Là où il vend malgré lui la mèche, c'est que le personnage d'"allié" joué par Michael Cera finit toujours aussi seul.
Le film (ou le "produit") fait bien la démonstration que le pink pussyhat feminism c'est pour les gens qui ont six ans d'âge mental (il fallait un monde imaginaire pour traiter de ça parce que c'est de l'idéologie de A à Z), mais au-delà de ça, il permet à Gerwig de faire un vrai film de studio, ce à quoi elle trouve un plaisir (et démontre une aisance) souvent sympathiques. Il y a des éléments de pur burlesque, ou quelques répliques sûrement dues à Baumbach, qui m'ont qd même fait marrer. Bref, hype complètement enflée, pas à jeter loin de là pour autant.