tchi-tcha a écrit : ↑22 janv. 25, 17:12
En parlant de ça... Je n'ose pas avouer à Coxwell que pendant longtemps j'ai cru que son avatar était une photo de Takeshi Kitano...
Ben quoi ? En tout petit sur l'écran de mon téléphone, son avatar ressemble vachement plus à Takeshi Kitano qu'à Lynch, je vous jure
Et moi j'ai toujours cru jusque cette semaine que c'était Harvey Keitel Il a fallu que j'agrandisse un peu pour reconnaître Lynch.
tchi-tcha a écrit : ↑22 janv. 25, 17:12
En parlant de ça... Je n'ose pas avouer à Coxwell que pendant longtemps j'ai cru que son avatar était une photo de Takeshi Kitano...
Depuis la semaine dernière, je dois avouer que je n'en reviens pas que David Lynch ait tiré sa révérence. Et dois avouer ma grande tristesse.
Il était l'un de ces cinéastes-clés apparus à partir du moment où je m'intéressais au cinéma même si j'étais un peu trop jeune pour les sorties de Eraserhead puis Elephant man.
C'est avec Dune que je le découvris puis il y eut une reprise estivale de Elephant man. Et enfin Blue velvet lorsque j'avais 16 ans: une impression délicieuse de transgression à l'époque tant le fil était sorti avec force avertissements et des sensations indélébiles que je retrouve à chaque revisionnage.
Je découvris ensuite Eraserhead puis Twin Peaks (avec joie) et Sailor et Lula ( avec agacement).
En 1992 le honteusement sous estimé Twin Peaks fire walk with me ouvrit un cycle magnifique où le grand cinéaste trouva totalement ses marques: Lost highway/ Une histoire vraie/ Mullholand drive. Inland empire est un peu à part et c'est celui que j'ai le moins revu ( 2 x seulement) mais maintenant il va me falloir le revoir car chaque pièce du puzzle désormais achevé a son importance.
La semaine précédente, en visionnant les images des actus concernant les incendies j'avais tout de suite songé à lui et avais vérifié si "son" quartier était ou non à proximité des incendies en cours. Le dimanche, stupéfait par cette catastrophe inhérente au changement climatique , je décidai de revoir en DVD Mullholand drive. La nuit qui suivit, je rêvais confusément du film, des actus, du cinéaste.
Et le jeudi tombe la nouvelle...
Tout cela pour dire que Lynch est un cinéaste précieux vers lequel je reviens régulièrement sous tous ses formats du court tel le très beau Fire vers la stupéfiante saison 3 de Twin Peaks.
Et dire que Trump et Musk sont vivants et que Lynch est mort...
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
ballantrae a écrit : ↑22 janv. 25, 23:55
Depuis la semaine dernière, je dois avouer que je n'en reviens pas que David Lynch ait tiré sa révérence. Et dois avouer ma grande tristesse.
La semaine précédente, en visionnant les images des actus concernant les incendies j'avais tout de suite songé à lui et avais vérifié si "son" quartier était ou non à proximité des incendies en cours. Le dimanche, stupéfait par cette catastrophe inhérente au changement climatique , je décidai de revoir en DVD Mullholand drive. La nuit qui suivit, je rêvais confusément du film, des actus, du cinéaste.
Entre l’annonce de sa maladie l’été dernier (totalement inattendue compte tenu de la bonne santé affichée de Lynch), et son décès il y a une semaine, tout semble s’être précipité.
Lorsque les incendies se sont intensifiés, sa productrice avait indiqué qu’il était hors de danger et qu’il se portait bien.
Je crois que ça été une surprise pour tout le monde, même ses proches.
Rien n’y fait quand cela doit arriver.
1989 : David Lynch, Julee Cruise, Angelo Badalamenti... Twin Peaks était en chemin.
Kiké a écrit : ↑25 janv. 25, 19:10
Hommage par Antoine Goya (il est possible que la vidéo ne s'affiche pas?)
J'ai tenu 23 secondes
Il commence par saluer tout le monde... sauf ceux qui rendent hommage à Lynch avec son caméo dans l'un des pires films de l'histoire du cinéma (le Spielberg, donc), en ajoutant que ces gens-là ne se respectent pas et qu'on commencera à leur faire preuve de respect le jour où ils se respecteront eux-mêmes. Dont acte
(et j'ai rien contre Goya, mais "ces gens-là" n'ont aucune envie de se taper une vidéo de 50 minutes intitulée Dieu est mort et Netflix l'a tué...)