Commentaires à propos de votre film du mois

[Flavia]

Je suis heureuse d'avoir enfin pu découvrir ce film que je souhaitais voir depuis longtemps, tout simplement magnifique, bouleversant, avec une brillante analyse de la société italienne. Des acteurs épatants, pour ma part certaines scènes sont inoubliables, un très grand moment de cinéma.



Nos meilleures années (Marco Tullio Giordana)

[Boubakar]

Je suis heureuse d'avoir enfin pu découvrir ce film que je souhaitais voir depuis longtemps, tout simplement magnifique, bouleversant, avec une brillante analyse de la société italienne. Des acteurs épatants, pour ma part certaines scènes sont inoubliables, un très grand moment de cinéma.

Nos meilleures années (Marco Tullio Giordana)

Mérité.

[Jeremy Fox]

Je suis heureuse d'avoir enfin pu découvrir ce film que je souhaitais voir depuis longtemps, tout simplement magnifique, bouleversant, avec une brillante analyse de la société italienne. Des acteurs épatants, pour ma part certaines scènes sont inoubliables, un très grand moment de cinéma.



Nos meilleures années (Marco Tullio Giordana)

[Jack Carter]

1er pretendant, le film testamentaire de Visconti, un de ses meilleurs en ce qui me concerne : L'Innocent

[Demi-Lune]

1er pretendant, le film testamentaire de Visconti, un de ses meilleurs en ce qui me concerne : L'Innocent

Voilà, ça c'est mon Jack ! Le plus grand film de Visconti pour moi.
J'attends désespérément que Thoret se penche dessus dans sa collection Studio Canal.

[-magik-]

Moi qui ne suis pas grand amateur de Westerns, bonne surprise devant L'Appât de Anthony Mann, un excellent huis-clos en plein air avec des personnages bien écrits qui m'a emporté dès le générique de début (qui m'a tellement surpris que je suis immédiatement revenu en arrière pour le revoir).

[Alexandre Angel]

Moi qui ne suis pas grand amateur de Westerns, bonne surprise devant L'Appât de Anthony Mann

Tu m'étonnes que c'est une bonne surprise.
Cela devrait être une cause entendue pour moi, qui suis scotché à l'œuvre d'Anthony Mann, le réalisateur américain le plus doué de l'après-guerre, depuis belle lurette mais je n'en finis pas de m'étonner de la qualité extrême de ses meilleurs films. L'Appât en fait évidemment partie, avec son utilisation fabuleuse des extérieurs (l'attaque des Indiens, qui surgissent et disparaissent, puis ressurgissent, selon les caprices d'un dénivelé!) et son sens des conséquences de la violence (après la dite -attaque, ce dégoût visible de James Stewart, prostré sur son cheval).
Tu n'es pas très amateur de westerns mais pour moi qui le suis, celui-là est un des tous premiers...avec quatre autres d'Anthony Mann, TOUS avec James Stewart.

[Jeremy Fox]

Moi qui ne suis pas grand amateur de Westerns, bonne surprise devant L'Appât de Anthony Mann

Tu n'es pas très amateur de westerns mais pour moi qui le suis, celui-là est un des tous premiers...avec quatre autres d'Anthony Mann, TOUS avec James Stewart.

Pas mieux. Et encore c'est celui que j'apprécie le moins des 5.

[Alexandre Angel]

Pas mieux. Et encore c'est celui que j'apprécie le moins des 5.

Sans indiscrétion, tu l'as comment?
Moi c'est toujours ce dvd dévalorisant (édité par la FNAC) sans que ce soit non plus une merde mais bon, ma cassette enregistrée du ciné-club de la 2 était meilleure.

[Jeremy Fox]

Pas mieux. Et encore c'est celui que j'apprécie le moins des 5.

Sans indiscrétion, tu l'as comment?
Moi c'est toujours ce dvd dévalorisant (édité par la FNAC) sans que ce soit non plus une merde mais bon, ma cassette enregistrée du ciné-club de la 2 était meilleure.

Oui le DVD Warner pas top du tout. Du coup j'imagine que je le réévaluerais sacrément en BR.

[vic]

Juillet 2024

Film du mois
Axiome (Jöns Jönsson, 2022)



autres films remarquables :
¤ Le Mystère du Carré noir (Peter Meister, 2021)
¤ C'est dur d'être un homme : La Promesse (Yoji Yamada, 1981)
¤ Les Ambitieux (Catherine Corsini, 2006)
¤ Tripping with Nils Frahm (Benoit Toulemonde, 2020)
¤ C'était un rendez-vous (Claude Lelouch, 1976)

Curiosité du mois :
Olga'House of shame (Joseph P Mawra, 1964)


Redécouverte du mois :
Il Bidone (Federico Fellini, 1955)

[Flol]

Juillet 2024

Film du mois
Axiome (Jöns Jönsson, 2022)

Je n’en avais jamais entendu parler mais après avoir lu le pitch, je me dis que ça a l’air d’être tout à fait intriguant.
Tu peux nous en dire plus ?

[cinephage]

Mon mois d'aout turne autour du thème du racisme, avec deux oeuvres singulières de haute tenue.
Le cycle Small Axe, de Steve McQueen (2020), magnifique témoignage autobiographique d'une enfance d'immigré antillais à Notting Hill en cinq actes (mais si je dois en choisir un, lors je deviens fou, il faut voir les cinq, c'est un cycle).
Ca a été produit pour la télévision, mais j'aurais adoré le découvrir en salle. McQueen est un brillant réalisateur, et ses 5 films forment un corpus cohérent et assez fabuleux, on sent qu'il a connu le lieu et la période, le souci du détail et la vérité des personnages sont incroyables.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Nothing but a man, de Michael Roemer (1964), sur un noir qui décide de se poser dans une ville du Sud américain, et refuse de rester "à sa place", quitte à en éprouver des difficultés à trouver du travail.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Deux témoignages très différents, mais filmés à hauteur d'homme et chacun avec maestria.

[Alibabass]

Senso pour des raisons autant esthétique ; intime et politique.
Esthétique parce-que l'effet miroir entre l'opéra et l'opération qui anime le peuple Italien en introduction.
Intime pour son côté baroque, fortement exagéré dans la mise en scène des personnages mais tenant sa logique, encore une fois, dans l'effet miroir de son introduction splendide.
Politique pour le paradoxe de la comtesse Livia, ou son cousin est un révolutionnaire et l'amour qu'elle va avoir avec un jeune officier Prussien : pour elle, "il y a pas de politique" elle en fait pas. Mais le cour de sa vie va montrer le contraire, entre trahison de l'officier (qu'elle fin de ouf, le baroque de l'enfer ^^) et la fait qu'ils seront perdant, comme l’abdication du peuple paysans. Livia marche dans l'obscurité de sa propre solitude, de sa propre mort.

Et les séquences de guerre : un plan / une mise en scène / un relief abstrait / un tableau précis d'une époque.

Vous ne trouvez pas que Senso possède une mise en scène de la romance mélodramatique assez Douglas Sirk ?

[Alexandre Angel]

Remarque intéressante.
J'y répondrais un peu par la négative (mais pas fermée!). Senso n'est pas un mélodrame mais un drame romanesque assez stendhalien. Les mélodrames, de Sirk ou d'autres, émanent d'un matériau plus trivial, plus "facile" en général que ce qui préside aux films de Visconti en général. Ce n'est pas la même écriture.
Après, on a affaire à deux esthètes raffinés qui viennent tous deux du théâtre et/ou de la mise en scène opératique donc il peut y avoir des convergences.