Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[Alibabass]

La reprise de la semaine au cinéma :

[murphy]

Ils ne voudront pas me croire ou commencer The Studio ?



Ou alors Little Big Man sur Arte. Déjà vu mais oublié depuis. Y'a beaucoup trop de trucs.

[Flol]

Y'a beaucoup trop de trucs.

Ça, c'est un vrai sujet.

[nunu]

J'hésite entre

[Papus]

C'est bien ? Je ne connaissais Eric Alan Edwards que comme directeur de la photographie...

Tu en sais déjà beaucoup plus que moi. Je ne connaissais déjà pas la réalisatrice alors encore moins le directeur photo. Le seul que je connaissais là dedans est le préposé au son qui se lancera par la suite dans une carrière de réalisateur (il aura même un prix à Cannes dans les années 2000).

Sinon, le film en lui même est une sorte de documentaire fictionnel sur une bande d'à peu près hippie, un peu artiste underground , beaucoup marginaux , qui comme l'annonce le sticker sur la jaquette du DVD, se met en tête dans un joyeux mais fatiguant brouhaha de racheter un lotissement délabré de Portland, promis à la démolition, que ces huluberlus squattent plus ou moins avant qu'ils n'en soient expulsés. La réalité tue rapidement toute utopie, le projet se révèle forcément difficile. La petite bande a bien du mal à réunir les 200 000 dollars nécessaires et les banques, faute de garant, leur refusent les prêts. Le film montre non seulement les inégalités dans le groupe (certains réussissent miraculeusement, grace à l'hypothèque de la ferme parentale ou d'un retour à la prostitution, à mettre 5 à 10 000 dollars dans la cagnotte quand d'autres peinent à en filer seulement 500 en vendant leurs bibelots au Cash du coin , quand ce n'est pas juste 50, soit le chèque de l'aide sociale ; au point de se demander si il ne faudrait pas bannir les plus pauvres) mais s'oppose également l'individu et le collectif (dispute pour savoir qui achètera la maison la plus sympa et si les plus fortunés peuvent acheter deux maisons au lieu d'une pour en relouer une derrière et s'en mettre plein les fouilles).

Pardon mais tu parles de quel film? Ça donne envie.

[murphy]

Tu en sais déjà beaucoup plus que moi. Je ne connaissais déjà pas la réalisatrice alors encore moins le directeur photo. Le seul que je connaissais là dedans est le préposé au son qui se lancera par la suite dans une carrière de réalisateur (il aura même un prix à Cannes dans les années 2000).

Sinon, le film en lui même est une sorte de documentaire fictionnel sur une bande d'à peu près hippie, un peu artiste underground , beaucoup marginaux , qui comme l'annonce le sticker sur la jaquette du DVD, se met en tête dans un joyeux mais fatiguant brouhaha de racheter un lotissement délabré de Portland, promis à la démolition, que ces huluberlus squattent plus ou moins avant qu'ils n'en soient expulsés. La réalité tue rapidement toute utopie, le projet se révèle forcément difficile. La petite bande a bien du mal à réunir les 200 000 dollars nécessaires et les banques, faute de garant, leur refusent les prêts. Le film montre non seulement les inégalités dans le groupe (certains réussissent miraculeusement, grace à l'hypothèque de la ferme parentale ou d'un retour à la prostitution, à mettre 5 à 10 000 dollars dans la cagnotte quand d'autres peinent à en filer seulement 500 en vendant leurs bibelots au Cash du coin , quand ce n'est pas juste 50, soit le chèque de l'aide sociale ; au point de se demander si il ne faudrait pas bannir les plus pauvres) mais s'oppose également l'individu et le collectif (dispute pour savoir qui achètera la maison la plus sympa et si les plus fortunés peuvent acheter deux maisons au lieu d'une pour en relouer une derrière et s'en mettre plein les fouilles).

Pardon mais tu parles de quel film? Ça donne envie.

J'ai de beaucoup préféré le court métrage d'une dizaine de minutes en bonus que la réalisatrice a retrouvé dans un sous-soul "moisi" de Portland quarante plus tard. Fin des années 70, elle donnait des cours d'anglais à un jeune enfant issu d'un milieu aisé, Didier, un français vivant à Mexico, en vacances chez son oncle américain à Portland. La cinéaste filme l'enfant, leur séance de travail mais également entre deux cours, leur pause à jouer inlassablement la même comptine joyeuse sur le piano de la maison, improvisent des danses sur le parquet du salon, font du patin, jouent au frisbee. Une émouvante complicité nait entre les deux. Elle lui fait découvrir la ville, rencontrer ses amis artistes. Didier s'éveille cet été là, il n'apprend pas seulement une langue, mais une culture. L'image est absolument dégueulasse mais s'y rajoute une poésie poignante sur ce témoignage d'un moment unique, pourtant presque effacée, la réalisatrice n'a jamais revu cet enfant par la suite et appelle à travers ce bonus DVD à le recontacter.

[murphy]

Y'a beaucoup trop de trucs.

J'ai finalement regardé un feel-good movie sur M6, Cauchemar en cuisine. Un chef étoilé, pour un déplacement professionnel , s'arrête à Thoissey, une charmante commune entre Lyon et Macon,pour déjeuner dans une crêperie désertée par la clientèle. Le gastronome, effaré par la piètre qualité du repas qui lui est servi (une crêpe bretonne sans beurre salée), décide alors de reporter ses obligations professionnelles et de prendre sous son aile le jeune couple gérant du restaurant au bord la faillite et du divorce. Des scènes à la fois dures (la visite de la cuisine avec ses crêpières carbonisés et la découverte des poubelles des trois derniers mois accumulées dans l'arrière cour), mais aussi émouvantes (la transformation du restaurant avec la nouvelle déco de chez Gifi et la réconciliation du couple grace à leur nouvelle note rehaussé sur Tripadvisor). Le chef étoilé ne leur apprendra pas seulement la cuisine mais simplement la vie.

[Watkinssien]

Y'a beaucoup trop de trucs.

J'ai finalement regardé un feel-good movie sur M6, Cauchemar en cuisine. Un chef étoilé, pour un déplacement professionnel , s'arrête à Thoissey, une charmante commune entre Lyon et Macon,pour déjeuner dans une crêperie désertée par la clientèle. Le gastronome, effaré par la piètre qualité du repas qui lui est servi (une crêpe bretonne sans beurre salée), décide alors de reporter ses obligations professionnelles et de prendre sous son aile le jeune couple gérant du restaurant au bord la faillite et du divorce. Des scènes à la fois dures (la visite de la cuisine avec ses crêpières carbonisés et la découverte des poubelles des trois derniers mois accumulées dans l'arrière cour), mais aussi émouvantes (la transformation du restaurant avec la nouvelle déco de chez Gifi et la réconciliation du couple grace à leur nouvelle note rehaussé sur Tripadvisor). Le chef étoilé ne leur apprendra pas seulement la cuisine mais simplement la vie.

[nunu]

Le dernier Mission Impossible a 20 h ce soir, j'espere tenir jusqu'au bout.

[Fire walk with me]

Peut-être bien

[Papus]

Pardon mais tu parles de quel film? Ça donne envie.

J'ai de beaucoup préféré le court métrage d'une dizaine de minutes en bonus que la réalisatrice a retrouvé dans un sous-soul "moisi" de Portland quarante plus tard. Fin des années 70, elle donnait des cours d'anglais à un jeune enfant issu d'un milieu aisé, Didier, un français vivant à Mexico, en vacances chez son oncle américain à Portland. La cinéaste filme l'enfant, leur séance de travail mais également entre deux cours, leur pause à jouer inlassablement la même comptine joyeuse sur le piano de la maison, improvisent des danses sur le parquet du salon, font du patin, jouent au frisbee. Une émouvante complicité nait entre les deux. Elle lui fait découvrir la ville, rencontrer ses amis artistes. Didier s'éveille cet été là, il n'apprend pas seulement une langue, mais une culture. L'image est absolument dégueulasse mais s'y rajoute une poésie poignante sur ce témoignage d'un moment unique, pourtant presque effacée, la réalisatrice n'a jamais revu cet enfant par la suite et appelle à travers ce bonus DVD à le recontacter.

C'est abusé comme tu fais ça bien. Merci.

Ca me fait penser à ça



Sorti il y a peu, le guide d'un jeu vidéo qui n'existe pas. Concept assez génial, et pour avoir feuilleté, très bien foutu.

[TheGentlemanBat]

Double ration de "Super Tom" ce soir sur M6 avec le revisionnage de Rogue Nation et du Proctologue fantôme rediffusé dans la foulée.

[Beule]

Suite à l'écoute du dernier podcast de la team, et après la redécouverte de R.A.S. en début de mois, ce devrait être ce Boisset, que je pense n'avoir jamais vu.



Et peut-être coupler avec Un taxi mauve, à peine évoqué me semble-t-il.

[Jeremy Fox]

Et peut-être coupler avec Un taxi mauve, à peine évoqué me semble-t-il.

Et pour cause. Un beau ratage.

C'est l'excellent Folle à tuer qu'il faudrait surtout réévaluer. Je vais peut-être m'y atteler.

[Beule]

Me démotive pas.
Déjà que je n'aborde jamais un Boisset sans quelques doutes quant au résultat.
Mais j'avais bien noté qu'aucun d'entre vous ne l'avait glissé dans son top. C'est déjà pas bon signe.