Je ne sais plus ce que vaut exactement ce film (il me semble que ça se regarde) mais tu ne peux imaginer l'effet "madeleine" que me provoque cette affiche, qui faisait partie du lot des fiches Première à sa sortie. Alors elle est pas mal cette affiche : assez bien composée, plutôt élégante, efficace graphiquement..
Mais surtout, venant d'une époque où je pouvais rêvasser devant une affiche de film que je contemplais aussi longtemps que je le voulais, j'associe celle-ci (donc, ce film-ci) à d'autres qui sortaient pratiquement en même temps, et notamment un certain Empire contre-attaque, que j'attendais comme un maboul.
En résumé, je regarde l'affiche de Pile ou face..et j'entends les trompettes de John Williams.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
murphy a écrit : ↑18 juil. 23, 08:35
model shop | j. demy
Le film dont j'attends le plus la sortie en Bluray
Jusqu'à présent, Jacques Demy se résume pour le péquenaud cinéphile de base que je suis à aux Parapluies de Cherbourg et aux Demoiselles de Rochefort. Je suis tombé sur cet article qui me traite ouvertement de crétin patenté et m'appelle à élargir mes œillères.
Jeremy Fox a écrit : ↑18 juil. 23, 09:00
Le film dont j'attends le plus la sortie en Bluray
Jusqu'à présent, Jacques Demy se résume pour le péquenaud cinéphile de base que je suis à aux Parapluies de Cherbourg et aux Demoiselles de Rochefort. Je suis tombé sur cet article https://www.slate.fr/story/70361/jacque ... nematheque qui me traite ouvertement de crétin patenté et m'appelle à élargir mes œillères.
Pas spécialement grand amateur du réalisateur mais la découverte assez récente de Model Shop fut un ravissement. Revu une fois depuis et même immense plaisir. Mon Demy préféré de très loin.
Je ne sais plus ce que vaut exactement ce film (il me semble que ça se regarde) mais tu ne peux imaginer l'effet "madeleine" que me provoque cette affiche, qui faisait partie du lot des fiches Première à sa sortie. Alors elle est pas mal cette affiche : assez bien composée, plutôt élégante, efficace graphiquement..
Oui elle est bien cette jaquette, on a tous notre effet "madeleine" par rapport à des fiches cinéma que l'on possédé petit, moi c'était par ex Péril en la demeure, que j'ai vu beaucoup, beaucoup plus tard.
Vu que la moitié de ce Pile ou face, encore un que j'avais vu sans m'en souvenir Mineur mais sympa à regarder, surtout pour un excellent Noiret en flic fatigué, marrant de voir Dorothée coquine, seins n...
manuma a écrit : ↑17 juil. 23, 21:45
Pas revu depuis 30 ans, mais très gros coup de cœur à l'époque de sa découverte.
C'est un très beau film en effet. Le script et la réalisation portent un regard nuancé sur les personnages et la période 1963-1966, et la toute dernière scène illumine l'ensemble d'une grande émotion. Les acteurs sont parfaits, on comprend mieux le comportement du jeune homme joué par River Phoenix à la fin. Et le tout sans qu'il n'y ait de jugement. L'époque des premiers Sundance...
Qu'est-ce que c'est que ce film dont je n'avais pas entendu parler il y a encore 1mn30 et qui a l'air d'être totalement fait pour moi ?
EDIT : on parle donc de Dogfight de Nancy Savoca (jamais entendu parler non plus).
Nastassja Kinski en costume d'ours : un sujet ou pas ?
Je sais qu'il y a un ours,un vrai et un faux pour certaines cascades,mais à la base avant de voir la jaquette je ne savais pas que N Kinski jouait dedans,ne me dit pas que c'est elle qui fait l'ours
C'est un très beau film en effet. Le script et la réalisation portent un regard nuancé sur les personnages et la période 1963-1966, et la toute dernière scène illumine l'ensemble d'une grande émotion. Les acteurs sont parfaits, on comprend mieux le comportement du jeune homme joué par River Phoenix à la fin. Et le tout sans qu'il n'y ait de jugement. L'époque des premiers Sundance...
Qu'est-ce que c'est que ce film dont je n'avais pas entendu parler il y a encore 1mn30 et qui a l'air d'être totalement fait pour moi ?
EDIT : on parle donc de Dogfight de Nancy Savoca (jamais entendu parler non plus).
Un joli petit film que je conseille également.
Par contre l'Hotel New Hampshire, ouille.
Faute de grand ! film sur NRJ12 ce soir, repli sur les piles de DVDs, en hésitant entre :
- L'assassin a peur la nuit (Jean Delannoy), acheté pas cher chez Noz et jamais regardé...
- L'autre enfer (Bruno Mattei & Claudio Fragasso), acheté au supermarché en ces temps anciens où les titres Neo Publishing étaient vendus en kiosque, mais prudemment jamais regardé non plus...
- L'épée enchantée (Bert I. Gordon) parce le DVD traînait à côté et que ce serait sympa à revoir.
(ou probablement aucun des trois)
Pour le moment c'est l'album Avec Laudenum qui tourne sur la platine (dans son édition CD de chez Sub Rosa pour les puristes), et c'est toujours mon Stars of the Lid préféré :
(n'empêche, L'autre enfer j'ai un peu peur de m'y risquer...)
tchi-tcha a écrit : ↑18 juil. 23, 21:51
...ce soir, repli sur les piles de DVDs, en hésitant entre :
- L'assassin a peur la nuit
- L'autre enfer
- L'épée enchantée
(ou probablement aucun des trois)
Remarquable intuition une fois de plus, puisque ce fut aucune des trois.
J'ai décidé de revoir Princesse Chang Peng de John Woo à la place... pour finir avec La Dernière Chevalerie (pas loin). Ce film avait été édité en DVD avec Hand of Death du même John Woo en bonus, évidemment je n'avais regardé que le film bonus.
(Oh ça va, hein. L'essentiel c'est de posséder le DVD, quand on l'a on peut toujours remettre à plus tard son visionnage, y'a pas urgence.)
Bref :
La Dernière Chevalerie / Last Hurrah for Chivalry (1979) est un projet ambitieux pour John Woo qui vient d'enchaîner des succès au box-office. Hommage à Chang Cheh, il livre un film de sabre à la fois nostalgique (comprendre : mélodramatique, premier degré et un poil désuet) et portant déjà sa marque (il en signe également le scénario).
La mauvaise idée, ce serait justement de ne le regarder que pour y chercher sa signature et les germes du Syndicat du Crime ou de The Killer. Il y a des évidences, à commencer par les deux chevaliers qui croient encore à l'honneur et l'amitié, affrontant ainsi ensemble un chef de clan qui lui a oublié ces valeurs (pour assouvir sa vengeance et asseoir son pouvoir, il manipule, trahit, ne respecte rien, n'a plus le code moral de son père auquel il n'est pas digne de succéder), le tout se concluant par un ultime carnage à rallonge. Il y a aussi (mais à petite dose) quelques effets de style ou de montage caractéristiques, auxquels il manque encore le lyrisme naïf des chefs-d'œuvre qui suivront. Sauf qu'à trop vouloir y trouver des prémisses d'autre chose, on en finirait par oublier de regarder le film pour lui-même.
J'avoue que les films d'arts martiaux ne sont pas trop mon truc lorsque les combats s'y réduisent à des démonstrations techniques. Ici c'est trop souvent le cas : un coup, un geste, un mouvement, un enchainement, et on recommence. C'est démonstratif et ce n'est que ça, il n'y a ni enjeu ni tension, ni danger ni implication du spectateur dans ce qui devrait pourtant être un duel à mort. Ajoutez à cela un récit trop classique, trop balisé, et on obtient un film qui se laisse suivre sans ennui mais sans vraiment transporter le spectateur. Woo n'a ni violence physique de Chang Cheh ni l'élégance de Chu Yuan, le jeune réalisateur est encore trop dans la démonstration un peu vaine lui aussi.
Heureusement, au bout d'une heure, quand on arrive dans la dernière ligne droite qui mène aux deux gros affrontements terminaux, Woo se lâche et devient plus inventif. Du cracheur de feu à l'homme endormi, il se passe enfin quelque chose de vivant dans les combats, et la boucherie finale n'a pas à rougir à côté de celles des futurs polars melvilliens de la décennie suivante.
C'est grâce à cette deuxième heure (et à l'interprétation de Damian Lo et de Wei Pai, et une petite guitare funky sympa aussi) que La Dernière Chevalerie dépasse la simple matrice, ce qui se traduira par un 7/10. Sauf que commercialement le résultat ne sera pas à la hauteur des ambitions, renvoyant John Woo vers une production alimentaire pour quelques années. Patience...
Ce mercredi, ce ne sera PASOppenheimer au cinéma. On m'avait dit que c'est de la bombe, que Christopher Nolan a fait péter des vraies bombes atomiques par souci de réalisme, mais on ne m'avait pas dit que ça dure TROIS HEURES
J'y vais demain soir voir Oppenheimer. En même temps Nolan ca dure souvent lomgtemps.
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
Jusqu'à présent, Jacques Demy se résume pour le péquenaud cinéphile de base que je suis à aux Parapluies de Cherbourg et aux Demoiselles de Rochefort. Je suis tombé sur cet article https://www.slate.fr/story/70361/jacque ... nematheque qui me traite ouvertement de crétin patenté et m'appelle à élargir mes œillères.
Pas spécialement grand amateur du réalisateur mais la découverte assez récente de Model Shop fut un ravissement. Revu une fois depuis et même immense plaisir. Mon Demy préféré de très loin.
Vu mais je pense être moins emballé que toi et Monsieur Justin (il est sur le forum ? comme vous signez avec vos noms civils, je sais jamais à quel pseudo ça correspond), je n'aurais peut être pas mis 9 mais peu importe, le film est quand même à voir (j'ai vu récemment le western de Jack Arnold "Tornade sur la ville" auquel Monsieur Erick a mis 3/10, c'est toi ? je pense que ç'est la plus mauvaise note d'un film chroniqué sur votre site, non ? Y'a eu moins de 3 ?)
De Model Shop, j'ai aimé surtout la balade en voiture dans Los Angeles mais j'ai moins accroché sur le personnage principal qui j'ai trouvé s'écoutait un peu parler.
Je vais tâcher de voir "Lola" maintenant, le 1er de cette trilogie car j'aime bien le côté "feuilleton" et retrouver des mêmes personnages d'un film à l'autre. J'aurai peut être d'ailleurs du commencer par celui là et faire dans l'ordre mais j'avais pas compris que ces films là étaient une trilogie.
Chapeau à Mr Justin pour sa chronique car je n'aurai jamais fait le lien entre Demy et Tarantino (pour ma défense, je n'ai pas vu son film sur Hollywood).
Moi, j'avais pensé à Sueurs froides (lorsque l'Américain suit en voiture Anouk Aimée comme Stewart suit Kim Novak) et aussi à Wim Wenders (Paris Texas à cause du personnage de Nastassja Kinski et plus généralement l'ambiance "errance")
Monsieur Justin (il est sur le forum ? comme vous signez avec vos noms civils, je sais jamais à quel pseudo ça correspond),
Profondo Rosso
je n'aurais peut être pas mis 9 mais peu importe, le film est quand même à voir (j'ai vu récemment le western de Jack Arnold "Tornade sur la ville" auquel Monsieur Erick a mis 3/10, c'est toi ? je pense que ç'est la plus mauvaise note d'un film chroniqué sur votre site, non ? Y'a eu moins de 3 ?)
Oui c'est moi et j'imagine qu'il y a encore de plus mauvaises notes vu que j'ai chroniqué des westerns que j'ai trouvé encore bien plus mauvais.
Depuis je n'écris plus que sur des films qui me plaisent, n'étant plus intéressé à perdre mon temps à écrire sur les autres.
Chapeau à Mr Justin pour sa chronique car je n'aurai jamais fait le lien entre Demy et Tarantino
C'est clair que Tarantino a pensé au film de Demy en filmant les déambulations en voiture ; et d'ailleurs il a filmé dans les mêmes décors pour la maison principale de son film.
murphy a écrit : ↑19 juil. 23, 08:07
Vu mais je pense être moins emballé que toi et Monsieur Justin (il est sur le forum ? comme vous signez avec vos noms civils, je sais jamais à quel pseudo ça correspond), je n'aurais peut être pas mis 9 mais peu importe, le film est quand même à voir
Je pense comme toi. J'aime bien et je suis sensible à son originalité mais ça me paraît nettement moins bien que Les Parapluies de Cherbourg, le grand chef d'œuvre de Jacques Demy pour moi, suivi de près par Les Demoiselles de Rochefort.
Le charme de ces deux œuvres est si puissant qu'il rejaillit sur le reste de la filmographie, nettement plus faible, objectivement, sur la quantité. Du coup j'aime bien tout, même Parking
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Mineur mais sympa à regarder, surtout pour un excellent Noiret en flic fatigué, marrant de voir Dorothée coquine, seins n...
