Mais c'est triste, quand même, non? .......... un peu......Momo la crevette a écrit :Ah, tu as remarqué toi aussi ?Joshua Baskin a écrit : C'est fou la capacité qu'à De Niro depuis plusieurs années à tourner dans des films totalement insipides, sans la moindre ambition.
Momo
Notez les films d'aujourd'hui (Décembre 2005)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- au poil !
- Messages : 9768
- Inscription : 20 juil. 05, 17:34
- Localisation : Lynchland
- Joshua Baskin
- ambidextre godardien
- Messages : 12339
- Inscription : 13 avr. 03, 20:28
- Localisation : A la recherche de Zoltar
Je sais que c'est un lieu commun de dire ça mais je me suis enchainé en peu de temps, Père et flic, Godsend et ce Hide & Seek, et j'ai vu 3 films jetables.Momo la crevette a écrit :Ah, tu as remarqué toi aussi ?Joshua Baskin a écrit : C'est fou la capacité qu'à De Niro depuis plusieurs années à tourner dans des films totalement insipides, sans la moindre ambition.
Momo
Quoi que Père et flic est tout à fait honorable.
Intersections Global Corp.
- Eusebio Cafarelli
- Passe ton Bach d'abord
- Messages : 7917
- Inscription : 25 juil. 03, 14:58
- Localisation : J'étais en oraison lorsque j'apprends l'affreuse nouvelle...
The Anderson Tapes (mieux que ce titre français idiot qui ôte tout le fond du film : Le Gang Anderson)
Intéressant film de S. Lumet sur les écoutes illégales réalisées par des agences gouvernementales, de 1971, un an avant le début du scandale du Watergate. Les débuts de Christopher Walken, bonne interprétation aussi de Sean Connery et Martin Balsam, entre autres.
Intéressant film de S. Lumet sur les écoutes illégales réalisées par des agences gouvernementales, de 1971, un an avant le début du scandale du Watergate. Les débuts de Christopher Walken, bonne interprétation aussi de Sean Connery et Martin Balsam, entre autres.
- Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
- Messages : 34189
- Inscription : 9 oct. 03, 21:39
- Localisation : Helvetica
- Contact :
Bad Boys II - Michael Bay
Autant le dire tout de go, ce film brille par son absence totale de qualités, ce qui en fait un produit des plus fascinants qui soient de ces dernières années. 2h20 de bouillie visuelle au profit de scènes qui repoussent constamment les limites du mauvais goût le plus atroce et le plus abject qui soit. 2h20 d'horreurs sans nom proférées au nom d'une cool-attitude gerbante. Bien qu'étant amateur d'un humour bien souvent noir et grinçant, je n'ai pas trouvé particulièrement drôles ces scènes de cadavres jetées dans la rue sur lesquels on roule à toute allure en faisant des bons mots ou encore ces plans de balles au ralenti qui vont heurter de plein fouet leurs victimes pendant que la caméra prend le temps de bien scruter les dégâts causés. Pour le coup, le "tout public" à l'arrière de la jacquette dvd en rajoute sur l'autel de la connerie profonde et constante dont fait preuve ce soi-disant film.
Mais si l'on sait prendre le recul nécessaire face à cet empilement de séquences toutes plus absurdes les unes que les autres, il ne sera pas trop difficile de prendre un plaisir (déviant, évidemment) en assistant aux aventures de nos deux bad boys. On se surprendra même à être parfois impressioné par certains passages (je pense notamment à la poursuite automobile sur le grand pont de Miami avec les voitures jetées du camion de transport. Efficace). Mais le mauvais goût le plus outrancier se fait de plus en plus présent jusqu'à en devenir, par moments, franchement insupportable. Ce qui m'inquiète le plus avec ce genre de films, c'est qu'il devienne une référence pour bien des jeunes incapables du moindre recul critique, acceptant tout sans broncher et sans réaliser qu'on leur déverse à la gueule des horreurs inimaginables.
En très bref, nous avons affaire là à l'un des nanars les plus douteux et friqués de l'histoire du cinéma (juste derrière les merveilleux Armageddon et Pearl Harbor, évidemment).
Autant le dire tout de go, ce film brille par son absence totale de qualités, ce qui en fait un produit des plus fascinants qui soient de ces dernières années. 2h20 de bouillie visuelle au profit de scènes qui repoussent constamment les limites du mauvais goût le plus atroce et le plus abject qui soit. 2h20 d'horreurs sans nom proférées au nom d'une cool-attitude gerbante. Bien qu'étant amateur d'un humour bien souvent noir et grinçant, je n'ai pas trouvé particulièrement drôles ces scènes de cadavres jetées dans la rue sur lesquels on roule à toute allure en faisant des bons mots ou encore ces plans de balles au ralenti qui vont heurter de plein fouet leurs victimes pendant que la caméra prend le temps de bien scruter les dégâts causés. Pour le coup, le "tout public" à l'arrière de la jacquette dvd en rajoute sur l'autel de la connerie profonde et constante dont fait preuve ce soi-disant film.
Mais si l'on sait prendre le recul nécessaire face à cet empilement de séquences toutes plus absurdes les unes que les autres, il ne sera pas trop difficile de prendre un plaisir (déviant, évidemment) en assistant aux aventures de nos deux bad boys. On se surprendra même à être parfois impressioné par certains passages (je pense notamment à la poursuite automobile sur le grand pont de Miami avec les voitures jetées du camion de transport. Efficace). Mais le mauvais goût le plus outrancier se fait de plus en plus présent jusqu'à en devenir, par moments, franchement insupportable. Ce qui m'inquiète le plus avec ce genre de films, c'est qu'il devienne une référence pour bien des jeunes incapables du moindre recul critique, acceptant tout sans broncher et sans réaliser qu'on leur déverse à la gueule des horreurs inimaginables.
En très bref, nous avons affaire là à l'un des nanars les plus douteux et friqués de l'histoire du cinéma (juste derrière les merveilleux Armageddon et Pearl Harbor, évidemment).
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
- Zelda Zonk
- Amnésique antérograde
- Messages : 15989
- Inscription : 30 mai 03, 10:55
- Localisation : Au 7e ciel du 7e art
Je crois que c'est ma plus grosse déception depuis longtemps, par rapport aux attentes suscitées par le film.Jeremy Fox a écrit :Ma déception à la revoyure fut au moins aussi grande que la tienne. J'ai failli ne pas aller jusqu'au bout.Memento a écrit :Découvert Mon nom est personne. Et je suis globalement déçu. Le film souffre de nombreux défauts. Désolé d'être si sévère.
Je vais regarder le DVD des bonus, puis revendre le tout.
Ce film à au moins un mérite : pour ceux qui trouvent les westerns de Leone excessifs ou trop baroques, après avoir vu le Valieri, ils réaliseront, comme moi, que Leone est en fait plutôt sobre dans son genre.
- Coxwell
- Le Révolté de l'An 2000
- Messages : 4428
- Inscription : 24 févr. 05, 10:58
Pirates des caraïbes, la malédiction du Black Pearl de Gore Verbinsky
Rien de transcendant, mais un film d'aventures du dimanche après-midi, soigné et - surtout - bien interprété. Alors certes on est pas chez les Révoltés du Bounty et la psychologie qui va avec, mais chez Jerry Bruckeimer. Le scénario est bien écrit, mais sans esbrouffes, et relativement attendu. Chaque apparition de Johnny Depp est un régal, il en fait toujours trop au contraire de Keira Knightley, jolie, mais contenue. Jonathan Pryce fait du Jonathan Pryce à la mimique près, que ce soit ici ou encore plus récemment dans les Frères Grimm.
Au final, on en retient un film agréable, qui se laisse voir sans déplaisir. Jamais espiègle ni trompe-l'oeil, un blockbuster gentillet et bien calibré Disney$.
Rien de transcendant, mais un film d'aventures du dimanche après-midi, soigné et - surtout - bien interprété. Alors certes on est pas chez les Révoltés du Bounty et la psychologie qui va avec, mais chez Jerry Bruckeimer. Le scénario est bien écrit, mais sans esbrouffes, et relativement attendu. Chaque apparition de Johnny Depp est un régal, il en fait toujours trop au contraire de Keira Knightley, jolie, mais contenue. Jonathan Pryce fait du Jonathan Pryce à la mimique près, que ce soit ici ou encore plus récemment dans les Frères Grimm.
Au final, on en retient un film agréable, qui se laisse voir sans déplaisir. Jamais espiègle ni trompe-l'oeil, un blockbuster gentillet et bien calibré Disney$.
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2539
- Inscription : 16 nov. 03, 12:10
- Localisation : Loin de la civilisation... dans l'trou-du-cul du monde, quoi !
- Contact :
Classiks parmi les classiks que ce film que j'ai encore regardé hier soir : "PERE NOEL EST UNE ORDURE" de Jean-Marie Poiré

On ne reviendra pas sur le pitch de cette adaptation cinématographique de 1982 de la pièce de théatre homonyme du Splendid ( nous ) contant, tel tous les beaux contes de Noël blanc, la nuit du réveillon de la Nativité d'employés de SOS Détresse, centre téléphonique de soutien, dépassés par les arrivées impromptues de personnes dans leurs locaux et les événements et quiproquos en découlant 8O
Peut-être pourr(i)ons-nous ( nous ) rappeller que la pièce de théatre initiale est toujours aussi drôle que ce film voire beaucoup plus, plus mordante et affreuse dans le final de ce huis clos dans lequel n'apparaissaient pas encore certains personnages ( comme ce voisin, M. Leble, qu'interprête Martin Lamotte ) et n'interviennent pas d'autres évènements. Mais non, il s'agissait là ( hier soir ) de la énième diffusion du film de Jean-Marie Poiré ( "PAPY FAIT DE LA RESISTANCE" et depuis la trilogie des "VISITEURS" ) et du Splendid au grand complet ( si l'on prend en compte l'intervention téléphonique grossière de Michel Blanc
). Avec d'émouvantes retrouvailles : celles du regretté grand acteur de théatre polyglotte Jacques François en pharmacien qui va voir se déplacer, dans son officine d'apothicaire ( et sur sa veste de smoking ), ce joyeux bordel ( et le kloug de M. Presko' bien sûr )
Oui, "LE PERE NOEL EST UNE ORDURE" est un marronnier télévisuel de fin d'années, au même titre et plus que ce "VIAGER" de Pierre Tchernia ou que ces séries de "GENDARME" avec un Fufu estival, mais c'est toujours aussi bon de le regarder, le revoir... Véritable film kult de comédie française et à la française ( car, je ne crois pas que l'inédit "MIXED NUTS" avec Steve Martin puisse tenir sa comparaison de remake bien longtemps ), "LE PERE NOEL" ne se démodera jamais, je crois, et ce même si l'esprit de Noël tel que présenté devant ces grandes galeries parisiennes en début de film a eu une large tendance à s'étioler avec les années
Au contraire, le film continuera à gagner années après années, Noël après Noël, un ( nouveau ) public de djeunz à force que de nouvelles générations de téléspectateurs le découvriront, après en avoir tant en entendu parlé par leurs aînés, ou en le trouvant maintenant en DVD : dans deux éditions allant du passable au notable. Et même lorsqu'on l'a revu des centaines de fois en VHS, qu'on a décortiqué le dividi, on ne peut guère s'empêcher de le revoir à nouveau dans l'écran ( et à l'heure, vu son statut de kult ( ? ), France 2 aura programmé pile-poil de chatte le film à 20:50 pétantes !! ) si on remet le doigt dans cet engrenage de répliques cultes. Car, oui, le bout du tunnel n'est peut-être pas très loin de ces 88 minutes d'humour à l'ancienne assumée pleinement ( bien que totalement ignoré à sa sortie en salles
) qui passent aussi rapidement qu'un coup de fil
En fait, les publicitaires ont raison, le bonheur, c'est simple comme un coup d'fil... à SOS Détresse. Même un soir de Noël. Et surtout le soir de Noël où c'est Thérèse qui ( vous ) répond : "Thérèse ? Je te prends, Thérèse. Je te retourne (...)"
Et c'est pourquoi je mettrai, sans hésiter et tout de même, à ce film un 6/6 ( selon le systême de notation Mad ) !!! Si, si !!


On ne reviendra pas sur le pitch de cette adaptation cinématographique de 1982 de la pièce de théatre homonyme du Splendid ( nous ) contant, tel tous les beaux contes de Noël blanc, la nuit du réveillon de la Nativité d'employés de SOS Détresse, centre téléphonique de soutien, dépassés par les arrivées impromptues de personnes dans leurs locaux et les événements et quiproquos en découlant 8O


Peut-être pourr(i)ons-nous ( nous ) rappeller que la pièce de théatre initiale est toujours aussi drôle que ce film voire beaucoup plus, plus mordante et affreuse dans le final de ce huis clos dans lequel n'apparaissaient pas encore certains personnages ( comme ce voisin, M. Leble, qu'interprête Martin Lamotte ) et n'interviennent pas d'autres évènements. Mais non, il s'agissait là ( hier soir ) de la énième diffusion du film de Jean-Marie Poiré ( "PAPY FAIT DE LA RESISTANCE" et depuis la trilogie des "VISITEURS" ) et du Splendid au grand complet ( si l'on prend en compte l'intervention téléphonique grossière de Michel Blanc


Oui, "LE PERE NOEL EST UNE ORDURE" est un marronnier télévisuel de fin d'années, au même titre et plus que ce "VIAGER" de Pierre Tchernia ou que ces séries de "GENDARME" avec un Fufu estival, mais c'est toujours aussi bon de le regarder, le revoir... Véritable film kult de comédie française et à la française ( car, je ne crois pas que l'inédit "MIXED NUTS" avec Steve Martin puisse tenir sa comparaison de remake bien longtemps ), "LE PERE NOEL" ne se démodera jamais, je crois, et ce même si l'esprit de Noël tel que présenté devant ces grandes galeries parisiennes en début de film a eu une large tendance à s'étioler avec les années



En fait, les publicitaires ont raison, le bonheur, c'est simple comme un coup d'fil... à SOS Détresse. Même un soir de Noël. Et surtout le soir de Noël où c'est Thérèse qui ( vous ) répond : "Thérèse ? Je te prends, Thérèse. Je te retourne (...)"
Et c'est pourquoi je mettrai, sans hésiter et tout de même, à ce film un 6/6 ( selon le systême de notation Mad ) !!! Si, si !!
-
- Accessoiriste
- Messages : 1895
- Inscription : 15 juil. 03, 21:05
-Pierre, je ne vous jette pas la pierre, Pierre, mais j'etais à deux doigts de m'agacer.
-Mais je vous en prie. Figurez-vous que Thérèse n'est pas moche. Elle n'a pas un physique facile... C'est différent.
-C'est c'là oui....
-oooooooh ooooooooooooh .....aaaaaaaah........oh une serpillère thèrese, je suis ravi.
-N'y voyez pas le fantasme de l'homme, mais plutôt le délire de l'artiste.
-c'est là que je me rends compte que je vous ai bien moins réussie que le porc
-Si vous pouviez faire levier, j'arrivai peut-être à m'introduire.
-Putain de ta mère, salope........
-Je suis désolé thérèse j'ai dit des choses que je ne pensais pas, puis je ne connais même pas votre mère.
- Joyeux Noël, Félix!!! (boum grand coup de fer dans la gueule)
- Vous êtes marié ? Vous ne vous êtes jamais disputé, vous ?
- Si, mais jamais à coups de fer à souder.
- C'est parce que vous n'êtes pas bricoleur !
-Ce sont les fameux doubitchous de Sofia. C’est roulé à la main sous les aisselles.
- Mais qu'est ce que c'est cette matière ? Mais c'est de la merde ?!
- Non, non. C'est kloug.
-Ta gueule Miss Monde !
-Écoutez, Thérèse, je n'aime pas dire du mal des gens, mais effectivement, elle est gentille.
-C'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim.
- M'sieur Pierre, y'a un monsieur très malpoli qui a téléphoné, il voulait enculer Thérèse !
- Oui mais c'est un ami.
- A bon ben ça va alors !
-On vous demande de répondre par Oui ou par Non, alors évidemment, "ça dépend", ça dépasse !
-Vous avez qu'à mettre éboueurs!
-Non mais ça va pas? Pourquoi pas celui qui ramasse les poubelles tant que vous y êtes!
-sac à merde
-mais qu'est-ce qu'elle me dit la mongolienne là
-ya un moment pour prendre ses aises et un moment pour prendre sur soi
+++++++++
et d'autres encore..........on s'est fait la pièce hier juste après (je l'avais en cassette) et on s'est bidonné tout autant avec leur intonations différentes, leur gestuelles, les "Expliquez moi pourquoi il faut savoir mettre un seul L à allumette pour entre un pilote de chasse ? _ Ben parce qu’allumette ça prend deux L comme les avions tête de con ! " et le coup de la liqueur de Mr preskovic où il crache tout en fesant des têtes pas possibles.
Forcémment film et pièce Mythiques
-Mais je vous en prie. Figurez-vous que Thérèse n'est pas moche. Elle n'a pas un physique facile... C'est différent.
-C'est c'là oui....
-oooooooh ooooooooooooh .....aaaaaaaah........oh une serpillère thèrese, je suis ravi.
-N'y voyez pas le fantasme de l'homme, mais plutôt le délire de l'artiste.
-c'est là que je me rends compte que je vous ai bien moins réussie que le porc
-Si vous pouviez faire levier, j'arrivai peut-être à m'introduire.
-Putain de ta mère, salope........
-Je suis désolé thérèse j'ai dit des choses que je ne pensais pas, puis je ne connais même pas votre mère.
- Joyeux Noël, Félix!!! (boum grand coup de fer dans la gueule)
- Vous êtes marié ? Vous ne vous êtes jamais disputé, vous ?
- Si, mais jamais à coups de fer à souder.
- C'est parce que vous n'êtes pas bricoleur !
-Ce sont les fameux doubitchous de Sofia. C’est roulé à la main sous les aisselles.
- Mais qu'est ce que c'est cette matière ? Mais c'est de la merde ?!
- Non, non. C'est kloug.
-Ta gueule Miss Monde !
-Écoutez, Thérèse, je n'aime pas dire du mal des gens, mais effectivement, elle est gentille.
-C'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim.
- M'sieur Pierre, y'a un monsieur très malpoli qui a téléphoné, il voulait enculer Thérèse !
- Oui mais c'est un ami.
- A bon ben ça va alors !
-On vous demande de répondre par Oui ou par Non, alors évidemment, "ça dépend", ça dépasse !
-Vous avez qu'à mettre éboueurs!
-Non mais ça va pas? Pourquoi pas celui qui ramasse les poubelles tant que vous y êtes!
-sac à merde
-mais qu'est-ce qu'elle me dit la mongolienne là
-ya un moment pour prendre ses aises et un moment pour prendre sur soi
+++++++++
et d'autres encore..........on s'est fait la pièce hier juste après (je l'avais en cassette) et on s'est bidonné tout autant avec leur intonations différentes, leur gestuelles, les "Expliquez moi pourquoi il faut savoir mettre un seul L à allumette pour entre un pilote de chasse ? _ Ben parce qu’allumette ça prend deux L comme les avions tête de con ! " et le coup de la liqueur de Mr preskovic où il crache tout en fesant des têtes pas possibles.
Forcémment film et pièce Mythiques


- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 57420
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
-
- Accessoiriste
- Messages : 1895
- Inscription : 15 juil. 03, 21:05
J'avoue que je préfère la pièce (d'ailleurs ma cassette est usée, va falloir que je le réenregistre sur une autreRatatouille a écrit : La pièce surtout, pour moi. Parce que le film...bof bof.

D'ailleurs c'est pour ça qu'on a regardé la pièce après car y'a des gags qui me manquent quand je regarde le film (la liqueur, l'accordeon, le chéchar* de mr preskovic et les 2 "L" comme dans un avion).
Le coup de la liqueur de la pièce, ils l'ont finalement fait dans "les bronzés font du ski" si je me souviens bien.
* la gueule de Lhermitte avec le pompon sur le côté me fait hurler de rire dans la scène du chéchar (pas comme ça que ça s'écrit mais bref le chapeau ridicule avec les oreilles dessus


- Flol
- smells like pee spirit
- Messages : 57420
- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
- Contact :
J'aime beaucoup le laïus de Jugnot sur ses espadrilles.aurélie a écrit :D'ailleurs c'est pour ça qu'on a regardé la pièce après car y'a des gags qui me manquent quand je regarde le film (la liqueur, l'accordeon, le chéchar* de mr preskovic et les 2 "L" comme dans un avion).
Exact.aurélie a écrit :Le coup de la liqueur de la pièce, ils l'ont finalement fait dans "les bronzés font du ski" si je me souviens bien.
C'est clair que la tronche qu'il tire à ce moment-là est géniale !aurélie a écrit :* la gueule de Lhermitte avec le pompon sur le côté me fait hurler de rire dans la scène du chéchar

(D'un air gêné : "alors donc....c'est le chéchar ?!")
- Truffaut Chocolat
- Rene Higuita
- Messages : 6188
- Inscription : 28 juil. 05, 18:33
- Localisation : Deutschland
-
- Déçu
- Messages : 25342
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
L'EXORCISME D'EMILY ROSE de Scott Derrickson
En général, dès qu'un film d'épouvante US (ou asiatique aussi d'ailleurs) sort sur nos écrans je ne résiste que très rarement: je fonce le voir. Ce sont les vestiges de mon adolescence pré-cinéphile, passée à dévorer les films d'horreur. J'ai naivement l'espoir, à chaque fois que je retourne au cinéma, que j'en ressortirai satisfait. Ce n'est jamais le cas malheureusement.
Je me suis donc lancé dans ce film-ci, résolument optimiste. De prime abord je trouve le mélange fantastique/film de procès plutôt inhabituel et original, histoire de renouveler un peu le genre. Ca commence doucement, pas trop palpitant. Dès le début, on comprend que le scénario va tourner autour du pot pendant 1h30 et nous montrer l'exorcisme du titre, l'évènement fantastique principal, à la fin du film. Pour nous faire patienter on dilue donc les apparitions surnaturelles au gré de quelques flashbacks agrémentés d'effets tape-à-l'oeil. C'est une habitude désolante des films d'aujourd'hui: on ne suggère plus, il faut montrer et faire sursauter le prépubère à coup de musique forte et de cris stridents. On en aura ici pour son argent...
Naivement encore, et n'ayant plus trop le film de William Friedkin en tête, j'ai été surpris de l'insistance répétée d'introduire dans le script les croyances religieuses. Ici c'est un fait ce sont donc "des démons, les forces des ténèbres", etc... Discours qui m'a très vite exaspéré, tout comme l'insistance finale de la réalité de ces évènements. Je sais l'Amérique très croyante, ce film plaide plutôt pour l'existence de Dieu, etc... Ce n'est pas vraiment ce que j'attendais. En plus le film est un peu long, et sur la fin je commençais à bailler. Clairement déçu, ça n'en reste pas moins assez regardable. J'ai vu bien pire... mais j'ai déjà oublié cet exorcime.
En général, dès qu'un film d'épouvante US (ou asiatique aussi d'ailleurs) sort sur nos écrans je ne résiste que très rarement: je fonce le voir. Ce sont les vestiges de mon adolescence pré-cinéphile, passée à dévorer les films d'horreur. J'ai naivement l'espoir, à chaque fois que je retourne au cinéma, que j'en ressortirai satisfait. Ce n'est jamais le cas malheureusement.
Je me suis donc lancé dans ce film-ci, résolument optimiste. De prime abord je trouve le mélange fantastique/film de procès plutôt inhabituel et original, histoire de renouveler un peu le genre. Ca commence doucement, pas trop palpitant. Dès le début, on comprend que le scénario va tourner autour du pot pendant 1h30 et nous montrer l'exorcisme du titre, l'évènement fantastique principal, à la fin du film. Pour nous faire patienter on dilue donc les apparitions surnaturelles au gré de quelques flashbacks agrémentés d'effets tape-à-l'oeil. C'est une habitude désolante des films d'aujourd'hui: on ne suggère plus, il faut montrer et faire sursauter le prépubère à coup de musique forte et de cris stridents. On en aura ici pour son argent...
Naivement encore, et n'ayant plus trop le film de William Friedkin en tête, j'ai été surpris de l'insistance répétée d'introduire dans le script les croyances religieuses. Ici c'est un fait ce sont donc "des démons, les forces des ténèbres", etc... Discours qui m'a très vite exaspéré, tout comme l'insistance finale de la réalité de ces évènements. Je sais l'Amérique très croyante, ce film plaide plutôt pour l'existence de Dieu, etc... Ce n'est pas vraiment ce que j'attendais. En plus le film est un peu long, et sur la fin je commençais à bailler. Clairement déçu, ça n'en reste pas moins assez regardable. J'ai vu bien pire... mais j'ai déjà oublié cet exorcime.
- Coxwell
- Le Révolté de l'An 2000
- Messages : 4428
- Inscription : 24 févr. 05, 10:58
De battre, mon coeur s'est arrêté de Jacques Audiard
De battre, mon coeur s'est arrêté est-il un film sur l'humanité et la rédemption ? Le titre et le contenu de ce très beau film pourraient le justifier.
Jacques Audiard nous offre la démonstration de ce qui fait peut-être de nous un humain, et plus particulièrement de celui que nous sommes en ce début du XXe siècle, dans un monde dominé et dynamisé par la société urbaine.
L'humain de Jacques Audiard - Thomas - se définit par un environnement dans lequel il évolue. Ici il est question d'un milieu immobilier et où notre personnage incarne un agent. Cette activité amène naturellement les individus à entrer en contact les uns les autres, pourtant, ce mécanisme ne semble pas fonctionner.
C'est que l'humain se caractérise aussi par un horizon social, or, celui de Thomas est particulièrement restreint. Au-delà de ses contacts commerciaux qui ne sont que des mensonges, l'étendue de son champ visuel et social se limite à son père et à la musique de son baladeur qui le rend plus encore encerclé. Ce n'est pas la voiture et son habitacle qui permettent à notre "héros" de s'échapper, ni le cadre de la caméra qui semble l'emprisonner, reserré pour mieux l'étouffer. Non, Thomas est bel et bien victime du paradoxe du nouveau citadin.
On peut définir aussi l'humain par sa capacité à communiquer et les rapports qu'il entretient avec le reste de ses congénères. Ici, les blocages se manifestent à plusieurs reprises, si bien que la fluidité sensée caractériser la normalité des rapports humains devient crispation, lorsqu'elle ne suscite pas la violence et le rejet misanthrope. "On s'est tout dit" fustige son père. Est-ce le résultat d'une impossibilité physique de communiquer avec l'autre ou l'incapacité, le refus de communiquer ?
Dès lors, notre homme Thomas cherche une rédemption, bien conscient que son chemin est entravé par quelques obstacles, ou du moins, n'est pas celui qu'il voudrait continuer. Une nouvelle voie s'ouvre à lui par le biais de la musique, jouée cette fois-ci, non simplement écoutée passivement. Le piano apparaît ici comme la combinaison des différents éléments énoncés précédemment. Il est un outil qui peut permettre à Thomas de s'ouvrir, mais en même temps, l'exercice qu'il nécessite le contraint à un certain repli. Pour se libérer des derniers fers qui le tiennent, Thomas choisit alors la fuite en avant, avec tout ce que cela implique pour un personnage fragile et désabusé.
Romain Duris campe avec brio cet humain, trépidant et désorienté. Il est totalement impliqué dans ce rôle insaissiblable. Jacques Audiard, est quant à lui, le chef-d'orchestre doué de ce film inclassable, à la mise en scène tantôt retenue et légère, tantôt brute et lourde. Oeuvre psychologique et conte âpre aux allures vengeresses, le film de Jacques Audiard n'est jamais l'un ou l'autre. C'est peut-être sa force comme sa faiblesse, mais aussi ce qui fait sa singularité.
De battre, mon coeur s'est arrêté est-il un film sur l'humanité et la rédemption ? Le titre et le contenu de ce très beau film pourraient le justifier.
Jacques Audiard nous offre la démonstration de ce qui fait peut-être de nous un humain, et plus particulièrement de celui que nous sommes en ce début du XXe siècle, dans un monde dominé et dynamisé par la société urbaine.
L'humain de Jacques Audiard - Thomas - se définit par un environnement dans lequel il évolue. Ici il est question d'un milieu immobilier et où notre personnage incarne un agent. Cette activité amène naturellement les individus à entrer en contact les uns les autres, pourtant, ce mécanisme ne semble pas fonctionner.
C'est que l'humain se caractérise aussi par un horizon social, or, celui de Thomas est particulièrement restreint. Au-delà de ses contacts commerciaux qui ne sont que des mensonges, l'étendue de son champ visuel et social se limite à son père et à la musique de son baladeur qui le rend plus encore encerclé. Ce n'est pas la voiture et son habitacle qui permettent à notre "héros" de s'échapper, ni le cadre de la caméra qui semble l'emprisonner, reserré pour mieux l'étouffer. Non, Thomas est bel et bien victime du paradoxe du nouveau citadin.
On peut définir aussi l'humain par sa capacité à communiquer et les rapports qu'il entretient avec le reste de ses congénères. Ici, les blocages se manifestent à plusieurs reprises, si bien que la fluidité sensée caractériser la normalité des rapports humains devient crispation, lorsqu'elle ne suscite pas la violence et le rejet misanthrope. "On s'est tout dit" fustige son père. Est-ce le résultat d'une impossibilité physique de communiquer avec l'autre ou l'incapacité, le refus de communiquer ?
Dès lors, notre homme Thomas cherche une rédemption, bien conscient que son chemin est entravé par quelques obstacles, ou du moins, n'est pas celui qu'il voudrait continuer. Une nouvelle voie s'ouvre à lui par le biais de la musique, jouée cette fois-ci, non simplement écoutée passivement. Le piano apparaît ici comme la combinaison des différents éléments énoncés précédemment. Il est un outil qui peut permettre à Thomas de s'ouvrir, mais en même temps, l'exercice qu'il nécessite le contraint à un certain repli. Pour se libérer des derniers fers qui le tiennent, Thomas choisit alors la fuite en avant, avec tout ce que cela implique pour un personnage fragile et désabusé.
Romain Duris campe avec brio cet humain, trépidant et désorienté. Il est totalement impliqué dans ce rôle insaissiblable. Jacques Audiard, est quant à lui, le chef-d'orchestre doué de ce film inclassable, à la mise en scène tantôt retenue et légère, tantôt brute et lourde. Oeuvre psychologique et conte âpre aux allures vengeresses, le film de Jacques Audiard n'est jamais l'un ou l'autre. C'est peut-être sa force comme sa faiblesse, mais aussi ce qui fait sa singularité.
-
- David O. Selznick
- Messages : 14811
- Inscription : 13 août 03, 12:52
- Localisation : Hong Kong, California
- Contact :
masquedemort a écrit :La question est:
Est-ce que Max Schreck s'est enfin décidé à voir ce chef-d'oeuvre ?

Mais ça me fait bien marrer de tomber à chaque fois sur ces déballages de répliques. Découvrir le film aujourd'hui me donnerait l'impression d'un truc mécanique, avec tous ces dialogues mille fois entendus chez d'autres, comme volés à leurs interprètes d'origine.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...