(n'oublions pas que Charles Vidor est un réalisateur qui a donné de très beaux rôles aux actrices - Rita Hayworth dans Gilda, Doris Day dans Love me or leave me, Grace Kelly dans High Society)et le duo Randolph Scott, Glenn Ford loin d'être désagréable. En bonus, une trépidante course poursuite dans de magnifiques paysages et un Stampede assez spectaculaire ; c'est largement suffisant pour me faire passer un très bon moment sans prétention et en technicolor.
(n'oublions pas que Charles Vidor est un réalisateur qui a donné de très beaux rôles aux actrices - Rita Hayworth dans Gilda, Doris Day dans Love me or leave me, Grace Kelly dans High Society)et le duo Randolph Scott, Glenn Ford loin d'être désagréable. En bonus, une trépidante course poursuite dans de magnifiques paysages et un Stampede assez spectaculaire ; c'est largement suffisant pour me faire passer un très bon moment sans prétention et en technicolor.
J'ai découvert Red River hier soir, bon sang quelle claque ! C'est somptueux à tous les niveaux. De la mise en scène (l'attaque indienne m'a par exemple mis sur le cul) à l'interprétation, jusqu'à la maturité de personnages et la magnificience des paysages, je me suis régalé !! Bon je retourne voir les chroniques ca me donne toujours plein de bonnes idées surtout dans ce genre. Merci Mr Fox au passage
kayman a écrit :J'ai découvert Red River hier soir, bon sang quelle claque ! C'est somptueux à tous les niveaux. De la mise en scène (l'attaque indienne m'a par exemple mis sur le cul) à l'interprétation, jusqu'à la maturité de personnages et la magnificience des paysages, je me suis régalé !! Bon je retourne voir les chroniques ca me donne toujours plein de bonnes idées surtout dans ce genre. Merci Mr Fox au passage
De rien Mais je ne suis pas le seul à avoir vanté ce chef-d'oeuvre, Jack Griffin l'ayant encore fait pas plus tard que la semaine dernière.
Pour continuer dans les classiques, as tu vu 3.10 pour Yuma ou les westerns d'Anthony Mann avec James Stewart ?
Jeremy Fox a écrit :Pour continuer dans les classiques, as tu vu 3.10 pour Yuma ou les westerns d'Anthony Mann avec James Stewart ?
Oui j'ai tous les Mann/Stewart dispos en DVD suite aux discussions ici même, je suis fan ! 3H10 pour Yuma c'est amusant que tu en parles car c'est le prochain sur ma liste, rayon play.com ! Celui d'avant Red River a été Les Cavaliers (enfin je suis hors sujet car un film de guerre). C'est amusant car j'ai commencé par les Westerns italiens avant les américains, et depuis que je me suis mis aux Westerns américains, je me prends claque sur claque, je trouve qu'il n'y a même plus de comparaison possible à part les quelques classiques italiens de Leone (et en moindre mesure Sollima et Corbucci) que tout le monde connait.
kayman a écrit :Celui d'avant Red River a été Les Cavaliers (enfin je suis hors sujet car un film de guerre).
Pourquoi film de guerre ? Si c'est bien de The Horse Soldiers dont tu parles, c'est bien un western
Oui The Horse Soldiers , je l'ai vu comme un film de guerre, la guerre de sécession pour la nommer, pas toi ? Enfin un sacré bon film de toute façon, quelqu'en soit le genre ! Et puis quel plaisir de retrouver Constance Towers quand on est un Fuller addict
Jeremy Fox a écrit :
Pourquoi film de guerre ? Si c'est bien de The Horse Soldiers dont tu parles, c'est bien un western
Oui The Horse Soldiers , je l'ai vu comme un film de guerre, la guerre de sécession pour la nommer, pas toi ? Enfin un sacré bon film de toute façon, quelqu'en soit le genre ! Et puis quel plaisir de retrouver Constance Towers quand on est un Fuller addict
Oui quelle importance mais la guerre de Sécession se situe en plein dans la période sur laquelle s'étend le Western ceci dit.
Appremment jamais sorti en France et totalement méconnu (je n'en ai trouvé trace nulle part ayant regardé dans tous mes bouquins et dictionnaires), il méritait pourtant de l'être. Vu son faible budget, il a du être rarement diffusé, ce qui expliquerait cette absence de tous les bouquins consacrés au genre.
Western fauché donc (pas de compositeur attitré, le film réutilise la musique de 3.10 pour Yuma ; photo assez laide et séquence de poursuite faite avec des bouts de ficelles) mais le scénario (par l'auteur de celui du chef-d'oeuvre de Tourneur : Wichita) est superbe et on oublie vite le manque d'argent flagrant.
Le film commence par une longue séquence de hold-up très prenante et la poursuite qui s'ensuit se terminant par la mort du shérif et l'arrestation d'un des bandits accusé de l'avoir tué . Joel McCrea (un des témoins du 'meurtre', tout comme le spectateur mais je n'en dirais pas plus, le scénario étant très malin) est nommé shérif et n'aura plus qu'une idée en tête : que le bandit arrêté (Robert Vaughn, inoubliable dans la série The Man from U.N.C.L.E.) soit pendu. Etrange de la part de cet homme doux, sympathique et compréhensif cette idée fixe ! Est-ce pour que sa fille amoureuse de ce hors la loi, en soit débarassée ? Est-ce par pure respect de la loi ? Est-ce pour venger son ami décédé ? Nous ne le saurons jamais vraiment et il est dommage que les 5 dernières minutes (surement imposées par les producteurs) annihilent tout ce qui a précédé car sinon, ce western de Nathan Juran aurait été tout simplement l'un des plus beaux films sur la peine de mort.
Le scénariste s'attarde sur des petits détails qui rendent les personnages très proches : on voit Joel McCrea dans sa vie quotidienne et ses relations avec sa future femme (qui lui reproche de vouloir être à l'origine de la pendaison d'un homme, fut-ce le pire des hors la loi), sa fille (amoureuse du présumé assassin et qui croit dur comme fer à son innocence) ; on voit le juge se saouler de dépit pour oublier qu'il a amené un homme à la potence ; on voit la vieille veuve du shérif dire au nouveau shérif qu'elle est aussi triste pour son mari que pour l'homme qui va être pendu ; on voit Robert Vaughn s'écrouler en pleurs au tribunal, mort de peur de sentir la mort toute proche (il est extrêmement touchant)... Pleins de détails qu'on a peu l'habitude de voir et qui rendent ce film assez précieux.
Le casting comprenant beaucoup d'inconnus est également excellent et Nathan Juran arrive à se faire aux ridicules moyens qui lui ont été attribués en pensant avant tout à nous rendre les personnages attachants.
Très belle surprise surtout que je n'en attendais rien.
Preminger a immédiatement compris toutes les possibilités du cinémascope et il s'en sert avec une maestria qui laisse pantois. Rarement la nature des grandes espaces américains n'aura été filmée avec autant de majesté. Pour le reste, une histoire limpide comme le fleuve, Marilyn Monroe belle à damner un saint, une superbe musique, un Mitchum impérial et la scène du massage des pieds puissamment érotique.
J'adore et j'avais oublié à quel point le DVD était beau.
Ce que j'adore particulièrement, c'est la sène d'ouverture qui me fait penser à une poussée de nostalgie de Preminger pour les Alpes autrichiennes. C'est le moins Far West des paysages de western que j'aie jamais vu.
"Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti" (Albert Camus)
kayman a écrit :
Oui The Horse Soldiers , je l'ai vu comme un film de guerre, la guerre de sécession pour la nommer, pas toi ? Enfin un sacré bon film de toute façon, quelqu'en soit le genre ! Et puis quel plaisir de retrouver Constance Towers quand on est un Fuller addict
Oui quelle importance mais la guerre de Sécession se situe en plein dans la période sur laquelle s'étend le Western ceci dit.
c'est un mixte western/guerre car il s'agit bel et bien d'actes de guerre dans el film et les protagonistes du film sont bel et bien des militaires qui font la guerre. Mais à la base, dans Fort Apache et Rio Grande, on pourrait également se poser la question...
Jubal (L'homme de nulle part) de Delmer Daves 1956
Beau drame westernien que ce Jubal. Moins abouti que 3.10 pour Yuma ou The last Wagon qui le suivront mais déjà une sensibilité à fleur de peau quand il s'agit de filmer une histoire d'amour (Glenn Ford/Felicia Farr) et, comme Mann et Ford, un sens étonnant de l'espace et des paysages magnifiés ici par le scope. De western, le film n'a que le décor car le scénario raconte plutôt la tragédie de la solitude d'une femme (la tentation d'adultère) qui conduira à la mort (mais nous n'en dirons pas plus) et le portrait d'un homme qui traine sa solitude et sa malchance derrière lui et l'amitié qu'il va éprouver pour celui qui va lui faire confiance pour la première fois. Rod Steiger, Ernest Borgnine (superbe composition), Charles Bronson et surtout un acteur sur lequel je n'arrête pas de m'extasier, Glenn Ford, forment le casting masculin de haut niveau. Belle musique de David Raksin, histoire bien menée mais qui aime à prendre son temps...