Let's go ( avec cette phrase improbable : Quentin Tarantino, je te pique ton système d'étoiles )
Films découverts
New York 1997, Carpenter ✰✰
Les aventures de Jack Burton, Carpenter ✰✰✰
Shivers, Cronenberg ✰✰
A double tour, Chabrol ✰✰✰
HLM Pussy ✰✰✰
Films revus
La mouche, Cronenberg✰✰✰✰✰
Spider, Cronenberg✰✰
Les bonnes femmes, Chabrol✰✰✰✰✰
Que la bête meure, Chabrol ✰✰✰
Séries
Walking dead : dead city [en cours]
Twin Peaks [en cours]
Ally Mc Beal saison 1 [en cours]
Dernière modification par Velvet le 11 juin 25, 19:33, modifié 11 fois.
Films découverts Until Dawn (David F. Sandberg - 2025) : 5.5/10 A Desert (Joshua Erkman - 2024) : 7/10 Righting Wrongs (Corey Yuen - 1986) : 7/10 A Tale of Sorrow and Sadness (Seijun Suzuki - 1977) : 7.5/10 City of Fear (Irving Lerner - 1959) : 7/10 The Disappearance (Stuart Cooper - 1977) : 4/10 Predator : Killer of Killers (Dan Trachtenberg - 2025) : 5/10 Abby Singer/Songwriter (Onur Tukel - 2015) : 6.5/10 L'histoire de Souleymane (Boris Lojkine - 2024) : 8/10 Clown in a Cornfield (Eli Craig - 2025) : 5.5/10 Tour de Pharmacy (Jake Szymanski - 2017) : 7.5/10
Films revus Raising Cain (Brian De Palma - 1992) : 7/10 (=) U Turn (Oliver Stone - 1997) : 7.5/10 (+) 28 Days Later (Danny Boyle - 2002) : 4/10 (-)
Séries découvertes The Rehearsal - saison 2 (Nathan Fielder) : 8.5/10
Séries revues Six Feet Under - saison 3 (Alan Ball) : 8/10 (=) Six Feet Under - saison 4 (Alan Ball) : en cours
Dernière modification par Flol le 11 juin 25, 13:12, modifié 14 fois.
Découverts Les Bonnes Femmes (Chabrol, 1960) 7,5/10 Le Pavillon d'or (Ichikawa, 1958) 6/10 091, policía al habla (Forqué, 1960) 4/10
Court-métrages, films TV et autres : La Boucle d'oreille (Chabrol, 1979) [TV, série Histoires insolites] 7,5/10 Nul n'est parfait (Chabrol, 1974) [TV, série Histoires insolites] 6,5/10
Revus : The Truman Show (Weir, 1998) 8/10 Le Sixième Sens (Mann, 1986) 7/10
Dernière modification par cinéfile le 10 juin 25, 21:03, modifié 4 fois.
Le cadre, lacustre, enchanteur : la baie de Maizuru, plaque tournante historique des flux migratoires forcés de main-d'œuvre nord-coréenne sous l'expansion coloniale, et désormais des petits trafics de survie avec la Sibérie, desservie par le ferry. S'y concentrent les minorités ethniques afférentes, qui vivotent en toute harmonie, loin des revendications identitaires : " Je ne suis ni coréenne, ni nord-coréenne comme ma mère, ni japonaise, je suis le fruit de cette mer ", concède d'ailleurs explicitement la Zainichi interprétée par Mitsuko Baishô. Mais le retour de bâton n'est jamais loin. Quand un scandale impliquant le Procureur général menace l'endémique édifice pyramidal du Japon, les boucs émissaires idéaux sont tout désignés pour endiguer la crise. A fortiori si l'agneau sacrificiel peut s'incarner sous les traits d'un adolescent en situation de handicap mental.
Presque vingt ans plus tard, l'indispensable Morisaki renoue avec la recette miracle éprouvée sur Nuclear Gypsies (qui n'est pas loin de s'imposer tranquillement comme mon film nippon favori des 80s) pour dénoncer la collusion des intérêts politiques et mafieux jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir, en magnifiant l'acte de résistance du réseau d'entraide des ethnies laissées-pour-compte. Un cocktail détonnant, brassant les humeurs les plus disparates dans d'incessantes ruptures de ton, mais qui malgré les digressions les plus inattendues ne perd jamais de vue sa cible : le pamphlet est virulent sous la patine étrangement sereine et décalée. C'est sacrément revigorant et me donne plus que jamais envie de découvrir enfin le Pecoross' Mother and Her Days vanté en ces lieux par mon cher Vic.
Films (re)découverts ou revus Révisions ▲ à la hausse ▼ à la baisse ► à l'identique
Mandy (Panos Cosmatos - 2019) 6.5/10 Until dawn : La Mort sans finUntil dawn (David F. Sandberg - 2025) 5/10 Bigfoot : The Lost Coast tapes (Corey Grant - 2012) 3/10 Followed (Antoine Le - 2020) 3/10
Séries
Falcon et le Soldat de l'hiverThe Falcon and the Winter Soldier- Saison 1 2021 abandon Dead crossroads : les dossiers interdits - Saison 2 2015 En cours (E8)
THE RETURN OF A MAN CALLED HORSE - Irvin Kershner (1976) : 6/10
Suite mollassonne essentiellement destinée à réanimer la carrière de Richard Harris. Kershner relit sans passion le déroulé du premier film (jusqu'au piercing sauvage) au point d'oublier son antagoniste (Geoffrey Lewis qui doit avoir dix minutes de présence) et faire passer le règlement de compte final pour une bagarre entre figurants. Heureusement, ledit final sauve les meubles avec un classicisme non dénué de panache. Manquait juste un peu d’émotion. À MON SEUL DÉSIR - Lucie Borleteau (2022) : 6.5/10
Sujet casse-gueule traité sans pathos, ni dramatisation excessive et encore moins de voyeurisme. Le jury applaudit et les quelques emprunts au Tournée d'Amalric rendent la démarche sympathique, mon soucis (il en faut un) est dans l'écriture d'un personnage principal trop fade, trop éteinte, trop égoïste et du mauvais rôle donné au mari cocu (fallait-il vraiment la séquence d'engueulade ?) Impossible dès lors de ressentir de la sympathie pour l’héroïne quand à coté les personnages secondaires, bien plus intéressants, sont laissés de coté uniquement là pour faire tapisserie. Sans eux, le film n'hésite pas. CINÉMA, DE NOTRE TEMPS : JEAN-FRANÇOIS STÉVENIN, SIMPLE MESSIEURS - Laurent Achard (2020) : 9/10
Stévenin seul à une table, peinard, un verre en face de lui et de temps en temps une clope, face à un public attentif. Dispositif simple, qui n'en demande pas plus afin de laisser l'acteur/réalisateur raconter mille anecdotes avec comme fil directeur sa rencontre avec la veuve de Céline. Passionnant, à la cool et tellement drôle, j'en aurais bien repris une heure. ROSAURA A LAS 10 - Mario Soffici (1958) : 8.5/10
Sorte de mélange entre Le Locataire de Simenon et J'ai épousé une ombre d'Irish, le film de Soffici s'ouvre avec le sourire aux lèvres et plonge, petit à petit, sans prévenir, ses personnages dans un problème insoluble. Sans s'en apercevoir, on se trouve pris dans un mensonge, qui n'en est peut-être pas un... ou si... non mais attendez, un personnage arrive ! Prenant et classe, ce film noir n'a pas volé sa réputation. HISTOIRES D'AMÉRIQUE : FOOD, FAMILY AND PHILOSOPHY - Chantal Akerman (1989) : 7/10
Entre représentation théâtrale et film à sketchs, difficile de rentrer (et encore moins de s'installer) dans le travail d'Akerman qui comme souvent avec la réalisatrice, souffle le chaud et le froid. Si certains segments sont d'une pudeur et d'une beauté évidentes, d'autres laissent perplexe et on se surprend à trouver le temps un chouïa long une fois passé la barre des 60 minutes. Mais la part personnelle qui transparaît dans ces récits d'immigrés juifs est suffisamment forte pour ne pas rester indifférent et finalement, apprécier le "moment". LES BARBARES - Julie Delpy (2024) : 5.5/10
Contre-champ bienveillant à À bras ouverts, chargé en bons sentiments et se drapant d'une auto-dérision toute douce. Une comédie à la vapeur, pleine de bonnes choses mais qui tient difficilement au corps. A l'image du personnage de beauf tiède par Laurent Lafitte, le film caricature sans méchanceté, vanne avec l'accord du camp adverse et lance des pics qu'il ramasse tout de suite après. Tenu et poli, malheureusement. THE BOYS NEXT DOOR - Penelope Spheeris (1985) : 8/10
Période punk de Spheeris qui poursuit ici son portrait d'une jeunesse bouillonnante et pas forcément pour de bonnes raisons. En lançant comme une grenade, deux simplets dans le L.A. néons 80, la réalisatrice ramasse les verres et filme sans broncher la violence décomplexée de deux ados, pris dans une fièvre incontrôlée et frustrés jusqu'au délire de ne pas faire partie de la grande fête de la décennie. Malsain, urgent, maladroit mais au bénéfice d'un sentiment chaotique et étouffant, seuls le générique putassier et les scènes ternes et moralistes avec les flics viennent altérer cette migraine fascinante. BLACK ANGEL VOL. 1 - Takashi Ishii (1998) : 7.5/10 Nikita-sploitation tarif, sans beaucoup de moyen et tourné à toute berzingue. Le temps semble s'assombrir, pourtant Ishii se torture l'esprit pour trouver des idées de plans, des séquences marquantes et stylise son film sans peur de fleurter avec une imagerie pub typée fin 90's. Pas mal de sous-intrigues inutiles, quelques temps morts mais un petit objet armé tout à fait comestible. BLACK ANGEL VOL. 2 - Takashi Ishii (1999) : 8/10
Fausse suite ou plutôt relecture du volume 1. On garde la tueuse à gage, on épure à peu près tout et on prend un bon bol d'air avant le début du film car la déprime est constante. En se focalisant sur trois personnages meurtris et sur leur mal-être, le réalisateur détourne avec politesse les codes attendus sans pour autant déraper dans le hors-sujet. Les fusillades, les yakuzas gueulards et les scènes chocs sont là, mais le rythme se pose sur le canapé pour faire le point et les regards se perdent dans le vide comme si la fin était déjà écrite. En parlant de fin, le dernier plan est déchirant. LE BON ET LES MÉCHANTS - Claude Lelouch (1976) : 8/10
Je me serais bien passé de la France occupée. Pas le sujet, mais la manière - comme souvent over the top - qu'a Lelouch de filmer la période oubliant le temps de quelques instants ses marlous, leur complicité et par la même l'attachement qu'on avait pour eux. Mais je suis chieur car en l'état, le film est excellent, Lelouch est dans la période bénie et le duo Dutronc/Villeret est chaleureusement remercié par le grand écran. 65 - Scott Beck & Bryan Woods (2023) : 6/10
Mélange rêche entre After Earth, Jurassic Park et The Road par deux réalisateurs pressés, au point de virer toutes les séquences à hauteur d'hommes ou vaguement émotionnelles. Comme sucré d'une demi-heure jugée trop calme en table de montage, le film en devient abstrait, froid, pudique si l'on veut absolument lui trouver des excuses, désincarné si on veut lui pourrir la vie. Curieux voyage, sans mélo, sans joie, seulement tenu à bras le corps par la présence (comme toujours) impérial d'Adam Driver. LA MANSIÓN DE LA NIEBLA - Francisco Lara Polop (1972): 6.5/10
Film de maison hantée bêta tourné dans une Espagne corsetée dans lequel on commente tout ce qu'on va faire, où le bellâtre couche avec son col roulé et où l'on demande son chemin en pleine nuit à un type en noir équipé d'une faux (clin d’œil clin d’œil). En chaussons, bavard, timide, le spectateur lambda récupère deux heures de sommeil manquées tandis que le bisseu profite du moment, s'amuse des grimaces de certains acteurs et se frotte les mains lorsque tout ce beau monde craque, que les masques tombes et que les incohérences pleuvent. FAYE - Laurent Bouzereau (2024) : 7/10
Docu classique (Bouzereau oblige), terriblement gentil avec son sujet (Bouzereau oblige) mais formellement carré (Bouzereau oblige). 80 minutes au pas de course, pas mal de films sont oubliés et quelques sujets survolés. Intéressant même si l'actrice a une fâcheuse tendance à jouer l'esquive. Chinatown ? Roman fut odieux. Mommie Dearest ? Le réalisateur ne m'a pas dirigé. Mon attitude ? C'est ma maladie, je suis bipolaire. Bien joué Faye ! LES GENS D'À CÔTÉ - André Téchiné (2024) : 5/10
Je ne sais plus trop quoi penser de Téchiné, qui continue inlassablement à fournir son film à l'année. Quelques moments troublants (L'Adieu à la nuit), d'autres irritables (Quand on a 17 ans), globalement son cinéma tourne à vide et c'est en soufflant d'avance qu'on se coltine son dernier opus. Rien de désastreux, quelques séquences intéressantes mais la sensation de voir un patchwork de motifs déjà (mieux) filmé par le réalisateur, des comédiens mal à l'aise (la palme à Huppert qui passe les trois quarts du film à sourire nerveusement) et un amas de sujets effleurés (la police, le deuil, les casseurs...) Le film est court, c'est déjà ça. SLAVERS - Jürgen Goslar (1977) : 7/10
Non seulement, Jürgen Goslar va se goinfrer à la table de la slave-sploitation (toute une époque) mais en plus, pour la route, il se paie une imagerie directement héritière de la Zulu-sploitaion (tout le monde suit ?) Opportuniste, c'est inscrit dessus, racoleur et sans vergogne, Slavers navigue dans un cinéma peu respectable mais le fait avec suffisamment d’énergie et de culot, qu'on se fait pas prier pour prendre son ticket. Charcuté au montage, le film accumule pourtant les incohérences et une happy end rajoutée à l'arrache en voix-off mais à coté, la photo est bossée et les séquences d'attaque pas si éloignées (avec moitié moins de budget) de celles de Zulu Dawn (sorti deux ans plus tard). Dommage que Cameron Mitchell n'est pas eu un rôle plus développé (dans la version longue ?), en salopard il est parfait. L'HISTOIRE DE SCÉNARIO - Fabrice Aragno, Jean-Paul Battaggia, Nicole Brenez & Jean-Luc Godard (2025) : 8.5/10
Difficile de ne pas être touché, allons-y pour ému, par les derniers moments filmés de JLG. Ses hésitations, ses collages, ses absences et au final, l’aperçu d'un dernier film qui n'est déjà plus le sien. Rien que pour le moment de suspense du ciseau (you know...) j'en ai la chair de poule.
Dernière modification par Kevin95 le 11 juin 25, 00:13, modifié 7 fois.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
DECOUVERTES La falaise mystérieuse (Allen - 1944) : 7/10 King Creole (Curtiz - 1958) : 5/10 Another time, another place (Allen - 1958) : 6/10 Woman in hiding (Gordon - 1950) : 6.5/10 The lady gambles (Gordon - 1949) : 6.5/10
DECOUVERTES PTU - Johnnie Too (2003) : 8/10 Judo - Johnnie Too (2004) : 6/10 Cobweb - Kim Jee-woon (2023) : 7/10 La montagne - Thomas Salvador (2022) : 7/10 La ville en liesse - Keisuke Kinoshita (1944) : 7/10 Les arbres à feuilles caduques - Kaneto Shindo (1986) : 8/10 Until Dawn - David F. Sandberg (2025) : 4/10
REVUS Breaking News - Johnnie Too (2004) : 8/10
Dernière modification par Duane Jones le 11 juin 25, 09:16, modifié 9 fois.
AVEC LE SOURIRE (Maurice Tourneur, 1936) 9
PRINTEMPS DANS UNE PETITE VILLE (Fei Mu, 1948) 8
NUCLEAR GYPSIES (Azuma Morisaki, 1985) 7,5
A VOS ORDRES, MADAME (Jean Boyer, 1942) 7
L'HOMME QUE J'AI TUÉ (Ernst Lubitsch, 1932) 7
VALENTINO (Ken Russell, 1977) 7
LE MYSTÈRE DE LA PLAGE PERDUE (John Sturges, 1950) 7
LE MONSTRE AUX YEUX VERTS (Romano Ferrara, 1962) 6,5
SOTTO IL RISTORANTE CINESE (Bruno Bozzetto, 1987) 6,5
LA RUE (Jerry Schatzberg, 1987) 6
SEXY BEAST (Jonathan Glazer, 2000) 6
PLAYGIRLS (Rolf Olsen, 1966) 5,5
MOTORPSYCHO (Russ Meyer, 1965) 5
LA DAME EN NOIR (Arne Mattsson, 1958) 5
UN INVITÉ VA VENIR (Arne Mattsson, 1947) 5
FRONTIER UPRISING (Edward L. Cahn, 1961) 3
AU SOLEIL DE MARSEILLE (Pierre-Jean Ducis, 1938) 3
LE REPAIRE DU VER BLANC (Ken Russell, 1988) 2
CAUCHEMAR (Noël Simsolo, 1980) 1
Dernière modification par Père Jules le 9 juin 25, 21:31, modifié 1 fois.