Marrant, je viens de finir le visionnage de ces quatre épisodes, et je pense à peu près tout l'inverse. Bien sur le bouquin était dense et difficilement adaptable, d'ailleurs je partage ton point de vue sur l'impression de difficulté à suivre l'intrigue si on n'a pas lu le bouquin, mais peut être que non. Mais je trouve que le plus gros problème est le casting, total miscast pour quasi tout le monde pour moi, PIerrot, Quenard, Arditi à côté de leur pompes alors que ce sont d'excellents comédiens, mais ça ne le fait pas. Et faute de moyens tv film Arte oblige, il ne reste que les scènes de discussion qui rendent les quatres heures bien bavardes...
Je ne me souviens pas de tout le bouquin. J'ai un doute sur Fennec / Lynx, dans ma caboche je mélange les persos, je crois. Pas clair avec les suites Le Serpent + Pukhtu du coup.
Action évidemment déceptive - on a beau s'y attendre, ça pique quand on se souvient des descriptions au poil de DOA - mais la série a su, avec des moyens extrêmement limités, retranscrire l'ambiance très pute de cet univers d'espionnage. Le casting fonctionne pô mal du tout pour ma part.
Lynx est le héros du Serpent, Fennec s'appelle Fox dans Pukthu, et Lynx revient dans Pukthu secondo
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Une bonne surprise. Les références (Twin Peaks, Fargo, Stephen King, polar nordique...) fusent, mais la série trouve son propre ton grâce à son humour décalé et burlesque, en filmant un univers bien français comme si c'était aux Etats-Unis, avec l'exotisme que nous trouvons à ce décorum. Rouve et Gouix sont excellents en enquêteurs que tout oppose, et l'on suit avec plaisir ces 6 épisodes qui nous baladent dans cet univers insolite.
Le quotidien de la famille du petit Salvatore avec ses joies ,ses soucis et ses romances sert de toile de fond à la réalité de Palerme à la fin des années 70...Une série d'évenements criminels perpétrés par la mafia va se greffer à la comédie et lui donner un caractère dramatique .
Le réalisateur avec ironie démythifie la mafia et ses valets politiques et économiques les ridiculisant par une caractérisation grotesque en amplifiant leurs faiblesses.
Il rend hommage aux héros antimafia et au courage des gens ordinaires .
Entre sourire et émotion et grace à ses formidables interprètes cette série m' a beaucoup touché.
Jack Burns a écrit : ↑21 août 24, 13:29
Le quotidien de la famille du petit Salvatore avec ses joies ,ses soucis et ses romances sert de toile de fond à la réalité de Palerme à la fin des années 70...Une série d'évenements criminels perpétrés par la mafia va se greffer à la comédie et lui donner un caractère dramatique .
Le réalisateur avec ironie démythifie la mafia et ses valets politiques et économiques les ridiculisant par une caractérisation grotesque en amplifiant leurs faiblesses.
Il rend hommage aux héros antimafia et au courage des gens ordinaires .
Entre sourire et émotion et grace à ses formidables interprètes cette série m' a beaucoup touché.
Interessant!
Les 2 saisons sont disponibles ?
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
La saison 2 n' est pas encore sur Arte mais dispo sur RAI replay pour ceux qui maitrisent la langue.
IL y a aussi le film dont la serié est le remake..Le réalisateur Pierfrancesco Diliberto, alias Pif est la voix off qui conte l'histoire du point de vue de l' enfant dans la série.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Vu les six épisodes de la série Rematch ce week end, c'est pas mal du tout, je ne me souvenais plus du résultat. Belle interprétation et réalisation solide, les échecs en fiction* ça marche quand même pas mal du tout.
*
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
La servante écarlate, le film, plutôt rare (pas de DVD chez nous) cela présage-t-il d'une future édition vidéo ? La copie me semble meilleure que le DVD US.
Intéressant, j'avais trouvé son Antidisturbios excellent.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
harry callahan a écrit : ↑30 mars 25, 14:35
Intéressant, j'avais trouvé son Antidisturbios excellent.
Pareil que toi, j'avais adoré Antidisturbios. Etant donné le sujet de la nouvelle série, j'aurais plutôt imaginé un réalisateur comme Jonas Trueba derrière mais les retours sont de toute façon excellents. Je suppose qu'il va falloir s'armer de patience désormais ...
Mattchupichu77 a écrit : ↑28 mars 25, 23:42
Quelqu'un de bien renseigné sait-il si Los años nuevos sera bien diffusé par Arte ? Et si oui, quand ? Je sais qu'ils font partie des producteurs.
Pour ceux qui ne savent pas, c'est la nouvelle mini-série de Rodrigo Sorogoyen.
Oui ce sera bien sur Arte (mais pas trouvé de date)
il y aura aussi Querer en Juin (autre série Espagnol)
Mr Bates vs The Post Office
Série fascinante et assez effrayante.
Une sorte de Brazil réel...
Une plongée dans un scandale ahurissant : des centaines de postiers accusés à tort de vol ou de fraude à cause d'un logiciel défectueux.
A vomir !
Des vies brisées, des drames humains, un système qui refuse de reconnaître ses erreurs.
Terrifiant et glaçant car bien réel.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Mattchupichu77 a écrit : ↑31 mars 25, 05:27
Etant donné le sujet de la nouvelle série, j'aurais plutôt imaginé un réalisateur comme Jonas Trueba derrière
En effet, ne serait-ce que par la participation de Francesco Carril, acteur régulier de J. Trueba.
Autre clin d’œil amusant qui lie tout ce petit monde : la scène de Septembre sans attendre entre F. Carril et Itsaso Arana se situe sur la tournage même de Los años nuevos (on aperçoit Sorogoyen au fond d'un plan près du rail de travelling !).