Reçu
Très rapidement parcouru.
Par rapport à la version SD que je possédais, c'est un gain inappréciable, en dépit de quelques menus défauts de surface résiduels.
Impatient de redécouvrir ce fleuron du plus grand artisan du cinéma de genre japonais, certainement l'un des sommets de son expression lyrique et plastique, dans de telles conditions.
Beule a écrit : ↑21 août 24, 00:58
Reçu
Très rapidement parcouru.
Par rapport à la version SD que je possédais, c'est un gain inappréciable, en dépit de quelques menus défauts de surface résiduels.
Impatient de redécouvrir ce fleuron du plus grand artisan du cinéma de genre japonais, certainement l'un des sommets de son expression lyrique et plastique, dans de telles conditions.
Reviens vite dire ce que cela vaux dans le topic dedié à Kato, STP.
J’hésite à le prendre.
Ça ne sera pas pour tout de suite car je ne serai pas chez moi pour quelques semaines.
Mais n'hésite pas !
J'apprécie, à divers degrés bien entendu, les 25 films que j'ai vus jusqu'à présent de Katô. Un pareil sans faute est presque unique pour moi. Ça n'empêche que ce Tokijirô fait partie de ceux que je chéris tout particulièrement. Je l'ai déjà vu à quatre reprises, et c'est le tout haut du panier aux côtés de I, the Executioner, que tu as récemment découvert, et Liens de sang. Il n'y a que The Blossom and the Sword que je place encore plus haut.
Comme Liens de sang /Mabuta no haha, c'est du matatabi mono, mais sous perfusion ouvertement mélodramatique. Le génie du cinéaste réside dans sa capacité à convoquer et synthétiser les poussées de fièvre du genre par d'audacieuses fulgurances stylistiques. En quelques plans qui impriment immédiatement et définitivement la rétine, la tentation de l'abstraction vient faire le pont avec l'assise figurative du récit pour revisiter l'esthétique de studio, la remodeler jusqu'à l'épure plastique et l'enrichir d'une puissante charge lyrique. Un lyrisme douloureux que l'on retrouve jusque dans la mise en scène des affrontements (le film étant plus dynamique que Liens de sang) qui se parent tous de la sensation de gâchis, d'une profonde amertume. Quelque part, un peu à la manière de ce qu'Anthony Mann savait faire sourdre des confrontations émaillant ses meilleurs westerns.
comandé chez rakuten (faute de plus édité, c'est un peu un mix de naphta et non naphta du coup ^^)
content que la piste audio du premier soit en 5.1...moins que celle du second n'ai pas été retravaillé et soit résté en 2.0...je verrais pour le reste entre ce soir et lundi...