un peu moins flamboyant. Si ces scènes sont moins rutilantes niveau couleurs, elles nous offrent un véritable festival d’effets spéciaux -très novateurs pour l’époque- et surtout de maquettes et d’impressionnants matte-painting, véritables œuvres d'art absolument superbes ; nous ne sommes pas prêts d’oublier les paysages créés pour la planète Metaluna et son ambiance cataclysmique. Le mutant qui n’existait pas dans la première mouture du scénario et qui, imposé par la production, aura grevé une bonne partie du budget (pas moins de 25000 dollars de l’époque), aura cependant été une véritable aubaine pour le marketing qui réussi parfaitement sa campagne publicitaire au point de faire du film l'un des très gros hits de l'année.

Malgré ses innombrables défauts et une patine désormais assez kitsch (ce qui n'est pour ma part pas nécessairement une mauvaise chose, surtout dans le domaine de la SF), Les Survivants de l’infini peut se regarder encore avec plaisir pour son charme désuet et ‘exotique’. Quoiqu’on en pense, il aura été une date importante pour la science-fiction au cinéma et eut une influence considérable sur toute une génération de réalisateurs dont Steven Spielberg, Joe Dante, George Lucas ou John Carpenter. Une vision futuriste qui prêtera parfois à sourire par sa naïveté mais parfois aussi à rêver grâce à l’extraordinaire travail effectué par la direction artistique au niveau des recherches visuelles toujours aussi impressionnantes. Un grand classique du genre !
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Re: Les films de science-fiction
Things to Come (W Cameron Menzies, 1936)

Fresque assez saisissante de 1936 à 2036 avec une periode de guerre Orwellienne avant la lettre entre 1940 et 1966 - avec un retour a l'epoque médievale - puis un monde à la Huxley.
Certaines descriptions frappantes de la 2eme guerre mondiale notamment sur la guerre aérienne, des pirouettes scénaristiques qui font mouche (le pilote de bombardier qui offre son masque a gaz pour protéger une de ses cibles ...).
Si certains décors sont somptueux, a mi chemin entre Flash Gordon et Metropolis ; le voyage vers la lune apparaît lui, contre toute attente, bâclé ...

Fresque assez saisissante de 1936 à 2036 avec une periode de guerre Orwellienne avant la lettre entre 1940 et 1966 - avec un retour a l'epoque médievale - puis un monde à la Huxley.
Certaines descriptions frappantes de la 2eme guerre mondiale notamment sur la guerre aérienne, des pirouettes scénaristiques qui font mouche (le pilote de bombardier qui offre son masque a gaz pour protéger une de ses cibles ...).
Si certains décors sont somptueux, a mi chemin entre Flash Gordon et Metropolis ; le voyage vers la lune apparaît lui, contre toute attente, bâclé ...
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- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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Re: Les films de science-fiction
The Time Travelers (1964)

Dans le laboratoire d'une université, une équipe de scientifiques met au point un portail temporel. A la suite d'un dysfonctionnement, ils se retrouvent dans un futur lointain sur une Terre dévastée par une guerre nucléaire. Pourchassés par une horde de mutants, ils trouvent refuge auprès de la communauté des derniers humains, lesquels travaillent au voyage intersidéral qui les conduira sur Alpha Centauri afin de rebâtir une civilisation.
Production singulièrement fauchée et réalisée sans invention, The Time Travelers tient plutôt la route en dépit d'un humour désastreux. L'amateur sera enclin à l'indulgence en y retrouvant tout un imaginaire bonifié par la patine du temps – et quelques moments d'une réelle efficacité. Il saura gré aussi au réalisateur-scénariste Ib Melchior d'avoir su garder le meilleur pour la fin; tout en répondant astucieusement à l'habituelle question du paradoxe temporel, il condamne l'humanité au vertige sans fin d'un infernal recommencement.

Dans le laboratoire d'une université, une équipe de scientifiques met au point un portail temporel. A la suite d'un dysfonctionnement, ils se retrouvent dans un futur lointain sur une Terre dévastée par une guerre nucléaire. Pourchassés par une horde de mutants, ils trouvent refuge auprès de la communauté des derniers humains, lesquels travaillent au voyage intersidéral qui les conduira sur Alpha Centauri afin de rebâtir une civilisation.
Production singulièrement fauchée et réalisée sans invention, The Time Travelers tient plutôt la route en dépit d'un humour désastreux. L'amateur sera enclin à l'indulgence en y retrouvant tout un imaginaire bonifié par la patine du temps – et quelques moments d'une réelle efficacité. Il saura gré aussi au réalisateur-scénariste Ib Melchior d'avoir su garder le meilleur pour la fin; tout en répondant astucieusement à l'habituelle question du paradoxe temporel, il condamne l'humanité au vertige sans fin d'un infernal recommencement.

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Re: Les films de science-fiction
Il existe deux possibilités:
Soit on peut le recevoir directement depuis Alpha Centauri.
Soit on le trouve en assez mauvais état sur YouTube.
Soit on peut le recevoir directement depuis Alpha Centauri.
Soit on le trouve en assez mauvais état sur YouTube.

- Jeremy Fox
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Re: Les films de science-fiction
Les Survivants de l'infini de Joseph M. Newman sort en combo Bluray/DVD chez Elephant.
- Jeremy Fox
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Re: Les films de science-fiction
Eolomea, film Est-Allemand de Herrmann Zschoche chroniqué par Nicolas. Le film est sorti en fin 2024 chez Artus.
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Re: Les films de science-fiction
La jetée de Chris Marker
Comme quoi on peut faire un film avec du coton pour le côté SF et un appareil photo...
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