OCTOBRE 2024
FILM DU MOIS:
Les graines du figuier sauvage /
Daneh Anjeer Moghadas , de Mohammad Rasoulof (2024) 9/10 - Rasoulof participe à sa façon au mouvement de contestation populaire iranien : en tournant un film. Ce dernier, à la fois pédagogue et clair, parvient à inscrire la grande histoire dans un noyau familial, et faire un récit qui fonctionne à la fois métaphoriquement et au premier degré. Magistral, et indéniablement courageux...
FILMS DECOUVERTS:
The Witch Who Came from the Sea, de Matt Cimber (1976) 7,5/10 - Un beau film malaisant sur une femme tourmentée et victime d'inceste, désormais dangereuse et hors de tout contrôle. Belle interprétation de Millie Perkins.
Metamorphosis: The Alien Factor, de Glenn Takajian (1990) 5/10 - Ce petit film de genre bricolé suinte l'admiration des grands, souvent mal imités (alien, the thing...). Mais on y trouve souvent matière à bien s'amuser malgré tout, et c'est très agréable.
I was a teenage Frankenstein, de Herbert L. Strock (1957) 6/10 - Cheap, vite tourné et peu écrit, le film n'en garde pas moins une part pulsionnelle concentrée dans le personnage absurdement méchant du savant Frankenstein, qui impose une maitrise à tous et nourrit une fosse aux crocodiles.
Le temps d'un week-end /
Scent of a woman, de Martin Brest (1992) 8/10 - Sur un canevas américain très classique et remarquablement mis en scène, une rencontre qui permet à Al Pacino de cabotiner et à un jeune Philippe S. Hoffman de se faire remarquer. Une excellente surprise.
Lèvres de sang, de Jean Rollin (1975) 7,5/10 - Un film dont le scénario permet à Rollin d'exploiter ses obsessions tout en faisant sens. C'est plutôt heureux, et le film fonctionne du coup plutôt bien.
Red White & Blue, de Simon Rumley (2010) 7,5/10 - Un petit film indépendant bien sombre, plus axé horreur sociale que monstres du chateau, qui commence mal, s'aggrave pour finir dans un bain de sang. Tourné en mode indie caméra à l'épaule, avec assez peu de dialogues (les 10 premières minutes sont presque muettes), le film est une curiosité, et une curiosité réussie.
The Astounding She-Monster, de Ronald V. Ashcroft (1957) 4/10 - Des bandits kidnappent une jeune femme et crèvent sur une route de forêt. Il se réfugient dans la cabane d'un géologue au grand coeur, ignorant qu'une étrange créature extra-terrestre a atteri à deux pas d'ici. Dialogues ridicules, stock-shots, décor unique, comédiens médiocres, le film accumule tous les défauts du cinéma fauché, mais aucune des ses qualités. A fuir...
Roqya, de Saïd Belktibia (2023) 6/10 - Sur une idée assez originale de magie dans les banlieues, marabouts et autres sorciers, une mise en scène balbutiante opacifie les transitions du film au point de le rendre difficile à comprendre ou admettre. Au final, un projet sympathique pour un semi-ratage avec quelques jolies idées. Intéressant, sans plus.
De Generazione, de Antonio Antonelli, Asia Argento, Pier Giorgio Bellocchio, Eleonora Fiorini, Alex Infascelli, Antonio Manetti, Marco Manetti, Andrea Maulà, Andrea Prandstraller, Alberto Taraglio, & Alessandro Valori (1994) 6/10 - Rien de tel qu'un bon film d'anthologie pour réunir une génération de jeunes cinéastes qui n'en veulent... Comme toujours dans ce type d'exercice, certains sont réussis, d'autres moins. Mais l'ensemble reste fort sympathique et marque un sut assumé de génération.
Contes aux limites de la folie /
Tales That Witness Madness, de Freddie Francis (1973) 6/10 - Anthologie en roue libre, qui m'a plutôt amusé parce que j'étais bien luné et que j'aime toujours Kim Novak. Mais tout cela est très oubliable...
I Am the Pretty Thing That Lives in the House, d'Osgood Perkins (2016) 7,5/10 - Film de fantôme en slowburn, au remarquable travail sur l'ambiance. Vraiment un film très intéressant.
Kadaicha, de James Bogle (1988) 7/10 - Un film australien qui s'inspire beaucoup des
griffes de la nuit, mais avec des aborigènes. Malgré une résolution baclée, le film se suit avec plaisir et sa progression est plutôt intéressante. Une petite gourmandise d'amateur de genre...
Beetlejuice Beetlejuice, de Tim Burton (2024) 7,5/10 - Une suite en forme de pastiche démissionnaire, de bordel organisé entre amis. Burton s'offre le plaisir de jeux de mots, de gags faciles, d'intrigues-prétextes à s'esclaffer. Au final, c'est un humour que j'ai trouvé communicatif, et une sorte de liberté sous contrainte assez bien assumée.
Embryo, de Ralph Nelson (1976) 6,5/10 - Un récit sans surprise d'expérimentation biogénétique, qui a la mérite d'un joli casting, et d'avoir été parmi les premiers à explorer ce registre. Aussi, j'aime bien le traitement très scientifique et sérieux des éléments biologiques, aussi délirants soient-ils.
Joker: Folie à Deux, de Todd Philipps (2024) 3/10 - Je me suis rarement autant ennuyé devant un film de studio US. Sans idée, le film revisite le premier opus avec insistance. Seule idée neuve, l'irruption de Lady Gaga venue chanter quelques vieux tubes d'antan, en low-key et accompagnée d'un piètre accompagnateur. Un film globalement décevant, d'autant plus que le précédent était parvenu à surprendre. Ici, aucune surprise, mais un pauvre programme, peu original, déroulé sans enthousiasme.
Terrifier 3, de Damien Leone (2024) 7,5/10 - Bourré d'humour noir, forçant son mauvais gout à l'extrême, mais tout en préservant un récit cohérent malgré tout, cette suite des massacres sanglants d'Art le clown maintient l'intérêt et garde une force tout au long de son déroulement. Pas mal du tout.
The Cat and the Canary, d'Elliott Nugent (1939) 6,5/10 - Un remake qui tape dans les codes déja éculés des films de maison hantée, aux passages secrets, héritiers et mains griffues jaillies des murs. Heureusement, la malice de Bob Hope rend tout cela follement divertissant, et on s'amuse plutôt, à défaut d'avoir peur...
L'ange de la vengeance /
Ms.45, d'Abel Ferrara (1981) 8/10 - Je découvre tardivement de fameux "rape and revenge", dont l'invention formelle et le sens esthétique font une oeuvre mémorable et d'une beauté vénéneuse. Une excellente surprise (d'autant plus qu'habituellement, Ferrara ne m'inspire pas trop).
L'oeil du labyrinthe /
L'occhio nel labirinto, de Mario Caiano (1972) 6/10 - Semi-giallo et film d'enquête qui perd un peu son spectateur par son indolence et le caractère saugrenu de certains aspects (les glandeurs de la villa, certaines actions de l'héroïne), mais où tout prend finalement sens, pour peu qu'on garde patience. Intéressant.
Demonia, de Lucio Fulci (1990) 2/10 - Mal joué, mal scénarisé, souvent ridicule, paresseux au possible, un film ni fait ni à faire, incohérent et mal bricolé.
Scarecrows, de William Wesley (1988) 8/10 - De la petite série B bien fichue, efficace et tendue du début à la fin, centrée autour de bandits militaires perdus dans un marais hanté d'épouvantails zombies. Effets visuels rigolos et idées réussies, personnages biens troussés, une action sèche et brève. Une jolie petite pépite fantastique.
Dementia, de John Parker (1955) 8/10 - Un film fantastique, sans paroles, qui évoque Maya Deren ou les oeuvres à venir de David Lynch. Remarquable, unique, et clairement trop en avance pour son temps. Une curiosité à découvrir absolument, et un film remarquable.
The Beast Must Die, de Paul Annett (1974) 7,5/10 - Un film fort ludique, sorte de whodunnit autour d'un loup garou à identifier. Le film distribue les indices, accomplit quelques massacres, les cerveaux chauffent : mais qui est le loup-garou ? Un bon divertissement, que Peter Cushing enrichit d'une présence éclairante.
La salle des profs /
Das Lehrerzimmer, de Ilker Çatak (2023) 8/10 - Une mise en scène tendue, qui filme l'école comme un lieu de tension, de conflit et de paranoia. Un récit prenant, autour d'un personnage de professeur trop intransigeant et passablement antipathique (ou psychorigide, c'est selon), qui interroge le spectateur et se construit d'une façon riche et originale illustrant un enfer pavé de bonnes intentions. Une belle réussite et une indéniable surprise. Le film doit beaucoup à son interprète principale, Leonie Benesch.
Smile 2, de Parker Finn (2024) 8/10 - Un récit de chute programmée, une BO aussi remarquable que pour le précédent, un cadre originale (une "Miley Cyrus" possédée), et des jumpscare d'une diabolique efficacité. Même mon voisin, un nazbroque venu jouer sur son téléphone, en a sursauté à l'occasion. Un grand plaisir de spectateur, et quelques plans hautement mémorables.
The Gore Gore Girls, de Herschell Gordon Lewis (1972) 7,5/10 - Film d'une enquête dans le milieu du strip tease, menée par un détective dandy méprisable, mais hilarant. Les effets sanglants se multiplient, tout comme les vignettes d'un érotisme guilleret. Une émeute féministe évoque un chaos où tout le monde a l'air de bien s'amuser. Devant une telle déferlante d'images de bon gout, le spectateur ne peut que déposer les armes et s'amuser à son tour. Un film sot et follement divertissant...
Ab-normal Beauty /
Sei mong se jun, de Oxide Pang (2004) 4/10 - Très maniériste, un film qui explore les pulsions négatives de son héroïne, pour finalement virer leçon de morale et slasher banal. Le film est aussi, et surtout, très lent, voire passablement ennuyeux. On ne peut pas dire qu'on en sorte convaincu.
Le zombie venu d'ailleurs /
Prey, de Norman J. Warren (1977) 6/10 - Un alien venu évaluer la dangerosité des terriens tombe sur un couple lesbien, dans une maison reculée... L'une des femmes est totalement psychotique. Un film bizarre, queer par moments, globalement faiblement mis en scène, mais à l'atmosphère curieuse.
The X from Outer Space /
Uchû daikaijû Girara, de Kazui Nihonmatsu (1967) 7/10 - Réponse de la Shochiku au succès de Godzilla, un étrange film qui commence par des fusées pour finir avec un type en costume un peu ridicule (le bien-nommé Guilala). Pas fameux, mais sympathique et très divertissant.
Veerana, de Shyam Ramsay & Tulsi Ramsay (1988) 7,5/10 - Une créature féminine, qui piège et tue les hommes, est vaincue par un héros, qu'elle maudit avant de mourir. Un serviteur du mal assure la malédiction en assurant la possession de la fille du héros par le churail, en attendant de la faire revenir pour de bon. Certaines bagarres sont un peu naives, mais l'attirail fantastique est tout à fait réjouissant.
Killer Crocodile, de Fabrizio De Angelis (1989) 6,5/10 - Un film d'exploitation à base de bidons contaminés et de crocodile mutant qui menace le voisinage... Très fun et bien rythmé, à défaut d'être bien produit...
Killer Crocodile 2, de Giannetto De Rossi (1990) 6,5/10 - Tourné dans la foulée, avec le même casting et le même crocodile un peu mal fichu, mais sympathique en diable. On ne boude pas son plaisir.
The Apprentice, de Ali Abbasi (2024) 8,5/10 - D'un sujet qui aurait tout du brulot politiquen Abbasi fait un film puissamment cinématographique, ponctué de séquences mémorables et dans lequel le personnage joué par Jeremy Strong parvient à bouleverser, en dépit d'une monstruosité qui n'est jamais escamotée.
Frozen, d'Adam Green (2010) 7/10 - Une bonne idée de film horrifique, que de coincer quelques jeunes sur un télésiège. Dommage que le réalisateur se soit senti obligé d'y rajouter quelques trucs grossiers pour maintenir la tension, mais l'ensemble reste plutôt efficace et original.
Horror Rises from the Tomb /
El espanto surge de la tumba, de Carlos Aured (1973) 7,5/10 - Un solide film d'horreur, dans lequel un noble à la recherche de ses origines réveille une malédiction antique, dans une campagne reculée habitée par une population grégaire. Un peu over the top par moments, mais souvent surprenant et bien trouvé. La montée de la tension, notamment, est très réussie.
La créature du marais /
The Swamp Thing, de Wes Craven (1982) 5/10 - Oscillant entre film de super-héros et film d'action drolatique, un film peu novateur qui amusera pour ses comédiens (Ray Wise, Adrienne Barbeau, Louis Jourdan...) et quelques répliques.
La créature du lagon: le retour /
The Return of Swamp Thing, de Jim Wynorski (1989) 5/10 - Une suite inattendue, mieux troussée formellement (maquillage de la créature, VFX des mutants loufoques), au ton toujours plus hilare, au point d'en devenir absurde...
La plateforme 2 /
El Hoyo 2, de Galder Gaztelu-Urrutia (2024) 6,5/10 - Une suite à ce succès fantastique de Netflix, qui comme le film précédent intrigue dans sa phase expérimentation sociale, et largue dans son épilogue nébuleux...
Winnie-the-Pooh: Blood and Honey 2, de Rhys Frake-Waterfield (2024) 6,5/10 - Bonne idée d'avoir donné plus d'argent au réalisateur du 1er opus. Cette suite possède un véritable scénario, des effets visuels qui fonctionnent (on est loin du masque raté du premier), et des explications qui font sens. Après, c'est un slasher avec un gros kill ratio, très gore, sans trop d'idées... Mais au moins c'est un film d'horreur pour Halloween, qui fonctionne en tant que tel. Bien meilleur que le premier film, en somme (ce qui n'est pas un exploit, on partait de si bas...)
The Rift, de Juan Piquer Simon (1990) 7,5/10 - C'est cheap, le sous-marin est en carton, les bestioles aussi, mais alors le film est d'une inventivité folle, et très très amusant. Brodant sur une thématique rebachée, il se déguste pour ses bestioles, ses effets sanglants, son récit un peu barré et très sympa. Une chouette découverte.
Traitement de choc, d'Alain Jessua (1973) 7/10 - Une clinique mystérieuse, un traitement révolutionnaire et hautement addictif, des notables venus se régénérer... Si la mise en scène pêche parfois (et le jeu d'Annie Girardot me gêne à l'occasion), le film parvient à batir une ambiance ballardienne très réussie, et le film se savoure avec plaisir. Bonheur de voir Delon en contre-emploi gourmand et ogresque...
The Sadist, de James Landis (1963) 4/10 - Malgré une jolie photo (Vilmos Zsigmond aux manettes), un film qui peine à fonctionner. Le couple dégénéré en fait des caisses, et c'est rien de le dire, quitte à heurter la crédibilité du film. Comme en plus, c'est un huis-clos un peu longuet, le résultat est fort moyen. Pas convaincu, en somme...
The Video Dead, de Robert Scott (1987) 7/10 - Pas toujours bien mis en scène, et souvent mal joué, ce film potache parvient malgré tout à surprendre et divertir par les quelques idées ludiques et judicieuses qui l'émaillent. Zombie qui sortent de la télé, qui ont peur de leur miroir, humour original et bien dosé... Plutôt une bonne surprise, au final.
FILMS REVUS:
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Janvier 2021 = Tian mi mi / Comrades: Almost a Love Story, de Peter Chan (1996)
Février 2021 = Une famille syrienne, de Philippe Van Leeuw (2017)
Mars 2021 = Peking Opera Blues, de Tsui Hark (1986)
Avril 2021 = Den Enfaldigen Morderen, de Hans Aldredsson (1982)
Mai 2021 = La loi de Téhéran, de Saeed Roustayi (2019)
Juin 2021 = Les enfants nous regardent, de Vittorio de Sica (1944)
Juillet 2021 = Titane, de Julia Ducornau (2021)
Aout 2021 = Kladivo na carodejnice / Witchhammer, de Otakar Vávra (1970)
Septembre 2021 = La divine croisière, de Julien Duvivier (1929)
Octobre 2021 = The Last Duel, de Ridley Scott (2021)
Novembre 2021 = Historias extraordinarias, de Mariano Llinas (2008)
Decembre 2021 = Don't look up, d'Adam McKay (2021)
Janvier 2022 = Licorice Pizza, de Paul Thomas Anderson (2021)
Février 2022 = Here comes Mr Jordan, d'Alexander Hall (1941)
Mars 2022 = Szürkület / Twilight , de György Fehér (1990)
Avril 2022 = Encanto, de Jared Bush, Byron Howard & Charise Castro Smith (2021)
Mai 2022 = Great day in the morning, de Jacques Tourneur (1956)
Juin 2022 = Men, d'Alex Garland (2022)
Juillet 2022 = Les corneilles / Wrony, de Dorota Kedzierzawska (1994)
Aout 2022 = I remember Mama, de George Stevens (1948)
Septembre 2022 = Hinterland, de Stefan Ruzowitzky (2021)
Octobre 2022 = Le mariage des moussons, de Mira Nair (2001)
Novembre 2022 = Krzyzacy / Les chevaliers teutoniques, d'Alexander Ford (1960)
Decembre 2022 = Avatar: the way of water, de James Cameron (2022)
Janvier 2023 = La dernière étape/ Ostatni etap, de Wanda Jakubowska (1948)
Février 2023 = RRR, de S.S. Rajamouli (2022)
Mars 2023 = L'étreinte du serpent, de Ciro Guerra (2015)
Avril 2023 = Victim, de Basil Dearden (1961)
Mai 2023 = Guardians of the Galaxy Volume 3, de James Gunn (2023)
Juin 2023 = Tonnerres lointains / Ashani Sanket, de Satyajit Ray (1973)
Juillet 2023 = Nishant, de Shyam Benegal (1975)
Aout 2023 = Chronique du soleil à la fin de l'ère Edo / Bakumatsu taiyôden, de Yûzô Kawashima (1957)
Septembre 2023 = Anatomie d'une chute, de Justine Triet (2023)
Octobre 2023 = ...Et mourir de plaisir, de Roger Vadim (1960)
Novembre 2023 = Mars Express, de Jérémie Périn (2023)
Decembre 2023 = When Evil Lurks / Cuando acecha la maldad, de Demián Rugna (2023)
Janvier 2024 = The Quiet Girl / An Cailín Ciúin , de Colm Bairéad (2022)
Février 2024 = Romeo et Juliette, de Franco Zeffirelli (1968)
Mars 2024 = The Annihilation of Fish, de Charles Burnett (1999)
Avril 2024 = Steppenwolf, d'Adilkhan Yerzhanov (2024)
Mai 2024 = Les derniers samourais / Ōkami yo rakujitsu o kire, de Kenki Misumi (1974)
Juin 2024 = La mère / Okaasan, de Mikio Naruse (1952)
Juillet 2024 = Amanda, de Mikhaël Hers (2018)
Août 2024 = Perfect Days, de Wim Wenders (2023)
Septembtre 2024 = Riverboom, de Claude Baechtold (2023)