Commentaires à propos de votre film du mois

[Lohmann]

Novembre 2024

1. Direct Action (Guillaume Cailleau, Ben Russell, 2024)


2. L'Art d'aimer (Emmanuel Mouret, 2011)


3. Trois amies (Emmanuel Mouret, 2024)


4. Chute libre (Joel Schumacher, 1993)


5. Le Testament du Docteur Cordelier (Jean Renoir, 1959)

[Alibabass]

Dang! tu as eu de la chance de le voir au cinéma le Direct Action. J'ai actionné le mode "Direct Action" diplomatiquement dans mon cinéma A&E, et tout dépendra du nombre de sorties en janvier ...

[Lohmann]

Une séance par jour en première semaine à Paris….

[origan42]

FILM DE NOVEMBRE

THE BABY OF MÂCON (Peter Greenaway, 1993) ****

Le reste du mois, par ordre de préférence :

Spoiler (cliquez pour afficher)

La bohème (King Vidor, 1926) ****
La part des anges (Ken Loach, 2012) ****
Paranoid Park (Gus Van Sant, 2007) ****
La vengeance de l’Indien (George Sherman, 1956) ****
Trois amies (Emmanuel Mouret, 2024) ****

Walk a tightrope (Frank Nesbitt, 1963) ***
Le comte de Monte-Cristo (Alexandre de La Patellière / Matthieu Delaporte, 2024) ***
Les bas-fonds de Mexico (Emilio Fernández, 1949) ***
Anora (Sean Baker, 2024) ***
Les petites alliées (Jean Dréville, 1936) ***
Red Rock West (John Dahl, 1993) ***
Aftersun (Charlotte Wells, 2022) ***
Julia (Fred Zinnemann, 1977) ***
May December (Todd Haynes, 2023) ***

Le capitaine Fracasse (Alberto Cavalcanti, 1929) **
Emilia Pérez (Jacques Audiard, 2024) **
Last seduction (John Dahl, 1994) **
The substance (Coralie Fargeat, 2024) **
Le dessous des cartes (André Cayatte, 1948) **
La sorcière / The mystic (Tod Browning, 1925) **
Hunger Games – La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur (Francis Lawrence, 2023) **
Le miracle de la cellule n°7 (Mehmet Ada Öztekin, 2019) **
On a trouvé une femme nue (Léo Joannon, 1934) **
Une lueur dans la nuit (David Seltzer, 1992) **
Godzilla (Gareth Edwards, 2014) **

La sorcière (André Michel, 1956) *
Joker - Folie à deux (Todd Phillips, 2024) *
Neuf mois (Patrick Braoudé, 1994) *
American pie – Marions les ! (Jesse Dylan, 2003) *

Godzilla (Roland Emmerich, 1998) °
American pie 2 (James B. Rogers, 2001) °


RE-VISIONS
L'homme au chapeau rond (Pierre Billon, 1946) *** →
La femme du prêtre (Dino Risi, 1970) *** →
L’été en pente douce (Gérard Krawczyk, 1987) *** →
Les enfants du désordre (Yannick Bellon, 1989) *** →
L’alpagueur (Philippe Labro, 1976) ** ↓
Mortelle randonnée (Claude Miller, 1983) ** →

INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : LILLIAN GISH Mimi dans La Bohème
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : RAIMU Nicolas dans L'Homme au chapeau rond

[Jeremy Fox]

FILM DE NOVEMBRE

THE BABY OF MÂCON (Peter Greenaway, 1993) ****

[Jeremy Fox]

37 films, un gros coup de cœur et trois très belles découvertes ou redécouvertes.









Le Résumé :

* Le Fleuve (The River) : Jean Renoir 1951 : 9/10

* La Ville Abandonnée (Yellow Sky) : William Wellman 1948 : 8/10

* La Grande illusion : Jean Renoir 1937 : 7.5/10
* Le Carrosse d'or : Jean Renoir 1952 : 7.5/10
* Haute société (High Society) : Charles Walters 1956 : 7.5/10
* Hatari : Howard Hawks 1964 : 7.5/10
* Hors du temps : Olivier Assayas 2024 : 7.5/10

* La Bête humaine : Jean Renoir 1938 : 7/10
* The Great American Broadcast : Archie Mayo 1941 : 7/10
* L'Etrange Incident (The Ox-Bow Incident) : William Wellman 1943 : 7/10
* French Cancan : Jean Renoir 1954 : 7/10
* Les Cavaliers (The Horse Soldiers) : John Ford 1959 : 7/10
* James Bond contre Dr No (Dr. No) : Terence Young 1962 : 7/10
* La Baie des anges : Jacques Demy 1963 : 7/10
* Le Sport favori de l'homme (Man's Favorite Sport) : Howard Hawks 1964 : 7/10
* L'année prochaine si tout va bien : Jean-Loup Hubert 1981 : 7/10
* Les Plages d'Agnès : Agnès Varda 2007 : 7/10

* Tout le monde chante (It Happened in Brooklyn) : Richard Whorf 1947 : 6.5/10
* La Pointe courte : Agnès Varda 1955 : 6.5/10
* L'univers de Jacques Demy : Agnès Varda 1995 : 6.5/10
* Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma : Agnès Varda 1995 : 6.5/10
* Les Glaneurs et la glaneuse : Agnès Varda 2000 : 6.5/10
* Deux ans après : Agnès Varda 2003 : 6.5/10

* La Pluie qui chante (Till the Clouds Roll By) : Richard Whorf 1946 : 6/10
* Marie Stuart, reine d'Écosse (Mary, Queen of Scots) : Charles Jarrott 1971 : 6/10
* Vice-versa 2 (Inside Out 2) : Kelsey Mann 2024 : 6/10

* Ma Vie est une Chanson (Words & Music) : Norman Taurog 1948 : 5.5/10
* Horizons lointains (The Far Horizons) : Rudolph Maté 1955 : 5.5/10
* Le Quatrième pouvoir : Serge Leroy 1985 : 5.5/10
* Cry Macho : Clint Eastwood 2021 : 5.5/10
* Horizon : Kevin Costner 2024 : 5.5/10

* That Midnight Kiss : Norman Taurog 1949 : 5/10
* Désirs humains (Human Desire) : Fritz Lang 1954 : 5/10

* La Cité de la peur : Alain Berberian 1994 : 4.5/10

* Recherche Susan désespérément (Desperately Seeking Susan) : Susan Seidelman 1985 : 3.5/10

* Travelling avant : Jean-Charles Tacchella 1987 : 2/10

* La Petite vadrouille : Bruno Podalydès 2024 : 1.5/10

[Alexandre Angel]

PODIUMDE NOVEMBRE


1-

La Comédie de Dieu (João César Monteiro, 1996)

Grand film du Portugal, un des plus grands que j'ai vu même si je n'en ai pas vu 36000.
Sosie de Max Schreck (il prend le pseudo de Max dans le générique à la place de João), João César Monteiro, aujourd'hui décédé, interprète le même personnage, João de Deus, sur quatre films parmi les douze long métrages qu'il a réalisés (dans Va-et-vient, il s'appelle João Vuvu). Personnage burlesque, excentrique et dandy raffiné, érotomane éhonté qui collectionne les poils pubiens, et trublion subversif, de Deus supervise ici la fabrication de glaces sublimes et de grandes réputations au sein d'un glacier qui emploie des jeunes filles immanquablement séduites par ce Nosferatu libertaire et esthète.
La texture de l'image, l'humour décapant, la sensualité inouïe de certaines images et de drolatiques plans séquences se jouant de toute bienséance ont induit chez moi, dès la sortie du film, des trésors de jubilation.

2-

La Comtesse aux pieds nus (Joseph L. Mankiewicz, 1954)

Ce film m'a longtemps laissé un peu froid. Cette première vision en salle fut celle qu'il me fallait. Pour un des films les plus libres jamais réalisés durant l'âge d'or d'Hollywood, jamais on avait aussi bien filmé de superbes dialogues par lesquels Mankiewicz donne libre cours à toute sa haine, son amertume mais aussi, parfois, sa tendresse à l'endroit d'un milieu qu'il connaît comme sa poche. Humphrey Bogart tient là probablement son plus beau rôle.

3-

Miséricorde (Alain Guiraudie, 2024)

Dans ma vie de fan de ciné, jamais, ou rarement, j'ai senti un film infuser de cette manière en l'espace d'un mois. Le fait que Les Cahiers du Cinéma l'ont élu film de l'année ne suffit pas à suffire puisque L'Inconnu du lac, du même Guiraudie, placé en première position du top 10 de la revue en 2013, m'avait laissé à l'extérieur.
Avec Miséricorde, quelque chose se passe : son format scope, sa lumière fruste et sublime, sa viscérale étrangeté, sa doucereuse subversion concourent à un envoûtement parfaitement magnétique.
Possiblement un grand film français.

[Profondo Rosso]

Film du mois

1 Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau de Gints Zilbalodis



2 Fireflies of the north de Hideo Gosha



3 Brève histoire d'amour de Krzysztof Kieślowski



4 L'oeuf de l'ange de Mamoru Oshii



5 Snow Woman de Tokuzo Tanaka



6 The Substance de Coralie Fargeat



7 Les Parachutistes arrivent de John Frankenheimer

[vic]

Novembre 2024

film du mois
asako I & II (ryūsuke hamaguchi, 2018)

Spoiler (cliquez pour afficher)

(re) species (roger donaldson, 1995) > 5/10
(re) volver (pedro almodovar, 2006) > 8/10
(re) le voleur (louis malle, 1967) > 8/10
elles (małgorzata szumowska, 2011) > 7/10
(re) dawn of the dead (zack snyder, 2004) > 6.5/10
crippled avengers (chang che, 1978) > 7/10
(re) 8 mile (curtis hanson, 2002) > 7.5/10
(re) the warriors (walter hill, 1979) > 7.5/10
(re) death race 2000 (paul bartel, 1975) > 7.5/10
la coquille et le clergyman (germaine dulac, 1928) > 7/10
(re) l'homme à la caméra (dziga dertov, 1929) > 8/10
john wick (chad stahelski, 2014) > 3/10
(re) delirious (tom dicillo, 2006) > 7/10
(re) batman returns (tim burton, 1992) > 7.5/10
la cigarette (germaine dulac, 1919) > 6.5/10
(re) the naked spur (anthony mann, 1953) > 8/10
(re) garde à vue (claude miller, 1981) > 8/10
(re) lord of the ring : the fellowship of the ring (peter jackson, 2001) > 6/10
itim (mike de leon, 1976) > 7/10
(re) sunset boulevard (billy wilder, 1950) > 8.5/10
fifty shades of grey (sam taylor-johnston, 2015) > 4/10
(re) casino royale (martin campbell, 2006) > 7/10
(re) the appartement (billy wilder, 1960) > 8.5/10
operation x-70 (raoul servais, 1971) 6.5/10
(re) apocalypse now redux (francis ford coppola, 1979/2001) > 9/10
asako I & II (ryūsuke hamaguchi, 2018) > 7.5/10

[Jeremy Fox]

La Comtesse aux pieds nus (Joseph L. Mankiewicz, 1954)

Ce film m'a longtemps laissé un peu froid. Cette première vision en salle fut celle qu'il me fallait. Pour un des films les plus libres jamais réalisés durant l'âge d'or d'Hollywood, jamais on avait aussi bien filmé de superbes dialogues par lesquels Mankiewicz donne libre cours à toute sa haine, son amertume mais aussi, parfois, sa tendresse à l'endroit d'un milieu qu'il connaît comme sa poche. Humphrey Bogart tient là probablement son plus beau rôle.

Mon Mankiewicz préféré.

[magobei]

Top 4:



La viaccia (Mauro Bolognini, 1961)



El (Luis Buñuel, 1953)



The Man Who Cheated Himself (Felix E. Feist, 1950)



Paris, Texas (Wim Wenders, 1984)

[murphy]

[Jack Carter]

Joli top 3 cousin

[Lohmann]

La Comédie de Dieu (João César Monteiro, 1996)

Grand film du Portugal, un des plus grands que j'ai vu même si je n'en ai pas vu 36000.
Sosie de Max Schreck (il prend le pseudo de Max dans le générique à la place de João), João César Monteiro, aujourd'hui décédé, interprète le même personnage, João de Deus, sur quatre films parmi les douze long métrages qu'il a réalisés (dans Va-et-vient, il s'appelle João Vuvu). Personnage burlesque, excentrique et dandy raffiné, érotomane éhonté qui collectionne les poils pubiens, et trublion subversif, de Deus supervise ici la fabrication de glaces sublimes et de grandes réputations au sein d'un glacier qui emploie des jeunes filles immanquablement séduites par ce Nosferatu libertaire et esthète.
La texture de l'image, l'humour décapant, la sensualité inouïe de certaines images et de drolatiques plans séquences se jouant de toute bienséance ont induit chez moi, dès la sortie du film, des trésors de jubilation.

Jamais revu depuis sa sortie en salle, mais le film m'avait à l'époque très fortement impressionné à la manière de ce que tu décris. Toujours voulu me plonger plus en avant dans sa filmographie sans que je passe encore le pas, le futur coffret Spectrum me semble être l'occasion parfaite.

[Jack Carter]

Même enthousiasme que Alexandre (même si certaines scènes sont étirées au delà du raisonnable) lors de la redécouverte de ce film
Mais j’ai encore mieux aimé Souvenirs de la maison jaune et cette fin-hommage à Nosferatu