Classement des sorties Cinéma/VOD 2023 [clos]
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Beaucoup de retard, je vais le rattraper en plusieurs fois
Nostalgia (Martone) 6/10
Très séduisant dans sa plus grande partie (les errances dans Naples, la mélancolie, le déracinement, le mystère autour du personnage d'Oreste...), le film m'a ensuite semblé un peu patiner, ne pas savoir comment faire évoluer tout cela, et la conclusion me semble un peu paresseuse.
The Pale Blue Eyes (Cooper) 5/10
Des efforts de photo, d'interprétation, d'ambiance, mais le récit n'est pas à la hauteur
Babylon (Chazelle) 7/10
Le film n'est pas exempt ni de défauts ni de longueurs, mais il déploie une telle énergie, une telle inventivité de forme et in fine un tel amour du cinéma que je lui en pardonne la majeure partie.
Nos soleils (Simón) 4,5/10
J'avais été conquis par Eté 93, je suis resté cette fois très largement à côté. Il y a des moments en famille très justes, la lumière est belle, mais le film ne me laissera pas grande trace (d'ailleurs, je l'ai déjà largement oublié)
Pattie et la colère de Poséidon (Alaux et Tosti) 6/10
Vu avec mes touboudoutes la même semaine que Jason et les Argonautes, ça avait fait un double programme inattendu. Le film ne manque pas d'énergie et de rythme (quitte à être parfois un peu étourdissant), son héroïne est inspirante, mais le rendu visuel est très inégal (le bébé Kraken, très lisse), mais on avait passé un bon moment.
Maurice le chat fabuleux (Genkel et Westermann) 6,5/10
Rondement mené, plutôt bien équilibré dans l'action et l'humour, et qui donne matière à discuter ensuite. Bon moment avec les enfants bis.
Astérix et Obélix : l'empire du milieu (Canet) 4,5/10
Ceux qui comparent avec les JO ne se souviennent pas bien de la catastrophe que c'était. Là, ça n'est pas indigne, on sent des intentions louables et les efforts de production sont visibles à l'écran, c'est juste très peu amusant (entre les tentatives d'humour pas réussies, l'aventure réduite à des chemins bien balisés et Astérix qui chouine trop).
Knock (Shyamalan) 4/10
Pas très intéressé par les personnages ou la mise en scène, je ne perçois surtout pas bien la nécessité ou la pertinence de cette histoire. Au mieux je m'en fous, au pire je trouve ça assez con.
Alibi.com 2 (Lacheau) 4,5/10
On rit (même si on n'est pas toujours fier d'avoir ri), et c'est déjà un bon point, parce que ça ne prétend pas beaucoup plus. Les comédiens semblent s'efforcer d'être plus sympathiques que justes (Arielle Dombasle, typiquement). Après, ça ne vole quand même pas haut...
Marlowe (Jordan) 5/10
Jolie photo, un Marlowe taciturne à souhait, une intrigue tarabiscotée qui patine et dont on ne saisit pas toujours bien les enjeux... un exercice honorable "à la manière de" Chandler, qui évolue toutefois sur un rythme beaucoup trop pépère pour passionner.
The Fabelmans (Spielberg) 7,5/10
Tous les moments qui témoignent de ce que peut le cinéma (la séance devant le DeMille, la scène du placard, tous les tournages, la découverte du secret, la projection à l'école...) sont extraordinaires, probablement parmi ce que j'ai vu de plus bouleversant cette année. Dommage que ce qui entoure (les relations avec les soeurs, et même le couple parental - je suis très seul, mais je n'ai pas aimé la performance de Michelle Williams) ne soit pas toujours à la hauteur.
BDE (Youn) 2/10
J'étais resté à Fatal, qui m'avait beaucoup fait rire et qui touchait juste par moments. Là, c'est tellement convenu de crétinerie...
Mon crime (Ozon) 6,5/10
La première partie m'a laissé un peu sceptique : les numéros de cabots des acteurs, la propreté tout lisse de la reconstitution, le discours bien dans l'air du temps, ça me semblait bien paresseux, tout ça... C'était sans compter sur la perversion d'Ozon, qui retourne ensuite largement tout ça, pour faire une comédie plus sarcastique (y compris sur la condition sociale des femmes) et même assez (allez j'ose) wilderienne dans son rythme, sa férocité et dans cette mécanique tragi-comique du simulacre qui fait que les gens ne s'en sortent pas quand ils sont honnêtes mais emportent le morceau dès qu'ils jouent un rôle.
Scream VI Bettinelli-Olpin et Gillett) 3,5/10
What's the point ? Les derniers films n'ajoutent rien à la (sans même parler de "richesse") fécondité d'une série qui a, au mieux, savait créer un écho entre ce que le spectateur voyait et ce qu'il attendait. On est désormais bien installé dans de la mécanique désincarnée, qui traite ses personnages fonctionnels sans la moindre conviction (il faut dire que Courtney Cox n'aide pas). Même la "scène du métro" m'a semblé ratée.
De grandes espérances (Desclous) 6,5/10
Vu en présence du réalisateur, qui parlait bien de son projet et avait su préciser un certain nombre de points. Le film est porté par Rebecca Morder, dont la modernité et l'intelligence de jeu constitue une sacrée plus-value, et qui après Mon Crime, incarne presque malgré elle, en 2023, cette figure de la féminité qui ne veut plus subir les affres de la toxicité masculine, quitte donc à être prête à franchir la ligne rouge de la légalité. Sujet intéressant et actuel, qui mérite d'être traité avec ce type d'approche plutôt équilibrée...
John Wick : chapitre 4 (Stahelski) 4/10
Le 2 avait éveillé ma curiosité - à défaut de ma pleine adhésion - à cause de sa créativité formelle, mais je ne vois désormais presque plus que les travers, entre complaisance doloriste et effets de pose inconséquents.
Stéphane (Hochet et Pastor) 5/10
C'est bref, c'est souvent marrant (en tout cas la première partie, qu'on suit un peu hébété) et c'est loin d'être antipathique, mais l'ombre de C'est arrivé près de chez vous plane trop près, et puis les dernières minutes (résolution + plan final + générique) ne me plaisent pas trop.
Je suis arrivé en mars, je déroulerai la suite plus tard
Nostalgia (Martone) 6/10
Très séduisant dans sa plus grande partie (les errances dans Naples, la mélancolie, le déracinement, le mystère autour du personnage d'Oreste...), le film m'a ensuite semblé un peu patiner, ne pas savoir comment faire évoluer tout cela, et la conclusion me semble un peu paresseuse.
The Pale Blue Eyes (Cooper) 5/10
Des efforts de photo, d'interprétation, d'ambiance, mais le récit n'est pas à la hauteur
Babylon (Chazelle) 7/10
Le film n'est pas exempt ni de défauts ni de longueurs, mais il déploie une telle énergie, une telle inventivité de forme et in fine un tel amour du cinéma que je lui en pardonne la majeure partie.
Nos soleils (Simón) 4,5/10
J'avais été conquis par Eté 93, je suis resté cette fois très largement à côté. Il y a des moments en famille très justes, la lumière est belle, mais le film ne me laissera pas grande trace (d'ailleurs, je l'ai déjà largement oublié)
Pattie et la colère de Poséidon (Alaux et Tosti) 6/10
Vu avec mes touboudoutes la même semaine que Jason et les Argonautes, ça avait fait un double programme inattendu. Le film ne manque pas d'énergie et de rythme (quitte à être parfois un peu étourdissant), son héroïne est inspirante, mais le rendu visuel est très inégal (le bébé Kraken, très lisse), mais on avait passé un bon moment.
Maurice le chat fabuleux (Genkel et Westermann) 6,5/10
Rondement mené, plutôt bien équilibré dans l'action et l'humour, et qui donne matière à discuter ensuite. Bon moment avec les enfants bis.
Astérix et Obélix : l'empire du milieu (Canet) 4,5/10
Ceux qui comparent avec les JO ne se souviennent pas bien de la catastrophe que c'était. Là, ça n'est pas indigne, on sent des intentions louables et les efforts de production sont visibles à l'écran, c'est juste très peu amusant (entre les tentatives d'humour pas réussies, l'aventure réduite à des chemins bien balisés et Astérix qui chouine trop).
Knock (Shyamalan) 4/10
Pas très intéressé par les personnages ou la mise en scène, je ne perçois surtout pas bien la nécessité ou la pertinence de cette histoire. Au mieux je m'en fous, au pire je trouve ça assez con.
Alibi.com 2 (Lacheau) 4,5/10
On rit (même si on n'est pas toujours fier d'avoir ri), et c'est déjà un bon point, parce que ça ne prétend pas beaucoup plus. Les comédiens semblent s'efforcer d'être plus sympathiques que justes (Arielle Dombasle, typiquement). Après, ça ne vole quand même pas haut...
Marlowe (Jordan) 5/10
Jolie photo, un Marlowe taciturne à souhait, une intrigue tarabiscotée qui patine et dont on ne saisit pas toujours bien les enjeux... un exercice honorable "à la manière de" Chandler, qui évolue toutefois sur un rythme beaucoup trop pépère pour passionner.
The Fabelmans (Spielberg) 7,5/10
Tous les moments qui témoignent de ce que peut le cinéma (la séance devant le DeMille, la scène du placard, tous les tournages, la découverte du secret, la projection à l'école...) sont extraordinaires, probablement parmi ce que j'ai vu de plus bouleversant cette année. Dommage que ce qui entoure (les relations avec les soeurs, et même le couple parental - je suis très seul, mais je n'ai pas aimé la performance de Michelle Williams) ne soit pas toujours à la hauteur.
BDE (Youn) 2/10
J'étais resté à Fatal, qui m'avait beaucoup fait rire et qui touchait juste par moments. Là, c'est tellement convenu de crétinerie...
Mon crime (Ozon) 6,5/10
La première partie m'a laissé un peu sceptique : les numéros de cabots des acteurs, la propreté tout lisse de la reconstitution, le discours bien dans l'air du temps, ça me semblait bien paresseux, tout ça... C'était sans compter sur la perversion d'Ozon, qui retourne ensuite largement tout ça, pour faire une comédie plus sarcastique (y compris sur la condition sociale des femmes) et même assez (allez j'ose) wilderienne dans son rythme, sa férocité et dans cette mécanique tragi-comique du simulacre qui fait que les gens ne s'en sortent pas quand ils sont honnêtes mais emportent le morceau dès qu'ils jouent un rôle.
Scream VI Bettinelli-Olpin et Gillett) 3,5/10
What's the point ? Les derniers films n'ajoutent rien à la (sans même parler de "richesse") fécondité d'une série qui a, au mieux, savait créer un écho entre ce que le spectateur voyait et ce qu'il attendait. On est désormais bien installé dans de la mécanique désincarnée, qui traite ses personnages fonctionnels sans la moindre conviction (il faut dire que Courtney Cox n'aide pas). Même la "scène du métro" m'a semblé ratée.
De grandes espérances (Desclous) 6,5/10
Vu en présence du réalisateur, qui parlait bien de son projet et avait su préciser un certain nombre de points. Le film est porté par Rebecca Morder, dont la modernité et l'intelligence de jeu constitue une sacrée plus-value, et qui après Mon Crime, incarne presque malgré elle, en 2023, cette figure de la féminité qui ne veut plus subir les affres de la toxicité masculine, quitte donc à être prête à franchir la ligne rouge de la légalité. Sujet intéressant et actuel, qui mérite d'être traité avec ce type d'approche plutôt équilibrée...
John Wick : chapitre 4 (Stahelski) 4/10
Le 2 avait éveillé ma curiosité - à défaut de ma pleine adhésion - à cause de sa créativité formelle, mais je ne vois désormais presque plus que les travers, entre complaisance doloriste et effets de pose inconséquents.
Stéphane (Hochet et Pastor) 5/10
C'est bref, c'est souvent marrant (en tout cas la première partie, qu'on suit un peu hébété) et c'est loin d'être antipathique, mais l'ombre de C'est arrivé près de chez vous plane trop près, et puis les dernières minutes (résolution + plan final + générique) ne me plaisent pas trop.
Je suis arrivé en mars, je déroulerai la suite plus tard
Me, I don't talk much... I just cut the hair


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- Ray Charles
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Je suis assis au fond et j'y vois rien.
- nobody smith
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- Jeremy Fox
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
La main: 4/10
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Indiana Jones et le Cadran de la destinée : 7/10
- Roilo Pintu
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Chien de la casse - Jean-Baptiste Durand : 7/10
- Barry Egan
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Chien de la casse : 8,5/10
Ai eu du mal au départ avec le patois wesh que je trouve toujours autant ridicule dans le contexte de la campagne (parler aussi pauvrement en vivant dans un cadre aussi riche, c'est un défaut de posture envers son environnement même), puis le réalisateur creuse, et creuse, et creuse, dépassant la banalité de ses personnages pour en montrer ce qui les rend universels, quitte à s'équiper de stéréotypes (combien de gros mecs aux cheveux courts comme ça j'ai croisé ? durs, tendres, lâches, arrogants, entreprenants, timides...) pour arriver à ce cri hors-champ qui m'a complètement bouleversé et à ces plans finaux qui laissent toute latitude pour imaginer ce qu'il adviendra de figures qui se seront révélés attachantes grâce à un script et à une gestion du rythme exemplaires. Pas un temps mort, pas un creux, le film reste impliquant de bout en bout. Merci à Jérémy Fox d'avoir éveillé ma curiosité avec son 9.
Ai eu du mal au départ avec le patois wesh que je trouve toujours autant ridicule dans le contexte de la campagne (parler aussi pauvrement en vivant dans un cadre aussi riche, c'est un défaut de posture envers son environnement même), puis le réalisateur creuse, et creuse, et creuse, dépassant la banalité de ses personnages pour en montrer ce qui les rend universels, quitte à s'équiper de stéréotypes (combien de gros mecs aux cheveux courts comme ça j'ai croisé ? durs, tendres, lâches, arrogants, entreprenants, timides...) pour arriver à ce cri hors-champ qui m'a complètement bouleversé et à ces plans finaux qui laissent toute latitude pour imaginer ce qu'il adviendra de figures qui se seront révélés attachantes grâce à un script et à une gestion du rythme exemplaires. Pas un temps mort, pas un creux, le film reste impliquant de bout en bout. Merci à Jérémy Fox d'avoir éveillé ma curiosité avec son 9.

- Karras
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Astrakan (6/10) : Un film curieux ( qui fait assez souvent penser aux petites amoureuses d'Eustache) qui va partout et nulle part à la fois. Bonne interprétation. Pas trop aimé son épilogue lyrique sur fond de Bach.
Suzume (6,5/10) : Convaincu par le graphisme élégant, un peu moins par le scénario parfois trop sirupeux.
Desordres (4/10) : Il y a vraiment une recherche dans le cadrage, mais l'utilisation d'acteurs non professionnels, et un scénario qui s'enlise, finissent par lasser.
Suzume (6,5/10) : Convaincu par le graphisme élégant, un peu moins par le scénario parfois trop sirupeux.
Desordres (4/10) : Il y a vraiment une recherche dans le cadrage, mais l'utilisation d'acteurs non professionnels, et un scénario qui s'enlise, finissent par lasser.
- Jeremy Fox
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
J'ai beau l'avoir vu deux fois de suite, je ne me souviens pas de quoi tu parles ?Barry Egan a écrit : ↑29 juil. 23, 07:59 Chien de la casse : 8,5/10
pour arriver à ce cri hors-champ qui m'a complètement bouleversé

La scène de l'anniversaire de Dog au restaurant est déjà pour moi une scène anthologique.
Et sinon, content de t'avoir fait sauter le pas

- Barry Egan
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Jeremy Fox a écrit : ↑29 juil. 23, 08:32J'ai beau l'avoir vu deux fois de suite, je ne me souviens pas de quoi tu parles ?Barry Egan a écrit : ↑29 juil. 23, 07:59 Chien de la casse : 8,5/10
pour arriver à ce cri hors-champ qui m'a complètement bouleversé![]()
La scène de l'anniversaire de Dog au restaurant est déjà pour moi une scène anthologique.
Et sinon, content de t'avoir fait sauter le pas![]()
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Quelque part, c'est un peu comme
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Je ne savais même pas que le film existait, merci encore !

- Jack Carter
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Mission Impossible : Dead Reckoning Partie 1 : 5.5/10

Veneno para las hadas (Carlos Enrique Taboada, 1986)
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- Le Cary de l'hypoténuse
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Apaches(Quirot) 5/10
Une vision romantique et volontiers anachronique des Apaches du Paris fin 19ème/début 20ème qui ne manque pas de punch (le premier quart d'heure est très réussi) mais pâtit d'une très grande immaturité, de forme comme d'écriture.
Les Trois mousquetaires : D'Artagnan (Bourbolon) 5/10
C'est trop sérieux, trop sombre, trop marronnasse, trop inégal dans l'interprétation, mais je me suis laissé prendre au jeu, et je sais que je verrai la suite.
Super Mario Bros, le film(Horvath et Jelenic) 4,5/10
Je n'enlève pas au film ni son humour ni son rythme, mais je ne suis senti concerné par rien, l'univers ne me parle pas, et je trouve l'ensemble plutôt laid.
Opération fortune : ruse de guerre (Ritchie) 5/10
C'est d'une grossièreté et d'un clinquant sans nom, et Statham est toujours aussi raide, mais j'ai vu à peu près ce que je voulais voir - au passage, j'ai un peu découvert Aubrey Plaza, que j'avais croisée ça et là, et j'aime bien ce qu'elle apporte.
Donjons et dragons : l'honneur des voleurs (Goldstein et Daley) 6/10
Plutôt une bonne surprise. Le film est rythmé, drôle, émouvant à l'occasion, parsemé d'idées visuelles percutantes. Moins fan de la fin, un peu trop numérique, mais ce qui précède possède un charme "willowien"
Chien de la casse (Durand) 7,5/10
Je me joins aux louanges : le film décrit avec justesse cette jeunesse rurale, en n'appuyant pas la carte misérabiliste, en déjouant les stéréotypes, et n'oubliant pas de faire du cinéma... Raphaël Quénard bouffe l'écran (je suis moins fan d'Anthony Bajon et surtout de Galatéa Bellugi).
Misanthrope (Szifron) 6,5/10
Evidemment, on a déjà vu ça mille fois. Ceci étant, j'ai trouvé ça bien mené, il y a une certaine élégance de forme, le propos me parle...
Asteroid City(Anderson) 5/10
Je sens qu'il y a là-dedans une mélancolie sourde qui aurait pu me parler si elle n'était, encore une fois, trop désamorcée par les processus de distanciation induits par cette forme et cette narration. Mon sempiternel problème avec Wes Anderson...
Vers un avenir radieux (Moretti) 7/10
Tre Piani m'avait, sinon déplu, en tout cas inquiété. Je retrouve mon Giovanni tel que je l'aime, dans ce registre de l'autofiction souriante. C'est inégal, mais la "leçon de mise en scène" (avec le coup de fil à Marty) et la parade finale feront partie de mes plus réjouissants moments de cinéma de l'année.
Indiana Jones et le cadran de la destinée(Mangold) 6/10
Arrivé à Tanger et à la troisième course-poursuite, je m'étais passablement renfrogné. Et puis, presque sans le vouloir, la plongée, l'arrivée des murènes, le décryptage du Graphicon, l'exploration de la Grotte de Dionysos... ont réveillé le gosse en moi, et j'y ai pris du plaisir. J'aime également beaucoup l'idée (un peu trop théorique toutefois) derrière la volonté d'Indy de rester dans le passé - moins la séquence qui suit. Le film n'est certainement pas exempt de défauts, mais je le trouve loin d'être indigne.
Les herbes sèches (Ceylan) 8,5/10
J'en parle un peu ici
Oppenheimer(Nolan) 6/10

Une vision romantique et volontiers anachronique des Apaches du Paris fin 19ème/début 20ème qui ne manque pas de punch (le premier quart d'heure est très réussi) mais pâtit d'une très grande immaturité, de forme comme d'écriture.
Les Trois mousquetaires : D'Artagnan (Bourbolon) 5/10
C'est trop sérieux, trop sombre, trop marronnasse, trop inégal dans l'interprétation, mais je me suis laissé prendre au jeu, et je sais que je verrai la suite.
Super Mario Bros, le film(Horvath et Jelenic) 4,5/10
Je n'enlève pas au film ni son humour ni son rythme, mais je ne suis senti concerné par rien, l'univers ne me parle pas, et je trouve l'ensemble plutôt laid.
Opération fortune : ruse de guerre (Ritchie) 5/10
C'est d'une grossièreté et d'un clinquant sans nom, et Statham est toujours aussi raide, mais j'ai vu à peu près ce que je voulais voir - au passage, j'ai un peu découvert Aubrey Plaza, que j'avais croisée ça et là, et j'aime bien ce qu'elle apporte.
Donjons et dragons : l'honneur des voleurs (Goldstein et Daley) 6/10
Plutôt une bonne surprise. Le film est rythmé, drôle, émouvant à l'occasion, parsemé d'idées visuelles percutantes. Moins fan de la fin, un peu trop numérique, mais ce qui précède possède un charme "willowien"
Chien de la casse (Durand) 7,5/10
Je me joins aux louanges : le film décrit avec justesse cette jeunesse rurale, en n'appuyant pas la carte misérabiliste, en déjouant les stéréotypes, et n'oubliant pas de faire du cinéma... Raphaël Quénard bouffe l'écran (je suis moins fan d'Anthony Bajon et surtout de Galatéa Bellugi).
Misanthrope (Szifron) 6,5/10
Evidemment, on a déjà vu ça mille fois. Ceci étant, j'ai trouvé ça bien mené, il y a une certaine élégance de forme, le propos me parle...
Asteroid City(Anderson) 5/10
Je sens qu'il y a là-dedans une mélancolie sourde qui aurait pu me parler si elle n'était, encore une fois, trop désamorcée par les processus de distanciation induits par cette forme et cette narration. Mon sempiternel problème avec Wes Anderson...
Vers un avenir radieux (Moretti) 7/10
Tre Piani m'avait, sinon déplu, en tout cas inquiété. Je retrouve mon Giovanni tel que je l'aime, dans ce registre de l'autofiction souriante. C'est inégal, mais la "leçon de mise en scène" (avec le coup de fil à Marty) et la parade finale feront partie de mes plus réjouissants moments de cinéma de l'année.
Indiana Jones et le cadran de la destinée(Mangold) 6/10
Arrivé à Tanger et à la troisième course-poursuite, je m'étais passablement renfrogné. Et puis, presque sans le vouloir, la plongée, l'arrivée des murènes, le décryptage du Graphicon, l'exploration de la Grotte de Dionysos... ont réveillé le gosse en moi, et j'y ai pris du plaisir. J'aime également beaucoup l'idée (un peu trop théorique toutefois) derrière la volonté d'Indy de rester dans le passé - moins la séquence qui suit. Le film n'est certainement pas exempt de défauts, mais je le trouve loin d'être indigne.
Les herbes sèches (Ceylan) 8,5/10
J'en parle un peu ici
Oppenheimer(Nolan) 6/10

Me, I don't talk much... I just cut the hair


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Veneno para las hadas (Carlos Enrique Taboada, 1986)
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