DECEMBRE 2024
FILM DU MOIS:
Les espions, de Henri-Georges Clouzot (1957) 9/10 - La guerre froide donne ici prétexte à un récit de pure paranoia, en chausse-trappe, dans lequel un héros bien naïf s'engage malgré lui dans des situations qui le dépassent. Mention spéciale à Peter Ustinov, particulièrement savoureux dans son rôle d'espion venu de l'Est...
FILMS DECOUVERTS:
Monsieur Aznavour, de Mehdi Idir & Grand Corps Malade (2024) 7/10 - Un biopic détaillé, un peu scolaire mais riche et éclairant. J'ai trouvé Tahar Rahim très juste.
Riddle of Fire, de Weston Razooli (2023) 4/10 - Filmer un récit d'enfants à hauteur de ces enfants n'interdit ni la mise en scène, ni la direction d'acteur, ni la rédaction d'un scénario a minima tenu. L'ensemble est très naïf, sympathique dans la démarche, mais cinématographiquement très faible quand même...
Œil pour œil /
Lone Wolf McQuade, de Steve Carver (1983) 5,5/10 - Je découvre un peu tardivement les films de Chuck Norris... Si le film manque lourdement de finesse, il est tout de même très généreux en coups de tatanes et en iconisation de son personnage principal. Pas très sérieux, mais rigolo.
Earth II, de David Attenborough (2016) 10/10 - Dans cette mini-série documentaire, Attenborough exploite les progrès techniques pour filmer au plus près les animaux, et proposer des images folles et inédites. Il consacre quelques minutes à la fin de chaque épisode aux conditions de tournage de ces images, et le tout est absolument passionnant.
Missing in Action, de Joseph Zito (1984) 6,5/10 - Très divertissant, cette thématique des prisonniers américains à libérer du Vietnam reste prégnant dans le cinéma US de la période. Chuck Norris achète une armée pour 5000 dollars, tandis que les forces vietnamiennes se disputent un fusil-mitrailleur sur une barque... Le rapport de force n'est pas en leur faveur.
Ick, de Joseph Kahn (2024) 7,5/10 - Un film d'horreur fun, teenage et bourré de références 2000's, sorte de mix entre une réactualisation des body-snatchers et du Blob. Parfois cheap (certains VFx), le film ne fait jamais peur, mais joue la carte de l'humour. Pour ma part, je me suis bien amusé.
Blood Star, de Lawrence Jacomelli (2024) 6/10 - Un film bien mené, mais sur un créneau qui compte tellement de références qu'il est en peine d'originalité.
Sew Torn, de Freddy Macdonald (2024) 6,5/10 - Un premier film qui a du mal à s'arracher de son concept initial de court-métrage, mais révèle un certain savoir faire dans le décalage, et dont l'univers très "frères Coen" fonctionne pas mal.
The Wailing /
El llanto, de Pedro Martín-Calero (2024) 8/10 - Oscillant entre enquête fantastique et film d'auteur à la parabole assez lisible, un film dont l'atmosphère est angoissante et efficace, et qui me révèle le charisme de Mathilde Ollivier, jeune actrice que j'avais pourtant déja vue, mais pas repérée...
Strange Darling, de JT Mollner (2024) 7,5/10 - Un polar original qui joue la déconstruction temporelle pour surprendre le spectateur. Intéressant, même si certaines choses me semblent mal fonctionner (les scènes d'intimité, surtout).
Daniela Forever, de Nacho Vigalondo (2024) 7,5/10 - Une comédie romantique fantastique, qui brasse dépression, solipsisme et rêve lucide, assez maligne et souvent touchante. Un film fort sympathique.
Dead Talents Society /
Gui Cai Zhi Dao, de John Hsu (2024) 9/10 - A la fois comédie fantastique et reflexion sociale sur la pression et les attentes de la société, un film plus puissant qu'il n'y parait et souvent très drôle. Les personnages sont particulièrement attachants.
U are the Universe, de Pavlo Ostrikov (2024) 8/10 - Un beau film sur la solitude, qui fonctionne mieux au premier degré qu'en métaphore sociale. Malgré quelques lenteurs, un film qui se révèle assez fort.
The Rule of Jenny Pen, de James Ashcroft (2024) 8/10 - Un superbe duel en Ehpad, entre un Geoffrey Rush magnifique de rigueur, et un John Lithgow qui se donne à fond. Les monstres sacrés du cinéma envahissent la maison de retraite dans un récit aussi cruel que passionnant. Une belle réussite.
Get Away, de Steffen Haars (2024) 5,5/10 - Une comédie noire qui bascule dans un délire de violence gratuite, mais pas spécialement drole ni prenante. Le sentiment d'un gachis, même si l'ensemble comporte des moments sympathique...
Bookworm, de Ant Timpson (2024) 6,5/10 - Un film d'aventures familial, avec une gamine prise de tête et quelques éléments un peu invraisemblables, mais Elijah Wood en magicien raté est plutôt sympathique, et les paysages de Nouvelle Zélande sont fabuleux.
Heresy /
Witte Wieven, de Didier Konings (2024) 4/10 - Un film lent et un peu pompeux, qui brasse quelques clichés sur les malheureuses femmes exploitées par le patriarcat du moyen age...
Mortelle Raclette, de François Descraques (2024) 6/10 - Une comédie autour d'un tueur menaçant un tournage pornographique dans un chalet alpin. Rigolo.
Desert Road, de Shannon Triplett (2024) 8,5/10 - Un remarquable film de boucle temporelle, porté par une jeune actrice assez formidable, et qui exploite au mieux un décor ascétique. L'intrigue se révèle d'une complexité inattendue, et pleine d'émotion malgré tout. Une très bonne surprise.
Dead Mail, de Joe DeBoer & Kyle McConaghy (2024) 8/10 - Une forme travaillée et assez unique pour un film qui joue les thrillers à l'époque des premiers synthétiseurs. Un polar original et plutôt bien fichu.
Cuckoo, de Tilman Singer (2024) 8,5/10 - Un remarquable film fantastique, aussi audacieux dans la forme qu'inventif dans son récit. Je me suis vraiment laissé embarquer...
The Assessment, de Fleur Fortune (2024) 9/10 - Une espèce de conte futuriste, autour du désir d'enfant. La fable est l'occasion de tirer des scènes d'acteur assez étonnantes, et laisse un arrière-gout amer. Une belle surprise.
Ebony and Ivory, de Jim Hosking (2024) 1/10 - Adepte de tout et n'importe quoi, il est vraiment très rare qu'un film me donne l'impression que je perds mon temps. Mais ici, je n'adhère à rien de ce que propose Hosking, et si je lui reconnais une indéniable originalité, je n'ai jamais ri, hélas, et je me suis bien ennuyé.
The Surfer, de Lorcan Finnegan (2024) 5/10 - Nicolas Cage, obsédé par une maison qu'il compte acheter, zone dans le parking d'une plage, tandis que des surfeurs masculinistes vivent en quasi communauté sur la plage. Les motivations des personnages m'ont paru bien nébuleuses, même si le film se laisse voir...
James vs his Future Self, de Jeremy Lalonde (2019) 7/10 – Une comédie romantique SF à base de voyage temporel. Sympathique.
Sinai Field Mission, de Frederick Wiseman (1978) 5/10 - Wiseman filme une base américine d'observateurs de la zone tampon créée suite à la guerre Egypte-Israel. Il n'en finit pas de s'étonner de la capacité de ses concitoyens à transposer leur culture en huis clos en tout lieu et en toutes circonstances, le film en témoigne...
The Living Desert, de James Algar (1953) 7/10 - Un documentaire animalier old-school, où les animaux sont un peu anthropomorphisés et où certains effets ajoutent de la narration à des séquences purement naturelles (mention aux scorpions faisant le squaredanse). Mais les images sont belles et le document reste intéressant.
Fast Five, de Justin Lin (2011) 7/10 - Le film qui a relancé la franchise, en la tuant pour la réorienter en quelque chose de très différent. Un véritable cas d'école, et un film plutôt réussi, dans le genre action décérébrée...
Daughters, de Angela Patton & Natalie Rae (2024) 7,5/10 - Proche thématiquement de Time (2020), ce documentaire en est l'opposé. Il traite son sujet avec sérieux, par une approche informative et réfléchie, avant de s'autoriser un moment d'émotion brute. Le sujet est bien traité, sans misérabilisme ni chouinerie, la mise en scène est convenue, mais laisse exister ses sujets, et permet au film de toucher juste. Très intéressant.
Silent Night, Deadly Night 2, de Lee Harry (1987) 3/10 - Les deux tiers du films sont des extraits du premier opus, avec des commentaires foireux de 2 personnages. L'un d'entre eux est un sacré personnage, Eric Freeman surjoue avec une telle détermination qu'il est drole rien qu'en s'asseyant, ou en haussant les sourcils. Une suite hilarante de médiocrité, mais dans lequel la persormance d'acteur ne peut pas laisser indifférent : elle donne au mot cabotinage une nouvelle ampleur.
Silent Night, Deadly Night 3: Better Watch out, de Monte Hellman (1989) 4/10 - En dehors de la surprise de tomber sur une star du nouvel hollywood et sur deux futures comédiens d'une série culte à venir (on crois Ben Horne et Leo Johnson dans ce film), cette suite se révèle mal faite (moins que le 2 quand même), et un peu chiante, on a l'impression que la réal ne s'intéresse pas à son récit. Curieusement, Hellman aurait affirmé le contraire. Ca ne saute pas aux yeux.
Cours après moi sherif /
Smokey and the Bandit, de Hal Needham (1977) 6/10 - En redécouvrant cette vieille comédie populaire, dans laquelle règne une solidarité bon enfant entre les truckers et autres roadies du Sud Américain, on a l'impression du portrait d'une Amérique qui a véritablement disparu, et c'est ce qui me parait le plus frappant devant ce film, sinon sympathique et un peu faiblard au niveau de la mise en scène...
Initiation: Silent Night, Deadly Night 4, de Brian Yuzna (1990) 4/10 - Yuzna s'empare de la franchise pour un film tiré par les cheveux et absurde, autour d'une idée de sororité contre les hommes. Le lien avec Noël est inexistant, et le film, très bancal...
Silent Night, Deadly Night 5: The Toy Maker, de Martin Kitrosser (1991) 7/10 - Enfin une suite bourrée d'idées. Pas toujours très bien mis en oeuvre, le film a le mérite de traiter son sujet, et d'avoir quelques éléments ludiques en plus.
Les raisins de la mort, de Jean Rollin (1978) 8/10 - Faut-il imputer à Jean-Pierre Bouyxou la réussite de ce film ? En tout cas, le coté film d'infecté dans les Cevennes est très réussi, la poésie des scènes, les décors naturels remarquables, je n'attendais pas une telle réussite (les défauts propres au cinéma de Rollin, dans le découpage et le rythme, sont toujours présents, mais participent ici du charme du film.)
Crisis: Behind a Presidential Commitment, de Robert Drew (1963) 7/10 - Le président Kennedy doit gérer un gouverneur qui s'oppose à l'entrée d'étudiants noirs dans l'université de son état. Une crise politique filmée de l'intérieur, un document plutôt intéressant.
The Salt of the Earth, de Wim Wenders (2014) 8,5/10 - Wenders nous présente l'oeuvre et le parcours du photographe Sebastião Salgado, humaniste et grand voyageur, au geste esthétique affirmé. Un très beau documentaire.
Le dernier des juifs, de Noé Debré (2024) 7,5/10 - Sous couvert d'un récit drolatique et ironique du quotidien, le film déploie un récit de perte, en sous-main, porté par des comédiens assez fabuleux (Agnes Jaoui est très convaincante, mais Michael Zindel campe aussi un personnage d'une poésie et d'une drolerie singulière).
Sale temps pour un flic /
Code of Silence, d'Andrew Davis (1985) 7,5/10 - Un bon polar actioner, efficace et bien ficelé. Davis est un réalisateur qui connait son affaire et tire le meilleur de Chuck Norris (sans doute pas une mission facile).
The Lord of the Rings: The War of the Rohirrim, de Kenji Kamiyama (2024) 8/10 - Surprenante initiative que ce traitement anime japonaise du monde de Tolkien, mais au final, ça fonctionne plutôt pas mal, le récit est efficace et la mise en scène réussie. Une excellente surprise.
Wicked: Part I, de Jon M. Chu (2024) 7/10 - Traitement à mi-chemin entre teenage movie et comédie musicale. L'intrigue est plutôt naïve, les tableaux moyennement réussis, mais la dynamique entre les comédiens et les visuels de l'ensemble restent assez épatants. Une adaptation bien fichue.
Mufasa, de Barry Jenkins (2024) 8/10 - Moi qui suis réticent au cinéma surappuyé de Jenkins, il faudra un film de studio pour que je trouve son style adapté : ici, le surlignage est un passage obligé, et le récit est tout à fait maitrisé. Visuellement, les animaux trouvent le bon équilibre entre photoréalisme et caratérisation, un pari difficile. Mention spéciale aux chansons de Lin Manuel-Miranda.
Kraven the Hunter, de J.C. Chandor (2024) 4/10 - Rien à voir avec le personnage Marvel, un récit coupé de toute référence, donc, mais sans autre enjeu narratif pourtant. Un ratage complet, que seuls certains plans et idées de mise en scène relèvent ponctuellement. Mais au service d'un récit pareil, c'est vraiment dommage.
The Fall Guy, de David Leitch (2024) 7/10 - Un film d'action sur fond de romance, très sympathique dans les dialogues, même si tout le monde a un peu l'air trop cool pour qu'une véritable tension s'installe. Mention spéciale au générique de fin, dédié aux cascadeurs du film.
20 Days in Mariupol, de Mstyslav Chernov (2023) 9/10 - Un journaliste piégé à Marioupol monte ses rushes pour raconter l'ambiance dans la ville, alors que les Russes assiègent la ville. Un document intense et terrible.
Fascisme ordinaire /
Obyknovennyy fashizm, de Mikhail Romm (1965) 8/10 - Un documentaire sur la montée du nazisme, jusqu'à sa fin. Le film n'évite pas totalement l'aspect propagandiste du cinéma soviétique de l'époque, mais offre malgré tout une approche nuancée et humaniste du sujet, et propose des documents passionnants.
The Arbor, de Clio Barnard (2010) 7,5/10 - Documentaire/reconstitution autour de l'auteur Andrea Dunbar, issue d'une classe sociale britannique ultradéfavorisée, et de ses enfants à l'histoire compliquée. Assez rude.
Trap, de M. Night Shyamalan (2024) 7/10 - Shyalaman nous met aux coté d'un tueur en série traqué, avant d'enfin retourner la situation. Le film est presque expérimental dans ses début, avant de revenir à un jeu plus classique du chat et de la souris. Le résultat est bancal, mais sacrément intéressant.
Icarus, de Bryan Fogel (2017) 7,5/10 - Partant d'une volonté d'enquêter sur le doping dans le vélo, le réalisateur tombe au milieu de révélations sur un système de doping national pratiqué par la Russie, et éclaire le "passage à l'ouest" d'un responsable à haut niveau, dont la vie est désormais mise en danger (malgré les dénégations russes). Très intéressant.
Nosferatu, de Roger Eggers (2024) 7/10 - Visuellement à tomber, le film pâtit d'une intrigue un peu niaise et de l'interprétation de Lily Rose-Depp, qui atténuent largement la force du film. Reste un joli film d'images, et une énième réécriture, un peu gratuite malheureusement, du mythe du vampire...
The Beales of Grey Garden, de Albert Maysles & David Maysles (2006) 6/10 - En offrant un complément à leur fameux documentaire, les Maysles révèlent leur relation à ces dames fort excentriques qui vivaient à Grey Garden. Une curiosité.
Conclave, de Edward Berger (2024) 10/10 - Une poignée de comédiens géniaux, un texte fabuleux, un habillage visuel qui sert le propos et maintient la tension tout au long du film, ce
Conclave est une excellente surprise.
Heretic, de Scott Beck & Bryan Woods (2024) 7,5/10 - Approchant un thème ultra rebaché par un biais original (la théologie), le film, bien que bavard, reste intéressant, et, grace à un Hugh Grant en grande forme, d'un intérêt constant. Un film ludique, que je reverrai probablement.
Green Border /
Zielona granica, d'Agnieszka Holland (2024) 9/10 - Habituée des conflits avec le pouvoir en place, Holland s'appuie sur le parcours d'une famille syrienne, ainsi que quelques autres personnages de la frontière Pologne-Biélorussie pour mettre en avant une situation inhumaine, sur laquelle beaucoup d'Européens ferment les yeux. Un film courageux, un peu didactique (mais à bon escient), et très intense. J'ai découvert par la suite quel accueil difficile le film a eu en Pologne. Bigre...
Hit Man, de Richard Linklater (2023) 7,5/10 - Une comédie policière réussie, dans laquel un imbroglio sur l'identité d'un agent sous couvert est au centre d'une histoire de meurtre. Glen Powell y est sexy en diable, et le film très bien écrit.
Robot Dreams, de Pablo Berger (2023) 8/10 - Une fable sans parole raconte une histoire d'amitié et de perte. J'avoue avoir été assez ému par le film, qu'un graphisme assez épuré rend d'autant plus fort.
Rogue /
War, de Philip G. Atwell (2007) 4,5/10 - Quel gachis de chorégraphier des combats avec Jet Li, par Corey Yuen, pour tout ultra-découper hystériquement... Le scénario n'est pas mauvais, les comédiens y croient, mais la mise en scène patauge dans les grandes largeurs. Très anecdotique.
Challengers, de Luca Guadagnino (2024) 8,5/10 - Un récit de trio amoureux imbriqué dans une compétition de tennis. Guadgnino fit preuve d'une remarquable inventivité dans sa mise en scène, et se fait accompagner d'une BO d'Atticus Ross et Trent Reznor qui correspond parfaitement. Avec cela, un casting d'une grande justesse, et ce sera sans doute le film de la maturité pour Zendaya, comme toujours impeccable.
Thirty two short films about Glenn Gould, de François Girard (1993) 7,5/10 - En 32 petits moments filmés, Girard nous transmet l'essentiel, ou du moins des éléments pour aborder Glenn Gould, tant l'homme que le musicien. Entretiens, scènes de fiction, images d'archive, et surtout beaucoup de piano. Un semi-documentaire très riche.
The Vanishing Prairie, de James Algar (1954) 7/10 - Documentaire Disney sur la faune des grandes plaines américaines. On triche un peu pour faire de l'histoire ou donner du rythme, mais certaines images sont vraiment fabuleuses. Noter que si le film a obtenu l'oscar du meilleur documentaire, des images de bison donnant naissance ont fait l'objet d'une vive campagne de protestation publique.
Ernest Cole, photographe, de Raoul Peck (2024) 7,5/10 - Si la projection sur grand écran des photos de Cole est une belle occasion de les (re)découvrir, on sent malgré tout que le cinéste peine à véritablement expliciter le photographe dans sa complexité et ses démons intérieurs.
FILMS REVUS:
Torque, de Joseph Kahn (2004) 4,5/10 - En premier visionnage, j'avais trouvé le film "hystérique et déraisonnable". A présent, le réalisateur m'éclaire pour insister sur l'humour et l'ironie avec lesquels il traite l'ensemble de son récit. Ca reste bien bancal, mais au moins on comprend mieux que l'humour n'est pas involontaire.
Chair pour Frankenstein, de Paul Morrissey (1973) 4,5/10 - Je rehausse d'un demi-point ce nanrad vu ici en 3D et en VO. Udo Kier donne le change, mais le film ne va jamais plus loin que de jouer la provoc facile et ne cherche ni à raconter, ni à montrer.
Escape from the 21st Century /
Cong 21 Shi Ji an Quan Che Li, de Yang Li (2024) 9/10 - Un film bourré d'énergie, de références pop, mais qui reste fin et dont les conclusions, certes pessimistes, restent durablement en tête.
Police Story III: Supercop /
Ging chaat goo si III: Chiu kup ging chaat , de Stanley Tong (1992) 8/10 - Grand plaisir de revoir sur grand écran ce film, qui déploie son grand spectacle au mieux dans une belle salle. Michelle Yeoh assure vraiment.
Silent Night, Deadly Night, de Charles E. Sellier Jr. (1984) 7/10 - Une révision plaisante d'un classique du slasher, entre tripaille et déshabillage gratuit... Naughty !!
Films des mois précédent
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Janvier 2024 = The Quiet Girl / An Cailín Ciúin , de Colm Bairéad (2022)
Février 2024 = Romeo et Juliette, de Franco Zeffirelli (1968)
Mars 2024 = The Annihilation of Fish, de Charles Burnett (1999)
Avril 2024 = Steppenwolf, d'Adilkhan Yerzhanov (2024)
Mai 2024 = Les derniers samourais / Ōkami yo rakujitsu o kire, de Kenki Misumi (1974)
Juin 2024 = La mère / Okaasan, de Mikio Naruse (1952)
Juillet 2024 = Amanda, de Mikhaël Hers (2018)
Août 2024 = Perfect Days, de Wim Wenders (2023)
Septembre 2024 = Riverboom, de Claude Baechtold (2023)
Octobre 2024 = Les graines du figuier sauvage / Daneh Anjeer Moghadas , de Mohammad Rasoulof (2024)
Novembre 2024 = Flow, de Gints Zilbalodis (2024)