Kevin95 a écrit :La Loi de la Haine (1976) de A.McLaglen L'Homme de la Sierra (1966) de S.Furie Le Trésor du Pendu (1958) de J.Sturges
Alors, je vous demande, connaisez vous et avez vous un avis sur ces 3 films ?????
Salut Kevin95!
Des trois, je ne connais que le dernier, qui m'a laissé une très belle impression ; mais cela fait quelques années maintenant que je l'ai vu...
Je me rappelle principalement un excellent casting (Robert Taylor et Robert Ryan, si je ne m'abuse...) et des paysages enneigés du plus bel effet.
L'ambiance délétère, l'ambiguïté omniprésente m'avais alors impressionnés, de même qu'une mise en scène ramassée qui va à l'essentiel (le film fait moins d'une heure et demie, je crois).
A découvrir!
David Locke
"There is Paramount Paris and Metro Paris, and of course the real Paris. Paramount's is the most Parisian of all." Mon top 20
David Locke a écrit :
Des trois, je ne connais que le dernier, qui m'a laissé une très belle impression ; mais cela fait quelques années maintenant que je l'ai vu...
Je me rappelle principalement un excellent casting (Robert Taylor et Robert Ryan, si je ne m'abuse...) et des paysages enneigés du plus bel effet.
L'ambiance délétère, l'ambiguïté omniprésente m'avais alors impressionnés, de même qu'une mise en scène ramassée qui va à l'essentiel (le film fait moins d'une heure et demie, je crois).
A découvrir!
David Locke a écrit :
Des trois, je ne connais que le dernier, qui m'a laissé une très belle impression ; mais cela fait quelques années maintenant que je l'ai vu...
Je me rappelle principalement un excellent casting (Robert Taylor et Robert Ryan, si je ne m'abuse...) et des paysages enneigés du plus bel effet.
L'ambiance délétère, l'ambiguïté omniprésente m'avais alors impressionnés, de même qu'une mise en scène ramassée qui va à l'essentiel (le film fait moins d'une heure et demie, je crois).
A découvrir!
David Locke
non, Richard Widmark
un acteur si piètre n'est pas sans marquer, en effet.
David Locke a écrit :
Des trois, je ne connais que le dernier, qui m'a laissé une très belle impression ; mais cela fait quelques années maintenant que je l'ai vu...
Je me rappelle principalement un excellent casting (Robert Taylor et Robert Ryan, si je ne m'abuse...) et des paysages enneigés du plus bel effet.
L'ambiance délétère, l'ambiguïté omniprésente m'avais alors impressionnés, de même qu'une mise en scène ramassée qui va à l'essentiel (le film fait moins d'une heure et demie, je crois).
A découvrir!
David Locke
non, Richard Widmark
Ah oui, désolé...
Cependant, ces deux-là n'ont-ils pas joué ensemble par ailleurs?
"There is Paramount Paris and Metro Paris, and of course the real Paris. Paramount's is the most Parisian of all." Mon top 20
The Rare Breed (Rancho Bravo) d'Andrew V. McLaglen avec James Stewart : Et bien une nouvelle fois je reste totalement sur ma faim après le visionnage d'un film de McLaglen. Ce réalisateur s'avère incapable de donner de la profondeur à ses oeuvres, cherchant systématiquement à se détourner de l'accroche de base au profit d'un maniérisme exacerbé, mais un maniérisme formulatique et surfait, une recherche d'esbrouffe permanente qui tente de cacher son grand manque de savoir faire.
Même formellement ça reste plat et relativement mal filmé, des plans filmés de trop près quand le décor devrait étendre le champ, n'est pas Ford qui veut... des scènes d'action bâclés, et un rythme pauvre et du râbachement incéssant. Reste, une photographie propre et Jimmy Stewart qui tente de sauver ce qu'il peut... même pas d'Arthur Hunnicutt ou de Walter Brennan pour relever le niveau du second rôle. Un méchant qui disparaît au bout d'une demi-heure, Jack Elam sur le coup. Bref, un western à éviter.
John Marlowe a écrit : Et bien une nouvelle fois je reste totalement sur ma faim après le visionnage d'un film de McLaglen. Ce réalisateur s'avère incapable de donner de la profondeur à ses oeuvres, cherchant systématiquement à se détourner de l'accroche de base au profit d'un maniérisme exacerbé, mais un maniérisme formulatique et surfait, une recherche d'esbrouffe permanente qui tente de cacher son grand manque de savoir faire.
Même formellement ça reste plat et relativement mal filmé, des plans filmés de trop près quand le décor devrait étendre le champ, n'est pas Ford qui veut... des scènes d'action bâclés, et un rythme pauvre et du râbachement incéssant.
Après avoir revu deux de ses oeuvres les plus célébrées (Chisum et Shenandoah), j'en arrive à la même conclusion et décide d'arrêter de perdre mon temps avec lui.
Jeremy en parle souvent comme une grande réussite du genre, il a bien raison le bougre.
Au premier abord j'étais plustot ceptique avec un sujet aussi improbable, je suis admirateur de Wellman mais je craignais que cette histoire tourne facilement à la farce.Mais il n'en est rien, c'est avec le plus grand sérieux que Wellman raconte cette histoire, car il a visiblement trop de respects pour le genre pour le détourner.
La première chose qui frappe dans Convoi de femmes, c'est l'absence de musique.Il y a bien quelques notes sur le générique de début et sur le dernier plan mais entre rien, c'est une des marques de fabrique de Wellman la discrétion de la musique, il refuse de l'utiliser pour appuyer les effets dramatiques ce qui est tres rare à Hollywood et prouve la grande liberté dont il jouissait, ce qui en fait aussi l'un des auteurs le plus reconnaissable de l'age d'or.Ce souci constant de dédramatiser, se retrouve dans tous ses films et leur donne une sacré authenticité.Dans Convoi de femmes, aucune musique ne vient couvrir la prise de son direct. On écoute le bruit du vent, le grincement des chariots brinqueballents,les oiseaux.L'autre qualité de Convoi de femmes est la composition des cadres, j'ai rarement vu autant d'invention et de beauté picturale dans un western.
La deuxième chose qui frappe est la distribution, dans convoi de femmes il y a 140 femmes et aucune star féminine, la aussi c'est propre à Wellman, de la meme manière que dans Bastogne, il refuse de donner plus d'importance à un personnage féminin qu'a un autre car il raconte la vie d'un groupe.
Je pourrais en écrire des pages entières, en tous cas Convoi de femmes est bien l'un des chefs d'oeuvres de Wellman et l'un des plus grands western jamais tourné.Pour moi dans le genre,il est l'égale de Ford, Hawks et Mann.
Geoffrey Firmin a écrit :Convoi de femmes de Wellman
Je pourrais en écrire des pages entières, en tous cas Convoi de femmes est bien l'un des chefs d'oeuvres de Wellman et l'un des plus grands western jamais tourné.Pour moi dans le genre,il est l'égale de Ford, Hawks et Mann.
Oui car si on lui ajoute Across wide the Missourri, nous tenons là deux des plus belles perles du genre. Je signe tout ce que tu as dit.
Le digne descendant du sublime Across wide the Missourri.
Comme Wellman 20 ans auparavant, Pollack se fait à nouveau le chantre de la nature ; une nature majestueuse, changeante, magnifique mais aussi dangereuse et sauvage.
Sur un rythme lent, le cinéaste nous fait vivre au côté de ce nouvel 'homme des montagnes'. C'est constamment passionnant, parfois à la limite du documentaire, parfois drôle, souvent touchant et c'est un vrai régal pour l'oeil, Pollack filmant ces paysages avec un immense talent, aussi éberlué que le spectateur par leur beauté. Comme chez Wellman, les éclairs de violence qui sillonnent son film sont d'autant plus fortes qu'elles arrivent après des moments apaisés.
Je regrette juste que la seconde partie s'accélère trop après le drame qui lui survient. On aurait voulu parfois être plus ému mais l'image figée finale est superbe et achève ce très beau film par un hymne à la paix et au pardon. L'un des plus beaux films de la décennie 70.