En un sens oui, y a pas 9 films sur 10 appartenant à 1 seul genre, mais dans le BO FR par ex, y a 5 comédies populaires franchouillardes (dont 2 rien qu'avec Les Charlots, leurs 3e et 4e films en 3 ans, le 4e - Le grand bazar - ayant fini 4e du BO FR de 73), 2 westerns et 2 adaptations littéraires.
D'ailleurs, en se déplaçant d'1 seule année, on trouve quoi dans le top 10 FR ?
Les Aventures de Rabbi Jacob
Mon nom est Personne
Mais où est donc passée la 7e compagnie ?
Le Grand Bazar
Blanche-Neige et les Sept Nains (reprise)
L'Emmerdeur
Vivre et laisser mourir
La Fureur de vaincre
Le Magnifique
La Grande Bouffe
The Big Boss
Càd le western spaghetti du moment, le De Funès et le Bébel de l'année, une suite, encore de la comédie franchouillarde, le James Bond de l'année, une reprise, et 2 Bruce Lee car c'était la mode du moment. Reste le Ferreri (curieux de savoir comment on explique son succès public d'ailleurs, l'effet scandale cannois ?).
Ton point était que "Le parrain fut un succès planétaire, rendu possible par la présence de toutes les strates sociales en salles" et que ce serait impossible aujourd'hui.El Dadal a écrit : ↑12 janv. 24, 14:23Quant aux comparaisons entre Le parrain et les succès d'aujourd'hui, vous n'êtes pas très sérieux je trouve. C'est justement le relativisme dont on parlait et dont il faudrait un peu revenir.
[...]
Pour les autres Top Gun 2 etc... Suites, remakes, franchises. Les paramètres de mise en œuvre sont radicalement différents, la prise de risque calibrée au minimum.
Que ce succès soit plus prévisible (ce qui se discute, mais disons qu'il a mis plus de chances de son côté à la base, oui) et/ou s'intègre mieux dans une logique de gros parpaing de studio pensé comme tel est une chose, mais le résultat dans les salles reste qu'on peut légitimement estimer que le film a mis dans les salles "toutes les strates sociales".