

Sinon, je te l'accorde, je suis un peu sévère sur le film de Boyle, mais j'ai essayé d'assumer un peu seul contre tous un point de vue négatif sur le film, ce qui oblige à grossir un peu le trait. Cela dit, je ne considère pas ce film comme une énorme bouse, mais plutôt comme une tentative grandement perfectible...

Je trouve aussi que Boyle a un peu tendance à se répéter (les fameux pétages de plombs récurents...).
Pour ce qui est de l'objectivité, je pense au contraire qu'on doit chercher au maximum à l'atteindre lorsqu'on critique un film (ou une oeuvre d'art en général, même si son but avoué est de divertir), qu'il faut dépasser la simple subjectivité (qui est première, je suis d'accord là-dessus) pour être intéressant dans son propos.
En effet, je ne considère pas que dire qu'on a aimé ceci ou cela, tel acteur ou telle couleur dans un film constitue une critique.
Pour finir, je n'ai pas dit qu'un film réaliste ne se prétait pas à l'introduction d'une certaine poésie, mais simplement qu'un film fantastique s'y prête plus facilement.
Par exemple, la fin d' Un Monde Parfait, qui est un film 100% réaliste, est magnifiquement poétique (Clint nous offre rien moins qu'un équivalent visuel du "Dormeur du Val" de Rimbaud
