Legend (Ridley Scott - 1985)

[phylute]

Il a pas fait du boulot de gougnafier pour tous les effets hallucinants de The thing. Chaque fois que je les revois, je me dis qu'ils ont pas pris une ride. Bottin a même terminé à l'hosto tellement il était épuisé.

Tu as vu le making of The thing sur le DVD ?
Ce Bottin est fou ! Quel génie (il fut très inspiré sur Robocop également)

Toutes ces réussites me font bien regretter, vieux réac' que je suis, le temps où les effets spéciaux étaient fabriqués avec des petites menottes et beaucoup d'inventivité et d'amour... The Thing avec ses 22 ans au compteur est toujours aussi réussi comparé à l'absolue laideur qui date déjà les Star Wars de Lucas...

[harry callahan]

Tu as vu le making of The thing sur le DVD ?

Ouais, excellent making of, qui se suit avec grand plaisir, mêle images de tournage et interviews actuelles, le tout bourré d'infos.

Je serais pas si sévère avec les premiers Star Wars : les maquettes de vaisseaux, par exemple, font encore sacrément illusion. Le problème est que, plus le temps avance, plus Lucas vire les effets d'époque ( alors que c'est parfois pas nécessaire du tout ) pour les remplacer par du numérique raté.

[Swan]

Attention, le DVD montré ici ne propose à ma connaissance que le montage européen.

En effet, j'avais mal compris : le Zone 2 ne reprend en effet que le montage exploité en salles en Euope, tandis que le Zone 1 propose le nouveau montage, qui pour la première fois propose la musique de Goldsmith au public US, et reprend le montage salle américain en bonus.

[phylute]

Je serais pas si sévère avec les premiers Star Wars : les maquettes de vaisseaux, par exemple, font encore sacrément illusion. Le problème est que, plus le temps avance, plus Lucas vire les effets d'époque ( alors que c'est parfois pas nécessaire du tout ) pour les remplacer par du numérique raté.

Je parlais effectivement de la nouvelle trilogie tout numérique

[Nimrod]

Je serais pas si sévère avec les premiers Star Wars : les maquettes de vaisseaux, par exemple, font encore sacrément illusion. Le problème est que, plus le temps avance, plus Lucas vire les effets d'époque ( alors que c'est parfois pas nécessaire du tout ) pour les remplacer par du numérique raté.

Je parlais effectivement de la nouvelle trilogie tout numérique

Le débat a déjà eu lieu, mais je trouve que les maquettes de la 1ère trilogie (les épisodes 5 et 6, en tout cas) passent beaucoup mieux que les FX de la nouvelle trilogie...

[phylute]

Le débat a déjà eu lieu, mais je trouve que les maquettes de la 1ère trilogie (les épisodes 5 et 6, en tout cas) passent beaucoup mieux que les FX de la nouvelle trilogie...

On est bien d'accord...

[Invité]

Peut-être parce que la patine et la nostalgie ne sont pas encore passées par là...

Pour revenir à Legend, j'aurai aimé un peu plus de noirceur dans l'exploitation de Darkness. Malheureusement, comme souvent, en sous-estimant le coté noir d'un conte, ça retombe dans une vision edulcorée.

J'ai eu beaucoup de mal avec Cruise dans ce film. Bref, j'apprecie ce film pour Darkness, pour la musique de J. Goldsmith, pour la realisation, pour cette esthetique toute droit sortie de la formation publicitaire de Scott. Reste ce sentiment d'inachevé ou, en ce qui me concerne, je trouve trop de retenues pour une histoire veritablement epique et pas un simple jeu de pistes pour delivrer la belle...

[Max Schreck]

J'aimerai bien qu'on nous montre un jour ses publicités par lesquelles il a débuté.

[Max Schreck]

On dira qu'il s'agit d'une redécouverte puisque je l'ai vu dans sa version director's cut, même si apparemment ce montage là n'inclue pas vraiment de scène supplémentaire, mais prolonge quelque peu celles existantes. J'y ai en tous cas retrouvé le charme et la puissance d'évocation qui me réjouissait enfant.

L'histoire est extrêmement simple (ce qui ne veut pas dire pauvre), très linéaire. Le scénario joue avec les notions élémentaires du bien et du mal, de l'innocence et de la malfaisance, de l'ombre et de la lumière, et Scott crée de toutes pièces un univers féérique et cauchemardesque à la fois, admirablement exprimé par les décors et la mise en scène, joliment soutenue par la partition de Goldsmith (j'aime beaucoup la chanson de la Princesse Lili). On est dans une des plus pures représentations du conte de fées, avec tout ce que cela comporte de naïveté (ou plutôt de fraîcheur) mais aussi d'horreur. Le merveilleux s'incarne dans ces incroyables plans de forêt inondée de lumière, les magnifiques licornes étincellantes, et toutes ces créatures sylvestres comme les elfes, les nains et les fées. L'atmosphère infernale du palais des ténêbres est superbement rendue, terrifiante et étouffante. Et j'adore les scènes entre Darkness et la princesse qui ont effectivement un vrai côté La Belle et la Bête.

Les créations de Rob Bottin ne cessent de me fasciner. La première apparition de Darkness, sortant du miroir, est toujours aussi saisissante. Elle contient mes plans préférés du film : cette vision de son sabot qui se pose sur le sol, et ce plan large qui nous le montre se pencher sur le corps inanimé de Lili ! Mais les autres monstres sont tout aussi bluffants : Blix le gobelin (dont le makingof apprend que le visage de Keith Richards a servi de modèle !) ou Meg la créature des marais au design absolument génial (dont j'apprends au générique que c'est Robert Picardo qui l'incarne, décidément habitué au latex de Bottin puisqu'il fut le loup-garon de The Howling et l'extraterrestre de Explorers !).

Tom Cruise ne fait pas d'étincelles, mais sa jeunesse sert bien son rôle. Premier rôle de Mia Sara seulement âgée de 16 ans. David Bennent est extraordinaire dans le rôle du chef des elfes.

[Frank Jessup]

Les créations de Rob Bottin ne cessent de me fasciner. La première apparition de Darkness, sortant du miroir, est toujours aussi saisissante. Elle contient mes plans préférés du film : cette vision de son sabot qui se pose sur le sol, et ce plan large qui nous le montre se pencher sur le corps inanimé de Lili ! Mais les autres monstres sont tout aussi bluffants : Blix le gobelin (dont le makingof apprend que le visage de Keith Richards a servi de modèle !) ou Meg la créature des marais au design absolument génial (dont j'apprends au générique que c'est Robert Picardo qui l'incarne, décidément habitué au latex de Bottin puisqu'il fut le loup-garon de The Howling et l'extraterrestre de Explorers !).

Quel génie Rob Bottin ! De loin le plus grand pour ce qui s'agit du fantastique. Il a meme surpassé son professeur : Rick Baker (pour ce qui s'agit de l'imagination, et le pouvoir de la concretiser)

[La mouche savante]

Et hop !!!

2 DVD de plus à rajouter sur ma liste d'achat - Z1 & Z2.

Il y a 20 ans j'avais une grande passion pour ce film.
J'avais même acheté la B.O
Depuis, je ne l'ai revu qu'une seule fois, il y a quelques années, et toujours avec le même regard émerveillé.

Vous dites que les critiques l'ont descendu, mais je crois pourtant me souvenir que Starfix en avait dit du bien. Je me trompe ?

Et j'ai un vague souvenir d'anecdote concernant le tournage du film.
N'y a t-il pas eu un incendie qui a ravagé le studio dans lequel le film se tournait ?

[AlexRow]

je crois que la chanson de cloture de Bryan Ferry (Is Your Love Strong Enough) n'est pas sur le score. Me trompè-je ?

[Jeremy Fox]

Vous dites que les critiques l'ont descendu, mais je crois pourtant me souvenir que Starfix en avait dit du bien. Je me trompe ?

Starfix a été l'un des rares défenseurs du film

[La mouche savante]

je crois que la chanson de cloture Bryan Ferry (Is Your Love Strong Enough) n'est pas sur le score. Me trompè-je ?

En tout cas, pas sur l'édition que je possède - Filmtrax - .

J'ai resorti le vinyl de la naphtaline.

Face A :
My thru love's eyes
The riddle
Sing the wee
The Goblins
The dress waltz
The ring

Face B :
The unicorns
Bumps & Hollows
Forgive me
Re-united

[AlexRow]

Merci ! Je l'ai retrouvée sur le single de Dance With Life, morceau tiré de la BO de Phenomenon avec John Travolta !