Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Lohmann
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Lohmann »

Coxwell a écrit : 20 oct. 23, 08:00Le problème étant qu'un film se déroulant sur cet espace, à cette époque, qui se veut réaliste et qui souhaite mettre en avant des éléments de compréhension pour saisir son texte (scénario et sujet) n'a pas vraiment d'autre choix que d'être un "western" au sens où on l'entend : rapport particulier de ces territoires inscrits sur un temps long, longtemps en dehors des structures classiques de l'Etat fédéral, transition délicate de la puissance fondée sur la terre à celle du capitalisme et des hommes d'affaires, cultures et conflictualités au coeur de la liberté des uns et de l'écrasement autres ... identités indigènes, cowboys... Les territoires de cette époque sont toujours empreints et enracinés dans cet héritage qui les distingue très franchement des milieux urbanisés et à l'économie bourgeoise fondée sur l'industrie galopante de la côte Est (entre autres). Ce n'est pas seulement le mythe dont on peut s'échapper (voir des éléments cités par Ender pages précédentes) mais de la réalité concrète dont il est question. Autrement dit, un film sur ce sujet est intrinsèquement un western par ce qu'il charrie (pour reprendre un mot de Ender) de l'époque, des hommes, de la mythologie, des bouleversements face au reste des Etats-Unis. C 'est donc le contraste entre ce qu'ils sont et héritent et le reste des Etats-unis qui fait de ces lieux un "western". Cf. 1923 de Taylor Sheridan (même époque mais plus au Nord). Quelques éléments permettant de mettre en perspective certaines des idées évoquées dans ce message.
J'ai lu que la première mouture du scénario se concentrait autour des figures de William Hale et de Tim White (qui devait alors être incarné par di Caprio). Mais Scorsese et Roth se sont alors rendu compte qu'ils passaient à côté du véritable centre névralgique de cette affaire, la relation entre Ernest et Mollie. Il n'empêche, quoique réajusté le film reste marqué par cette mouture initiale, qui n'est absolument pas un western. Si le film a à mes yeux un défaut ce seraient plutôt son manque d'originalité, tant dans le fond il ne fait que suivre des traces déjà parcourue par ailleurs, et dont l'une me semble avoir particulièrement infusé et influencé Scorsese, Les Incorruptibles. Ça n'est certainement pas un hasard s'il fait rejouer à de Niro la scène du barbier, puisqu'il ne fait jamais ici que camper un erstaz de Capone. Killers of the flower Moon a beaucoup plus à voir avec le film noir qu'avec le western.
halford66
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par halford66 »

5/10

Je mets la moyenne mais ça ne vaut pas plus, de l'attente car Scorsese mais le film aurait pu être réalisé par n'importe qui : une durée " ben-hurienne" irraisonnable et interminable, c'est plat, d'un rythme arthritique en adéquation avec l'âge du réalisateur, rien à sauver même en cherchant un peu, aucun "bon" moment.
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Jack Carter
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Jack Carter »

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Demi-Lune
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Demi-Lune »

halford66 a écrit : 21 oct. 23, 20:21 5/10

Je mets la moyenne mais ça ne vaut pas plus, de l'attente car Scorsese mais le film aurait pu être réalisé par n'importe qui : une durée " ben-hurienne" irraisonnable et interminable, c'est plat, d'un rythme arthritique en adéquation avec l'âge du réalisateur, rien à sauver même en cherchant un peu, aucun "bon" moment.
Tu l'achèteras quand même en UHD, du coup, ou pas ?
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Jack Carter »

Demi-Lune a écrit : 21 oct. 23, 20:53
halford66 a écrit : 21 oct. 23, 20:21 5/10

Je mets la moyenne mais ça ne vaut pas plus, de l'attente car Scorsese mais le film aurait pu être réalisé par n'importe qui : une durée " ben-hurienne" irraisonnable et interminable, c'est plat, d'un rythme arthritique en adéquation avec l'âge du réalisateur, rien à sauver même en cherchant un peu, aucun "bon" moment.
Tu l'achèteras quand même en UHD, du coup, ou pas ?
Si c’est un steelbook avec des bonus exclusifs à l’UHD, certainement...
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par tchi-tcha »

Y'a des jours où quand ça veut pas, ça veut pas :
mannhunter a écrit : 21 oct. 23, 22:02
halford66 a écrit : 21 oct. 23, 20:18 Killers of the flower moon 5/10

Je mets la moyenne mais ça ne vaut pas plus, de l'attente car Scorsese mais le film aurait pu être réalisé par n'importe qui : une durée " ben-hurienne" irraisonnable et interminable, c'est plat, d'un rythme arthritique en adéquation avec l'âge du réalisateur, rien à sauver même en cherchant un peu, aucun "bon" moment.
Sur la technique on peut sauver quand même un peu la photo, quelques cadrages éparpillés qui surnagent..

Killers of the flower moon: 3,5/10
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tchi-tcha
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par tchi-tcha »

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Marlon Brando dans Killers of the Flower Moon


Crevons l'abcès, voulez-vous ?

Par ordre d'apparition à l'écran :
Coxwell a écrit : 19 oct. 23, 16:20 ...un film essentiellement porté par des acteurs, et l'un de ceux-ci est loin d'être à son meilleur : Di Caprio. Je l'aime énormément à l'accoutumée, mais je l'ai trouvé particulièrement monolithique et peu à l'aise.
Ender a écrit : 19 oct. 23, 17:16 Pas plus fan de DiCaprio ici qu'ailleurs, il ajoute la bouche tombante au registre de ses trucs.
Roilo Pintu a écrit : 19 oct. 23, 17:59 Ici misérable à plus d'un titre, limité et sans colonne vertébrale pour faire face à l'influence de son oncle, il est tout juste parfait.
nunu a écrit : 19 oct. 23, 19:50 ...il a son tic de machoire tout le long du film c'est un peu chiant mais ça accentue le coté benêt du personnage
moi-même a écrit : 20 oct. 23, 03:02 ...ce rôle de gars docile, malléable et un peu bas de plafond
Flol a écrit : 20 oct. 23, 10:43 ...la performance de Di Caprio m'a semblé un peu trop affectée par des tics de jeu un poil énervants. Son menton prognathe (...) lui donne surtout un air totalement benêt dont le personnage n'avait pas forcément besoin, j'avoue que ça m'a par moments fait sortir du film.
Arn a écrit : 20 oct. 23, 14:44 ...cette prestation à forte mâchoire de Di Caprio. Ça m'a un peu gêné au début mais je l'ai rapidement oublié, tout comme mes craintes de le voir cabotiner, son personnage rapetissant au fil du film, à l'inverse de ce à quoi je m'attendais.
halford notre Metal God en UHD a écrit : 21 oct. 23, 20:21 rien à sauver même en cherchant un peu
Précision : je suis moyennement fan de DiCaprio en général. Depuis quelques années, quand il ne roule pas en voiture électrique, j'ai l'impression qu'il fait son Marlon Brando, obsédé par l'idée de casser trente ans après son image de joli minet de Titanic (un petit minet qui faisait pourtant des étincelles chez Spielberg) et de régler son compte à la Leo Mania. Le cabotinage n'est jamais bien loin (cf. chez Tarantino ou dans The Revenant avec sa prestation attrape-Oscar), et je ne peux pas m'empêcher de penser que sa carrière n'aura pas été à la hauteur de ses promesses.
(En plus, il a produit le Robin des Bois d'Otto Bathurst, un des rares trucs auxquels je collerais avec joie un 0/10. Il n'a vraiment rien de mieux à faire de son pognon.)
Si je vous dis que Gangs of New York, Les Infiltrés et Le Loup de New York comptent parmi les Scorsese que j'aime le moins (pour des raisons différentes à chaque fois), vous ne serez donc pas trop surpris.

Bref...

Le seul moment où je me suis dit "aïe, ça dure 3h30" (avec inquiétude), c'est à l'apparition de DiCaprio dans son train, avec sa tronche sortie d'une opération de chirurgie esthétique ratée. Et cette mâchoire coincée, pitié... Heureusement, passé un temps d'adaptation assez bref, je m'y suis fait. Et c'est finalement assez bien au service de son personnage, qui n'est rien de plus qu'un plouc ordinaire. Si son oncle n'était pas le King (of Comedy) des collines, il bosserait pour une compagnie pétrolière, il dormirait dans une caravane, il se prendrait des cuites en buvant le même alcool frelaté qu'on vend à ces saletés de sauvages pour les empoisonner.
Il est limité, mais il le sait. Et il se dit qu'il n'est pas non plus plus bête qu'un autre, alors s'il fait ce que lui demandent les bonnes personnes il devrait y trouver son avantage. Lorsqu'il prend des initiatives le résultat est rarement heureux (cette tentative d'arnaque à l'assurance avec son roadster), lorsqu'il obéit comme il faut à son oncle ça lui réussit plutôt bien. Attention, hein, il est docile, maléable, mais pas complètement benêt non plus (quand De Niro lui demande de signer un papier, il se rappelle de Lorraine Bracco à la fin des Affranchis à qui le même De Niro proposait un manteau).

C'est un rôle sur le fil dont DiCaprio se sort bien, et sans tomber dans le piège du cabotinage à pleine puissance. Non seulement ça ne collerait pas avec le ton du film voulu par Scorsese, et surtout il a Lily Gladstone en face de lui. S'il se la jouait en mode Gilbert Grape : Le Retour, ça ne passerait pas, et jamais on n'aurait pu croire que sa partenaire de jeu tombe amoureuse de lui. Alors que là ça fonctionne, même si on passe une bonne partie du film à se demander ce qu'elle peut bien lui trouver (sans doute voit-elle que son côté brave gars malléable pourrait pencher du bon côté). Avec l'apparition de qui-vous-savez à la toute fin, avec la scène de la fillette qui marche sur un cercueil, le dernier face à face du couple fait partie des images qui me resteront longtemps en tête. Sa mâchoire et ses tics sont à ce moment-là au service de la vérité de son personnage mis à nu, certainement le moment vers lequel tout le film tendait (comme le notait Ender l'autre page). Personnage ingrat, rôle sur le fil, mais une prestation qui m'impressionne autrement plus que de dormir dans une carcasse d'ours dans la neige.


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De Niro raconte une anecdote de tournage du Parrain entre deux prises
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Watkinssien
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Watkinssien »

Peuple qui souffre dès l'ouverture, à travers des incantations et des prières désespérées.
Même quand la nature (Dieu?) leur donne l'opportunité de prospérer malgré la domination des Blancs, les Osages se trouvent quand même maudits. En témoigne le noir du pétrole qui couvre leurs peaux, comme de multiples tâches de malédiction pour les années à venir. Et ce n'est que le début du film.

Dans une mise en scène d'un classicisme exemplaire, Killers of the Flower Moon est un récit gigogne, une plongée insidieuse dans une autre forme de génocide, d'autant plus terrible qu'il est pernicieux, sournois, sans aucune honte. Car il s'infiltre pour procréer, métisser pour mieux anéantir, vider de sa substance une culture ancienne évoluée grâce à un capitalisme récent, moderne, occidental.

C'est aussi une histoire de domination qui se met à jour dans les incessantes séquences de manipulation de Hale (superbe Robert De Niro et c'est peu de le dire) qui gagne à chaque rencontre la bataille psychologique de ce benêt de Burckhart (DiCaprio très bon, que je n'ai absolument pas trouvé cabotin).

Puis une histoire d'amour tout à fait malade, mélange inextricable de sincérité, de déni et de mensonges éhontés, d'une perversité qui illustre durablement le massacre qui est à l'œuvre.

Certes, le film prend son temps, car ce qu'on nous montre, c'est du venin qui contamine et affaibli les races, les cultures, les spiritualités, les morales, les possessions, la justice. De tous les autres films de Scorsese, Killers of the Flower Moon m'a fait curieusement penser à GoodFellas, quand (sans spoiler) un personnage doit pointer du doigt un accusé, scellant l'absolue pathétique d'une histoire parfaitement horrible, tragique et fataliste.

Il y a beaucoup d'autres richesses qu'on ne peut énumérer en un seul texte (cet Osage d'origine travaillant pour le Bureau of Investigation et son parallèle avec le personnage de Burkhart, les "ombres chinoises" de l'incendie du ranch de Hale qui sont difficiles à interpréter tout en sachant quelque part ce que l'on voit, la chouette qui apparaît au même endroit que Burkhart, l'ambiguïté dans le visage de Mollie sur ce qu'elle comprend ou pas, le mensonge de trop, les éléments naturels qui ont un enjeu dramatique, etc..., le show radiophonique méta).

Grand film, d'une plénitude constante encore une fois, dont on peut ressortir si l'on accepte le voyage totalement épuisé et démuni.
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Alexandre Angel
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Alexandre Angel »

Lohmann a écrit : 21 oct. 23, 17:58 Si le film a à mes yeux un défaut ce seraient plutôt son manque d'originalité, tant dans le fond il ne fait que suivre des traces déjà parcourue par ailleurs, et dont l'une me semble avoir particulièrement infusé et influencé Scorsese, Les Incorruptibles. Ça n'est certainement pas un hasard s'il fait rejouer à de Niro la scène du barbier, puisqu'il ne fait jamais ici que camper un erstaz de Capone.
Je trouve que tu exagères, là.
Le côté "FBI chez les ploucs" éventuellement et à ce compte là Mississipi Burning d'Alan Parker.

Plus généralement, je trouve ça normal qu'un réalisateur cinéphile répercute dans sa forme des univers déjà déclinés par d'autres. Ce n'est pas du plagiat et ça n'affecte aucunement, pour moi, l'originalité de Killers, qui réside principalement dans l'établissement d'un monde inédit comme le Las Vegas souterrain de Casino alors qu'on avait vu bien avant Coup de cœur et peu de temps avant Show Girls.

Ce qui, dans Killers of the Flower Moon (qui aurait pu s'intituler aussi Wolves in the Picture, ça ne m'aurait pas déplu) génère chez le spectateur un ravissement de cinéma extraordinaire, c'est ce décor mental de Blancs et d'Indiens complètement entrelacé avec les premiers qui adoptent le langage des seconds comme pour mieux s'adapter. C'est tout à fait prodigieux et original.
Pour le reste, le film, tel un élégant caméléon, fait apparaître les couleurs formelles de films déjà faits : on reconnait ici les images de Roger Deakins, auxquelles celles de Rodrigo Prieto peuvent faire songer, de certains Coen, là, le décor baroque de la salle de billard de There Will Be Blood pour la scène où Ernest Burkhart se fait "remonter les bretelles" par son oncle, qui prend place dans un décor un peu similaire. Le tempo sépulcral de nombreux moments dans la dernière partie peut aussi rappeler Clint Eastwood. Et ainsi de suite.
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Brody »

Je n'ai pas vu l'immense film comme certains, mais une oeuvre solide, austère et intelligente, dans laquelle Csorcece mèle plus habilement grande et petite histoire que dans Gangs of New York (que je continuerai probablement à préférer néanmoins).
A noter que ma séance a été gâchée en partie par un probable problème de piste son, rien ne sortait des côtés et son étouffé derrière l'écran, presque comme en mono : avez-vous eu cette impression aussi d'un mixage ultra-timide (aucune ampleur par exemple lors de l'orage dans la sublime scène du premier diner entre les futurs mariés) ? Car clairement le son médiocre m'a empêché de "rentrer" dans le film.
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Spongebob »

Brody a écrit : 22 oct. 23, 12:04A noter que ma séance a été gâchée en partie par un probable problème de piste son, rien ne sortait des côtés et son étouffé derrière l'écran, presque comme en mono : avez-vous eu cette impression aussi d'un mixage ultra-timide (aucune ampleur par exemple lors de l'orage dans la sublime scène du premier diner entre les futurs mariés) ? Car clairement le son médiocre m'a empêché de "rentrer" dans le film.
J'ai eu exactement le même souci pendant ma séance au Pathé d'Angers. Un son assez bas et etouffé. Je me suis aussi demandé si c'était pas du mono mais non. Je me suis dit que ça venait du ciné dont la qualité sonore ne m'a jamais impressionné. Ça plus une projection un peu sombre et peu contrastée. J'ai hâte de le revoir dans de meileurs conditions techniques.
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par El Dadal »

Pas de problèmes de son en ce qui me concerne (séance au UGC Confluence de Lyon) - la spatialisation, du début au générique de fin, sur fond de bruitages justement en reprenant la scène de l'orage, est parfaitement rendue. Par contre, un DCP un peu dégueu par moments. J'ai beau me placer près de l'écran, je ne devrais pas avoir à discerner de défauts type aliasing en 2023, surtout sur une production de cette envergure. La qualité variait parfois d'un plan à l'autre, mais je me demande donc s'il ne s'agit pas de variations intrinsèques au filmage. Si l'on en croit les infos disponibles sur IMDB, le film a été tourné avec une combinaison de caméras et de procédés divers :
- Arricam LT, Panavision T-Series LensesArricam ST, Panavision T-Series LensesBell & Howell 2709 (some scenes), Sony CineAlta Venice, Panavision T-Series Lenses
- 35 mm (Kodak Vision3 250D 5207, Vision3 200T 5213, Vision3 500T 5219), AXS-R7 (4K)
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Coxwell
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Coxwell »

Aucun problème (audio / vidéo) constaté dans une salle IMAX (Laser 4K). Dommage que les plans NB tournés en 1:33 ne soient pas en plein format par ailleurs.
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Watkinssien
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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Watkinssien »

Pas de souci non plus de mon côté.

Dès les premières notes de Robertson, niveau sonore c'était un peu l'extase. Au passage:

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Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Alexandre Angel »

Coxwell a écrit : 22 oct. 23, 12:48 Dommage que les plans NB tournés en 1:33 ne soient pas en plein format par ailleurs.
Surprenant de ta part!
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